Le ridicule ne tue pas…

C’est bien dommage

Posté par ATB le 24 novembre 2012

Retour à la case départ

Note formateur a été donner sa démission au Roi. Je ne compte même plus les jours depuis les dernières élections, cela m’insupporte. Dans le fonds je me fiche de ce que ces politiciens font, je n’espère qu’une chose, qu’ils disparaissent tous de la vie politique. Je crois, quoiqu’on puisse en dire, que je ne suis pas le seul dans le cas. Pour ma part, je n’ai jamais douté qu’ils échoueraient parce qu’ils discutaillent sur des formes et qu’ils sont incapables d’opérer les changements de fond nécessaires à la bonne gestion de l’Etat et à la création d’une économie forte.

L’Etat est en déroute financière (c’est la première urgence)  par la faute de ces politiciens de tous bords qui trouvent encore aujourd’hui le moyen de se gargariser de déclarations ronflantes ou absurdes qu’ils savourent avec un orgueil à peine dissimulé. 

Je tombe par hasard sur une déclaration de Laurette Onkelinx qui sans rire nous dit ceci: "J'écoutais certains auditeurs qui tapent sur les politiques. Nous, ça fait dix-sept mois qu'on est enfermés dans les négociations. Enfermés parfois jour et nuit, vous imaginez nos vies familiales, ce que l'on peut vivre physiquement, psychologiquement, moralement", elle poursuit : « On travaille comme des dingues et pourquoi on travaille comme ça? Parce que nous, on a envie de continuer à être un pays de bien-être » 

Mais pour qui se prend-elle, les politiciens sont responsables de notre déroute financière, la plupart d’entre-eux sont au pouvoir depuis toujours et c’est donc bien eux qui ont créé de toutes pièces la situation dans laquelle nous nous trouvons. En outre, je crois savoir qu’ils sont aussi largement à l’abri du marasme économique en ce qui les concerne. Que cette situation engendre un stress, pour eux-mêmes, nous n’en doutons pas. Mais ils sont encore dans une position bien plus confortable que ceux qui risquent de perdre leur job ou leur entreprise du fait de leur politique économique irresponsable. Nous sommes les victimes, ils sont les auteurs, ne l’oublions pas et n’inversons pas les rôles. On ne va pas les plaindre en plus ! 

L’archaïsme de la gestion économique du pays est la cause de nos difficultés. Au lieu de sabrer là où il conviendrait, les socialistes, populistes et démagogues par nature voudraient s’en prendre aux « riches » (l’éternelle lutte des classes vieille d’un siècle, on est à la page ou on ne l’est pas) alors que les libéraux voudraient (à juste titre)  protéger les classes moyennes qui sont déjà totalement essorées par un système fiscal accablant et décourageant. Les syndicats socialistes en rajoutent une couche et, pour tout arranger, ils menacent d’une grève générale contre l’austérité  le 2 décembre prochain ( ?).

Nous revoici plongés dans l’éternel clivage « gauche / droite » qui empeste nos Nations depuis trop longtemps. Une fois de plus je me fiche éperdument des mesurettes à la noix que ces analphabètes économiques préconisent, ils sont le nez sur leur copie, ils ne voient qu’à court terme et ne comprennent strictement rien du tout au processus économique et à la création de richesses qu’il implique nécessairement.

Je le dis depuis plus de trente ans et je l’écris depuis avril 2010, la richesse économique et les emplois qui en découlent vont de pair avec une politique économique qui responsabilise les gens et qui ne les asphyxie pas. Le socialisme et toutes les formes de collectivismes ne sont favorables qu’aux responsables politiques qui parasitent un système qu’ils verrouillent et asservissent à l’exercice  de leur pouvoir exclusif.

Il faut impérativement une profonde réforme fiscale pour relancer l’esprit d’entreprise parce que nous ne sommes plus dans un monde clos et bipolaire où, en face de nous, il n’y a que des régimes communistes incapables de nous faire la concurrence. Nous devons, au contraire répondre au réveil de l’inde, de la Chine ou de l’ex URSS et ce n’est pas en nous enfermant dans un archéo-socialisme que ces pays ont dépassé que nous sortirons la tête du trou.

Il est évidemment plus facile de clamer qu’il faut prendre aux riches (c’est quoi un riche ?) pour rester au pouvoir, seulement cela s’apparente à de la pure démagogie et cette attitude est totalement stupide et irresponsable.

La vérité est pourtant la suivante : les PME, les artisans ou les commerçants sont les premiers employeurs du pays, de l’Europe et…du monde entier. Nos politiciens refusent de le voir ou de le comprendre. La liberté de ces gens est d’entreprendre ou de ne pas entreprendre. Aucun régime, sauf un régime totalitaire, ne pourra les forcer, ni à entreprendre, ni à ne pas choisir légalement la « voie la moins imposée » (comme on dit en Droit) notamment en prenant ses cliques et ses claques pour aller entreprendre ailleurs. Quand tous seront partis, il restera des politiciens incapables de quoi que ce soit, si ce n’est de caqueter à tout va et des salariés sans entreprise pour leur donner du boulot. Nous laisserons tous ces dinosaures avec leurs droits acquis mais cette fois sans qu’il n’y ait plus personne pour leur permettre l’exercice de ces droits.  A ce moment-là, les salaires ne tomberont pas du ciel et il ne restera à ces idiots que leurs yeux pour pleurer. Faudra-t-il en arriver là pour qu’ils comprennent. Je le crains, mais nous y sommes presque !

Malgré cela, ceux qui nous dirigent s’accrochent encore aux vieilles recettes de l’Etat Providence dans lequel l’assistanat social généralisé et mal orienté domine. Tout cela n’a conduit qu’au clientélisme de certains partis qui vivent de la dépendance des gens à un système qu’ils ont construit et qu’ils maintiennent pour cette raison (l’antagonisme entre la Flandre et la Wallonie est là, le problème linguistique est accessoire). Pour sortir, une fois pour toute de ces non-sens ou de toutes ces aberrations, il faudrait songer au système de l’allocation universelle pour tous en lieu et place de ce qui existe aujourd’hui.

La Belgique est-elle ingouvernable ?

Oui, en l’Etat, elle l’est, parce que les politiques et les médias ont cultivé et entretenu les antagonismes entre les gens et entre les régions. Il ne se dessine donc aucun consensus suffisant ou assez large pour gouverner et tant qu’il en sera ainsi, cela ne fonctionnera pas.

Benoit Lutgen disait récemment : « La situation est grave pour tous les citoyens ». Je lui répondrai ceci : « oui, en effet, elle est grave mais elle l’est par votre fait et par celui de vos collègues, vous mettez le feu et criez ensuite à l’incendie, c’est un peu facile »

J’ai aussi lu dans un media suisse (letemps.ch) que l’idée d’un cabinet de « crise » composé de technocrates et de politiciens expérimentés (ça existe ?) commençait à germer dans la tête de certains. Soit... nous verrons !!!
Sans doute une histoire belge de plus.

Pour ma part j’ai toujours pensé que les créateurs d’entreprises étaient la véritable élite économique du pays. Etonnement ce sont les éternels oubliés du système, on dirait qu’ils dérangent, ce sont des pestiférés qui déplaisent parce qu’ils sont différents. C’est pourtant eux que je mettrais à la tête du pays à la place de cette élite artificielle qui n’a jamais rien entrepris par elle-même. Ils sauront s’entourer des compétences particulières quand cela sera nécessaire. Ils n’ont besoin de personne pour les guider ou leur tenir la main. Ils sont autonomes, indépendants et n’ont pas besoin de semaines, de mois ou d’années pour prendre des décisions importantes. C’est leur lot quotidien, ils ont déjà prouvé leur capacité  personnelle à créer, souvent à partir de rien, à gérer efficacement et à diriger ensuite. Prenons les « élites » où elles sont et n’allons pas les chercher où elles ne sont assurément pas. Mais ne nous faisons pas d’illusions, parce que suffrage universel ou pas, ce sont toujours les mêmes qui cooptent leurs amis au sein du même groupe. Cela ne changera jamais ! 

Voici maintenant que la commission européenne menace la Belgique d’une sanction de +/-700 millions € (rien que ça !) si la Belgique ne se dotait pas d’un budget conforme aux directives européennes.

Puisque j’évoque l’Union Européenne, je ne résiste pas à l’envie de vous dire ici (cela n’a rien à voir avec le sujet, sinon que cela montre le jeu « utile » de l’Europe) que les bureaucrates de Bruxelles, totalement déconnectés de la réalité, n’hésitant pas à se ridiculiser, viennent d’interdire aux sociétés de production d’eau d’affirmer, dans leurs publicités, que l’eau évite la déshydratation !

Mais où allons-nous, je vous le demande. Ce monde de politiciens est fou et il nous coûte très cher. Il vide les caisses de l’Etat et nous colle à la diète ensuite. Ils oublient que s’ils vivent, c’est par nous et uniquement grâce à nous. Sans nous ils ne seraient que des fantômes, des non-Êtres ou des rien-du-tout.

Ce monde est un monde ridicule, d’ailleurs à ce propos il est dommage que le ridicule ne tue pas, parce que, comme cela, nous serions débarrassés en une seule fois de tous ceux qui encombrent inutilement (pour nous, pas pour eux) nos gouvernements, nos parlements et nos sénats.

Nous pourrions enfin bâtir, ensemble, un monde neuf, un monde intelligent, un monde débarrassé de ces inutiles bavards capables de tout mais surtout de rien et à la fois incapables de tout.

On peut rêver !