Le Poujadisme

Un fourretout bien pratique et à la mode

Posté par ATB le 22 juillet 2011

Si Pierre Poujade était encore parmi nous il fulminerait à entendre tant de bêtises sur son nom.
Aujourd’hui, lorsque l’on veut exclure quelqu’un ou un mouvement du débat politique on le taxe de « Poujadiste ». Les partis en place, les médias et les bien-penseurs publics se drapent alors du manteau de la démocratie pour rejeter dans les abîmes noirs et insondables ce pestiféré des temps modernes.

Tout mouvement dont on présumera qu’il serait anti-parlementaire, populiste, corporatiste et démagogique sera assimilé, à tort, au mouvement de monsieur Pierre Poujade. Au-delà du non-sens et de la pauvreté intellectuelle de la réflexion, il faut y voir une manœuvre de basse politique pour bloquer l’émergence de mouvements novateurs et de têtes nouvelles en dehors du sérail.

C’est quoi le Poujadisme ?(source Wikipédia)

Le poujadisme, du nom de Pierre Poujade, est un mouvement politique et syndical français apparu en 1953 dans le Lot et qui a disparu en 1958. Ce mouvement revendiquait la défense des commerçants et des artisans, qu'il considérait comme mis en danger par le développement desgrandes surfaces dans la France de l'après-guerre, et condamnait l'inefficacité du parlementarismetel que pratiqué sous la Quatrième République. Les termes de poujadisme ou de mouvement Poujade désignent les activités de l'Union de défense des commerçants et artisans, le syndicat dirigé par Pierre Poujade, et de l'Union et fraternité française, bannière utilisée par Poujade et ses partisans pour participer aux élections. Par extension, le terme poujadisme est devenu un qualificatif politique synonyme de populisme.

Le poujadisme peut être considéré comme une des dernières expressions d'un mouvement de révolte des classes moyennes. On compte parmi les députés poujadistes des bouchers, des boulangers, des épiciers, des libraires.

Donc le poujadisme n’est rien d’autre qu’un mouvement légitime issu des classes moyennes françaises  qui se sentaient mises en danger par les grandes surfaces et par le régime parlementaire de la Quatrième République. En outre et une fois de plus tout cela doit être recadré dans son temps ou dans son époque au risque de comparer de pommes et des poires.
Pour ma part, je ne vois pas le mal à vouloir beaucoup moins d’impôts, plus de liberté, une réelle gestion de l’Etat ou la reconnaissance de l’effort et du travail de ceux qui entreprennent et créent les emplois en Belgique. Je rappelle, pour autant que de besoin, que les PME, les artisans et les indépendants sont les premiers employeurs du pays. C’est aussi eux qui qui créent la richesse et la diversité du pays. Sans ces classes moyennes, pas de bistrots, pas de restaurants, pas de clubs de sport, pas de fleuristes, pas de galeries d’art, pas de marchands de vins…bref, rien du tout, seulement la grisaille des anciens pays communistes qui, eux, ont  finalement viré leur cuti.

Il apparaît aussi que les « politiques » au pouvoir un peu partout dans nos démocraties ont largement négligé le sort de nos dettes publiques (à des fins politiciennes évidemment).

Ces irresponsables ont creusé des trous abyssaux qui vont nous revenir dans les dents, tôt ou tard, comme un boomerang pris de folie. Le problème grec en est un exemple fracassant. Les décideurs politiques grecs ont dangereusement creusé les déficits, ils ont aussi littéralement laissé la dette exploser. La corruption a encore aggravé la situation et ce n’est pas moi seul qui le dis : 

http://www.20minutes.fr/article/566415/Economie-Crise-grecque-la-corruption-en-cause.php 

Le problème grec est d’abord et avant tout politique, il ne faut pas se tromper !!!
Alors, il faut sans doute sauver la Grèce pour éviter un effet dominos, mais, nous, le cochon payeur, nous avons tout même le droit de nous scandaliser du "je-m'en-foutisme" de ces politiciens catastrophiques qui prennent les finances de l’Etat pour leur joujou personnel. 

Nous avons aussi le droit sacré de vouloir le départ de tous ces pitres politiques qui se fichent de nous depuis tant d’années…même au risque d’être taxé de Poujadistes par ces farceurs hautains et prétentieux qui s’accrochent au pouvoir de toute la force de leurs petits bras !

Il semblerait que depuis hier nos politiciens belges vont se mettre à table, sans la NVA, pour tenter de trouver un accord de gouvernement, mais avant ça et sans rire, ils vont se reposer pendant quinze jours…se reposer de quoi, on se le demande, de ne rien faire depuis les dernières élections.

Maintenant et quoiqu’on dise, je suis un vrai démocrate, si la population veut continuer avec ces gens- là, je m’incline, mais, ce n’est pas mon souhait.

La politique est le seul domaine où l’on peut montrer son incompétence, son inefficacité ou sa mauvaise foi et où l’on est maintenu dans ses fonctions. On comprendra, que dans ces conditions, ils veulent rester en place. En URSS on appelait ça des apparatchiks, ici, je ne sais pas, mais ça doit être une espèce mutante, qui sait ?

Comme disait l’autre : « Qui m’aime me suive »

A bon entendeur salut !