Libéralisme et vérité

La culture du mensonge et la démagogie bon marché

Posté par ATB le 18 décembre 2012

S’il y a bien une chose qui m’agace prodigieusement, c’est l’éternel refrain que l’on entend périodiquement sur une Belgique qui serait un véritable paradis fiscal parce que de riches français (notamment) fuient quelquefois leur mère-patrie pour échouer chez nous. Du coup, certains en déduisent un peu rapidement que la Belgique est une terre généralement de « peu de taxation » en comparaison de cette France rapace, taxatrice et injuste envers ses contribuables. En fait et n’en déplaisent aux défenseurs de cette théorie fumeuse ou mensongère, c’est tout le contraire !

La Belgique à la fiscalité douce est un mythe absolu parce que notre pays est  plutôt un véritable enfer fiscal pour ceux qui y travaillent !

Voici les faits.

En Belgique, les impôts sur les revenus du travail sont beaucoup plus importants qu’en France. Au-dessus de 7.900 euros (par an), le taux d’imposition est DEJA de 30% chez nous, alors qu’en France, il ne sera que de 5.5% jusqu’à 11.896 euros et de 14% ensuite (jusqu’à 26.420 euros). En Belgique, toujours, on atteindra 50% dès 34.330 euros. Source
En comparaison, la France ne connaitra qu’un impôt de 41% au-dessus de 70.830 euros. 

Voici un tableau comparatif entre France et Belgique :
De 0 à 7.900 €    25%                et  pour la France,  5.5% jusque 11.896 €
De 7.900 € à 11.240 €  30%    et pour la France, toujours 5.5 %   
De 11.240 € à 18.730 € 40%  et pour la France, 14%, mais jusque 26.420 €
De 18.730 à 34.330 € 45%     et pour la France, 30% jusque 70.830 € pour la partie supérieure à 26.420 € (sinon 14%)
Plus de 34.330 € 50%             et pour la France, toujours 30% jusque 70.830 € et 41% ensuite. 
En résumé, les français paient 5.5% d’impôts quand nous en payons 25% ou 30%, ils en paient  14% quand nous en payons 40% ou 45% et 30% quand nous en payons déjà 50% depuis longtemps !

On se demande où est situé le paradis fiscal et où est situé l’enfer socialiste parce que pour les revenus du travail, la France de François Hollande est plus libérale que nous !!!!

En outre et ceci n’est pas négligeable, les abattements pour personnes à charge sont également largement plafonnés en Belgique. Ainsi donc et suivant « Le guide du contribuable 2012 », la Belgique, encore une fois, n’est pas très généreuse. Le code des impôts prévoit, en ce domaine, une quotité exemptée d’impôt variant en fonction du nombre d’enfants à charge. Suivant ce principe, une certaine tranche du revenu net imposable ne sera pas taxée, en voici les montants :
1 enfant 1 400,00 euros
2 enfants 3 590,00 euros
3 enfants 8 050,00 euros
4 enfants 13 020,00 euros
Plus de 4 enfants 13 020,00 euros
Supplément par enfant 4 970,00 euros

Oui, vous avez bien vu (mais vous le saviez, si vous êtes imposé en Belgique), si vous avez deux enfants, vous aurez droit, en tout et pour tout, à une majoration du revenu non imposable de 3.590 euros quels que soient vos revenus. La belle affaire, si vous bossez comme un dingue ou que vous prenez des risques (avec votre argent)  et que vous gagnez très bien votre vie, vous serez victime, encore une fois, de l’éternelle politique du nivèlement par le bas voulu par le législateur belge. Tant pis pour vous, il fallait vivre ailleurs !

En France, le système est un peu compliqué, mais il est aussi plus favorable que le nôtre. Au départ, les taux sont déjà très largement moins pénalisants et, lors du calcul de l’impôt dû, on divise d’abord le revenu net imposable par le nombre de parts (le quotient familial qui sera, par exemple, de 3, si l’on est marié avec 2 personnes à charge) pour appliquer ensuite le barème progressif de l’impôt. Après cela, il reste à multiplier le résultat obtenu par le nombre de parts. Tout le monde aura compris que le but de la manœuvre sera de faire baisser la progressivité de l’impôt français (ce stratagème permet de descendre d’une ou de plusieurs tranches d’imposition) pour en faire bénéficier la famille. En France toujours, il existe aussi une déduction forfaitaire de 10 % sur tous les traitements et les salaires, certes, elle est plafonnée à 14.157 euros, mais ce n’est pas si mal que ça !

Voici le lien pour ceux que ça intéresse 
Impôt sur le revenu 
On pourra vite conclure que la France, même socialiste, est plus accueillante pour les salariés et les revenus du travail que ne l’est la Belgique « libérale », ce véritable arc-en-ciel politique dont Di Rupo Ier, véritable anti-chef ou non-chef consensuel  est si fier. J’ai regardé récemment l’émission « Le grand direct » à la télévision (j’y reviendrai plus loin) et, s’il y a bien deux choses qui reviennent de manière récurrente dans la bouche du premier ministre,  ce sont l’évocation du gouvernement à six et les palabres institutionnelles à huit, véritable archétype de la politique politicienne grotesquissime du pays,  cause réelle du consensus mou et de la non-décision permanente. Heureusement que de pareilles nullités, gonflées d’orgueil, de bêtise et d’ignorance ne sont pas à la conduite des entreprises du pays, ce serait beau !

Si ces pitres politiciens de tous les bords ont raison d’être fiers de nous, nous n’avons, quant à nous, aucune raison d’être fiers d’eux.

Pour en revenir au sujet, j’ai beau être un libéral et ne pas aimer le socialisme, je dois admettre la supériorité de la France en matière de taxation des revenus du travail, je le fais bien volontiers, n’étant ni borné, ni dogmatique, mais pragmatique, simplement pragmatique.

Mais, question essentielle, la France est-elle, pour autant, un modèle économique, non, elle ne l’est pas, loin de là et pour toutes sortes de raisons dont par exemple et pour ne citer que cela, la récente tranche d’imposition à 75% ou les frasques Montebourgeoises  qui feront dire à Bernard Tapie qu’Arnaud Montebourg  (ministre du redressement productif) a une vision nord-coréenne de l’économie. 

De toute façon, Je préfère très nettement la Suisse (qui réussit tout) à la France et à la Belgique et, s’il devait y avoir un modèle en Europe, ce serait bien celui-là ! 

Un mot d’explication encore sur la Belgique tout de même. Il est vrai que ce petit pays ne connait pas l’impôt sur la fortune, ni celui sur les plus-values, ce qui fera de la Belgique un paradoxe; pseudo paradis fiscal pour les très riches, c’est un enfer fiscal pour tous les autres…Cela ne veut pas dire, pour autant, qu’il faudrait taxer le capital ou taxer davantage les revenus du capital pour compenser une baisse des impôts, à intervenir ( ???), sur les revenus du travail. Les richesses se créent avant de se partager, l’économie est une dynamique entretenue par la force créatrice d’hommes qui entreprendront moins sous le poids démesuré des charges et des impôts. La réponse socialiste ou social-démocrate au problème de la taxation, avant d’être dogmatique ou parfaitement utopique, est surtout statique, absolument statique. Ces amoindris du bulbe rachidiens pensent toujours qu’il  faut prendre à droite pour donner à gauche, ils ne créent jamais de richesses, ils multiplient les pauvres. Ils partagent des parts de tartes et sont incapables d’imaginer une seule seconde qu’il faut d’abord augmenter la taille de la tarte et réfléchir, avant cela, sur les conditions qui conduiraient à ce résultat. Mais il est vrai aussi qu’on ne fera jamais d’un âne un cheval de course et, il faut bien le dire… Il y a fort peu de chevaux de courses en politique, seulement de lents canassons à la comprenette largement encrassée. 

La réussite économique sera toujours  et partout la conséquence d’un système où les impôts et es charges sont modérés pour TOUS et chacun. Ce n’est pas si difficile à comprendre et c’est possible, il suffit de voir ce que font les pays performants économiquement (dans mes textes, sur mon site et ailleurs). Ce qui m’agace, c’est quand la Belgique est prise pour un paradis fiscal par des gens que l’on abreuve d’une information tronquée, partiale et mensongère. Ici, comme en d’autres domaines, je croirai toujours dans le bon-sens, l’honnêteté intellectuelle et la vérité !

Ce que l’on ne dit jamais non plus (encore le mensonge ou l’ignorance entretenue), c’est que malgré le traitement favorable du capital et des revenus des capitaux en Belgique, le poids des impôts est globalement plus lourd chez nous qu’il ne l’est en France. Je ne donnerais qu’un seul indice (au plus haut, au mieux) pour illustrer ce fait, celui de la liberté fiscale donnée par le site « HERITAGE » ;  pour la Belgique il est de 44.8, tandis que pour la France il est de 53.8, donc 20% de liberté fiscale en plus, toujours en faveur de la France. On pourra aussi lire l’un de mes textes de juin dernier sur ce sujet ici: Article 
La Belgique est à l’image de cette Europe qu’on nous impose,  cette Europe faite de chimères, d’idiots et d’idioties. Récemment, j’ai suivi (un peu seulement) l’émission de Taddéi, « Ce soir ou jamais », c’était à pleurer. Jacques Attali défendait (sans surprise) l’euro et l’Europe, je crois même me souvenir qu’il disait lui-même qu’il était attaché à « l’utopie de l’euro »…Comprenne qui pourra. Attali se disait aussi « homme de gauche », c’est son droit et tout le monde le sait. Tout le monde sait aussi qu’il est brillant, mais s’il m’agace souvent par des prises de positions dogmatiques, il finit aussi par m’amuser parce que comme il est incontestablement intelligent, il se rend compte de ses propres contradictions. La reconnaissance de l’utopie de l’euro en est un bon exemple. Oui, l’euro est une utopie constructiviste, il le sait, il le dit (maintenant !), mais comme il reste dogmatique, à l’image de toute cette gauche prétentieuse et imbécile, il s’accroche, malgré tout,  à cette utopie. Pourtant ; « errare humanum est sed perseverare diabolicum », mais Attali ne doit pas comprendre le latin et Il se dit sans doute que « faute avouée sera à moitié pardonnée », il joue alors sur les deux tableaux en mettant un pied également chez les détracteurs de l’euro. Comme ça il pense qu’il aura raison quoiqu’il arrive, en cas de réussite ou de l’échec  définitif de l’euro. Esprit complexe ou opportuniste, qui peut le dire, je ne sais pas !

Il devrait pourtant savoir (il le sait !) que la monnaie est une conséquence et non une cause et qu’on ne crée pas une Europe forte en imposant, arbitrairement et  en amont,  à une immense diversité de pays une monnaie artificielle qui ne représente rien sinon la volonté vaine et stupide de ceux qui veulent maintenir les dogmes dans le mépris des réalités humaines et économiques. Cet euro est une ânerie, une illusion, un mirage comme l’est cette Europe administrative faite d’apparatchiks et d’oligarques fort contents d’eux-mêmes. Pensée unique, dogme, bêtise, aveuglement, condamnation de l’effort et de la réussite, absence d’une géopolitique cohérente, réécriture de l’histoire, effacement de nos valeurs,  perte de notre civilisation, remplacement de notre population, perte de notre identité en tant qu’homme ou femme (avec l’homoparentalité), nivèlement par le bas (pour ne citer que cela !) ; voilà la description de notre vieux continent. Hélas, la récente élection d’Obama aux USA ne va pas nous tirer vers le haut, j’attendais une Amérique retrouvée avec Romney qui nous aurait réappris le sens des valeurs, des réalités, des libertés et qui nous aurait rendu le gout de la réussite, ce ne sera pas le cas, nous ne volerons plus jamais comme des aigles, nous gratterons le sol comme des poules et ramperont misérablement, les yeux dans le sable, comme le plus idiot des vers de terre !!

Il y a les bâtisseurs de civilisations, les grands hommes, les visionnaires, ceux que l’on voudrait suivre dans l’enthousiasme et la joie, parce qu’ils nous galvanisent, par leurs idées, leur savoir, leur vision, leur intelligence, leur compréhension des choses et des hommes, ensuite, il y a les autres, les petits boutiquiers opportunistes sans envergure, aveugles, sourds, écervelés, sans charisme qui tiennent l’Europe de leurs mains molles et peu certaines. Ceux-là, ils sont bien là, ces personnages falots, grotesques et imbus d’eux-mêmes qui s’accrochent à leurs privilèges et à leur pouvoir. Ils nous donnent des leçons stériles, sans fondements, mais nous ne voulons ni les suivre, ni les écouter, ni les entendre parce qu’ils n’ont rien à nous apprendre et rien à nous dire. Nous nous contentons  seulement de les subir…Mon Dieu, faites qu’ils se taisent  et surtout qu’ils partent!

Yves de Kerdel dans « Valeurs Actuelles » Lien , sous le titre ; « Où sont les hommes d’Etat » écrira : « De la même manière lorsque Philippe Séguin s’est opposé au traité de Maastricht, à la différence d’une grande partie de la droite, il a su exprimer une vision, briser le mur de la pensée unique et éprouver ce sentiment de solitude, mais sans jamais compromettre le sens de l’intérêt général. Et vingt ans après, les déboires de l’euro, la faillite de la gouvernance européenne et les impasses des sommets bruxellois à répétition lui donnent chaque jour davantage raison.

Où sont donc passés les hommes et les femmes d’État qui sont prêts à redonner de la crédibilité à la parole politique, qui sont capables d’avoir une vision pour notre société, entre un monde qui n’en finit pas de mourir et un autre qui n’arrête pas d’émerger ? Et surtout qui sont prêts à tout pour enrayer le déclin de la nation France. C’est-à-dire de ses valeurs, de son économie, de sa culture, de son rayonnement et de sa souveraineté. Personne ne peut dire aujourd’hui où ils sont, d’où ils viendront et comment ils s’imposeront ».

Pour en terminer, je citerais deux exemples de personnages célèbres et remarquables qui ont préféré la Belgique à la France pour raisons fiscales sans doute (et encore, pour le second que j’évoquerai, ce n’est pas si évident). Le dernier en date était Gérard Depardieu que j’aime bien depuis longtemps, comme vous tous vraisemblablement. Ainsi donc et sans entrer dans la polémique importante sur le sujet, voici que notre très célèbre Gégé en prend plein la tronche et de toutes parts, pour sa fuite en Belgique, d’une part et pour les propos qu’il aura tenu dans une lettre adressée au premier ministre français. Qu’il cherche la voie la moins imposée ne me choque absolument pas, au contraire. En effet, quelle arme avons-nous face à l’arbitraire des gouvernements en place, sinon celle de partir si nous ne sommes pas d’accord avec eux. Cela me semble élémentaire, dans le cas contraire, nous serions mariés à vie avec des idiots dogmatiques susceptibles d’inventer des taxes à 100% au nom, surtout et essentiellement, de leur incompétence à gérer les finances de l’Etat suivant un modèle juste (pour tous) et efficace. Le modèle dont les gouvernants se réclament, sans le savoir ou sans le dire, existe déjà, c’est un modèle indigne, crapuleux et assassin, il s’appelle le bolchévisme qui a aussi construit des murs pour éviter aux peuples de partir et des prisons épouvantables pour héberger les récalcitrants. Les russes l’ont connu jadis, les nord-coréens le connaissent encore aujourd’hui…Si les dirigeants actuels français veulent tendre  vers ce modèle, c’est leur triste choix, mais ils doivent accepter que tous ne l’ont pas fait et cela s’appelle ; la démocratie que la gauche qui ignore la liberté individuelle n’aime pas, vraiment pas, quoiqu’elle en dise !

Ensuite on reprochera aussi et même à droite au très célèbre Gégé de menacer de rendre son passeport français. Or ce geste est une réponse évidente au premier ministre français qui l’a traité de minable. Or, selon moi les gouvernants n’ont pas tous les droits et certainement pas celui d’insulter ses ressortissants. L’honneur de la France est d’abord dans les mains du gouvernement avant d’être dans celles de ses citoyens. Un chef de gouvernement qui agit comme Ayrault manque d’abord lui-même de sens de l’honneur à la France et aux français. C’est lui qui insulte la France et qui est indigne, complètement indigne de sa charge. Depardieu, en l’espèce, est la personne offensée et, comme l’usage n’en est plus à la pratique du duel, il aura choisi de rendre son passeport français. C’est son droit et c’est surtout son choix, tant pis si le gouvernement et tous les pisse-froids de la planète ne le comprennent pas. Moi, je n’ai qu’une chose à dire : Bravo Gégé !!


Un autre personnage célèbre, Bernard Arnault qui est à la tête du groupe LVMH, aura été cité récemment dans un contexte similaire. Sa faute, ce serait, nous dit-on, d’avoir choisi la nationalité belge. Ceci lui a valu, à lui aussi, le privilège d’être traité, à la quasi-unanimité, d’évadé fiscal par la presse et les médias. La Belgique passait, cette fois-là aussi (à tort), pour un paradis fiscal pour un  public non-averti. Y-en-a marre de toutes ces fausses interprétations !!!

En fait et en droit d’ailleurs, il faut savoir que la nationalité ne crée absolument pas l’obligation de l’impôt en Europe, le critère retenu étant le domicile. Bref, en fiscalité, c’est le lieu de domicile qui prime et non pas la nationalité. Quels sont les desseins de Monsieur Arnault, je ne sais pas et je m’en fiche, il est libre comme Gérard Depardieu d’organiser sa vie comme il le souhaite, même si cela devait déplaire aux incapables qui nous gouvernent.  On pourra lire une des rares sources bien informée sur le sujet ici Article 
Fait autrement scandaleux, les gouvernants et les médias français tapent sans se gêner sur les exilés présumés fiscaux, mais ne pipent pas mot sur les ressortissants du Qatar qui investissent à tour de bras en France (ou ailleurs) et qui bénéficient d’une convention fiscale, modifiée en 2009, prévoyant un régime  préférentiel dont notamment une exonération de taxation sur les plus-values immobilières Article 
Il existe donc bien, une fois encore, une politique de deux poids et de deux mesures, en faveur des uns et au détriment des autres. En effet, quand certains ne paient pas de taxe qu’elle est la justification raisonnable ou équitable pour que les autres en paient ? 

Réponse : Il n’y en a pas évidemment !

Je disais plus haut, revenir sur Di Rupo lors du Grand direct à la télévision, j’y reviens maintenant.

Je regarde peu les émissions politiques belges, j’ai regardé celle-ci et j’y ai retrouvé la raison de mon ennui passé. Notre premier ministre était en fait invité  à une aimable « tea-party » où il n’y avait pas le moindre contradicteur. L’homme était donc souriant, aimable, sympathique…Normal, il n’avait aucun adversaire, aucun journaliste digne de ce nom, en face de lui pour le contredire,  alors il s’est enfermé dans un long monologue auto-satisfait, peu convaincant  et largement  soporifique. Il a survolé les problèmes de loin et il est surtout resté dans le verbe si cher à cette gauche utopiste et tellement éloignée de toutes les réalités.

Il a d’abord voulu nous faire pleurer en nous avouant que sa charge était terrible, très lourde et très difficile parce que, nous dit-il, même quand il dort, le pauvre homme continue à penser à ses dossiers. Voulait-il qu’on le plaigne ?

Ne sait-il pas (non, il l’ignore) que tous ceux qui ont des responsabilités réelles (pas théoriques comme lui), surtout les indépendants et les petits patrons qui paient de leur poche les erreurs qu’ils commettent et le prix des âneries que pond régulièrement le gouvernement, dorment mal, sont inquiets ou se rendent parfois malades tellement la vie est difficile, aléatoire et rendue arbitraire par la politique économique inepte conduite par la Belgique et l’Europe des Nuls dont il est responsable. Peu importe, l’homme est fier et heureux de son bilanMoi je ne le suis pas et ce n’est pas une surprise, qu’a-t-il fait de remarquable, rien strictement rien, il est resté dans la continuité et la mollesse socialiste et social-démocrate. 

D’après RTL, ce gouvernement a dû faire face à la réforme de l’Etat, la scission BHV (on s’en fout !!),  aux élections communales et provinciales, sinon il était en danger (on s’en fout aussi !), il a dû également faire face au défi budgétaire  en trouvant 18 milliards d’euros (dans les poches des citoyens !) malgré les mauvaises perspectives de croissance (évidemment quand on pratique le socialisme, croissance et reprise ne sont pas au rendez-vous !), il aurait encore dû trouver des solutions en faveur de l’emploi, mais les divergences au sein de la coalition gouvernementale n’ont pas permis d’établir de politique claire et efficace (moi j’appelle ça un échec !!!), enfin  le gouvernement doit poursuivre la sixième réforme de l’Etat (les structures inutiles, ils aiment ça les politicards archi-nullards !!), loi de financement et transfert de compétence (en fait, dépenser et partager ce que créent les autres, les braves belges que nous sommes !!!) Video 

Bref, pour ma part, je vois en Di Rupo et son équipe de « gagnants » du vide, un vide sidéral, il n’y a vraiment pas de quoi être fier. Comme me dit souvent un ami très cher, les politiciens sont comme les idiots, ils sont incapables de régler les problèmes qu’ils créent eux-mêmes. J’ajouterais ;  Comme ils tournent en vase clos, les solutions ne viennent pas et ne viendront jamais !!!

La RTBf ne dira pas autre chose, elle ajoutera  même que la situation économique s’est encore dégradée et que le chômage a progressé malgré l’objectif du gouvernement de faire progresser de cinq point le taux d’emploi dans notre pays. La RTBF parlera d’échec et de contre-performance pour le gouvernement(et ce n’est pas moi qui le dit !). Donc, toujours pas de quoi être fier Monsieur Di Rupo ! le chômage a encore progressé chez nous
Article 

A part ça, Di Rupo est fier d’avoir sorti le pays de la crise, mais il oublie de préciser ;  La crise politique dans laquelle ces idiots nous ont plongés eux-mêmes  (rappelez-vous, ceux qui créent les problèmes sans les régler !), il parle peu ou pas de la politique parfaitement imbécile qui a conduit à taxer les voitures de sociétés  de façon tellement absurde que les prix des voitures d’occasion se sont effondrés sur le marché, tandis que les carnets de commande de véhicules neufs ont fondu comme neige au soleil. Que croyait-il, que le belge allait payer des sommes astronomiques pour faire plaisir au gouvernement. Il pense aussi que l’argent nous pousse sur le dos comme il pousse sur le dos de ces politiciens véritables parasites et planqués du système ? 

Il lui fallait, ici encore un rappel à la réalité, mais, faites-moi confiance, ce sera comme pour tout le reste, il oubliera et tout le gouvernement oubliera avec  lui, c’est tellement plus commode !

De toute façon Di Rupo restera dans la chansonnette, il fera, avec le sourire, sa pleureuse, il est très fort dans ce petit jeu qui consiste à se cacher derrière un nuage de fumée en invoquant éternellement et sans cesse son gouvernement à six (donc ingouvernable) et la partie à huit qu’il faut jouer dans la crise institutionnelle. Lui, déclare qu’il défend tous les belges (ce n’est pas gentil pour les autres !!) et il sous-entend sans doute qu’il est seul dans ce cas….C’est ce que je comprends de son petit jeu d’anguille qui nous glisse dans les doigts. Ce qui me console c’est qu’il dira avoir pour objectif majeur l’emploi (qui se dégrade !) et la compétitivité….mais avec la crise internationale ce n’est pas facile, nous dit-il (la faute des autres, toujours la faute des autres !). Enfin tant qu’il fait du mieux qu’il peut (à six toujours !), c’est ce qu’il dit, nous voilà rassurés !

Il invite également les patrons à participer à l’effort parce que ce n’est pas uniquement au gouvernement de prendre des mesures, chacun doit mouiller sa chemise et…crouler sous les charges et les impôts. Je crois que le bonhomme nous prend pour des cons.  Il nous assure que la compétitivité n’est pas seulement une affaire de charge salariale (s’il le dit, lui qui n’a jamais engagé quelqu’un avec ses sous !), mais également de recherche scientifique, d’innovation et de formation. Il ne sait pas encore que la grosse partie des emplois se trouvent chez les indépendants ou dans les petites PME et ceux-ci, crèvent par les charges, dont et surtout des charges salariales. Il ne sait pas de quoi il parle, il défend simplement un modèle économique inepte, il n’y connait rien et il ne veut pas lâcher les chimères qui le guident. 

Enfin, trêve de bavardage, il est content, si content d’avoir sauvé la Belgique, cette Belgique qui parle trois langues, comme si elle en était, par ce fait, ingouvernable !

Quel pénible bonhomme, a-t-il seulement jamais entendu parler de la Suisse, ce pays où tout fonctionne (je le rappelle souvent) et où l’on parle justement trois langues également. La réponse doit être ; non, il n’en a jamais entendu parler sinon il n’aurait pas l’audace de se cacher derrière un si pauvre, un si mauvais alibi !Quel culot, il ose tout, Audiard avait raison ceux qui osent tout ne sont pas précisément les plus intelligents, mais je ne veux pas être trop grossier et je ne citerai pas Audiard à la lettre, même si tout le monde aura compris, il y a des non-dits qui valent autant que ce que l’on pourrait dire ou écrire.

Si le baratin du premier ministre ne valait déjà pas un pet de lapin sa conclusion valait, à elle seule, qu’on se farcisse le bougre pendant plus d’une heure.

En fait, conclut-il, si tout va mal, c’est parce qu’il subsiste un immense  problème, la crise économique de la zone euro et de l’Union européenne. La responsabilité des institutions financières et des banques est énorme. Si nous avons tant de difficultés sur le plan économique et social, si nous subissons la crise, c’est parce que le système bancaire a failli à ses devoirs et je plaide pour que l’on scinde le dépôt des citoyens et la spéculation. 

Tout ça pour ça….La montagne accouche d’une souris. Tout le monde sait ce que je pense de la crise financière qui n’existe pas sauf dans la tête de ces malades socialo-bobo-gaucho-corniauds qui n’y connaissent rien du tout, tout le monde sait aussi ce que je pense de l’euro, de l’Europe et tout le monde enfin sait aussi ce que je pense de cette politique économique inepte que conduisent, presque sans exception, tous les pays européens. Di Rupo est incapable de remettre en cause l’ineptie de sa politique économique, il ne voit rien, ne comprend rien, il met les fautes sur les autres, c’est normal, ils le font tous, dans ce monde d’incapables et de planqués. L’important, pour eux est de durer, de rester aux commandes, de se goinfrer du travail des autres, je n’aurais pas les mots qu’il faudrait pour dire ce que j’en pense parce que ma colère ne pourrait contenir la grossièreté qui s’échapperait inévitablement de mon esprit et de mes doigts attachés au clavier qui écrit. Je ne dirai qu’une seule chose : Quelle bande de nuls et d’incapables !
Pourtant le déclin est là, il est là, devant nos yeux, même L’Amérique plonge avec Obama, mais l’Europe la précédait déjà dans ce plongeon, c’est non seulement terrible, mais c’est surtout très grave, vraiment très grave parce que le modèle européen (socialiste) a été adopté par les USA et ce modèle inepte entrainera toujours avec lui les déficits, la pauvreté et le chômage.

C’est comme ça, on n’y peut rien la culture du mensonge et la démagogie bon marché produisent partout les mêmes effets, l’inversion des valeurs et le rejet de tout ce qui fait une Nation riche, forte, intelligente et équilibrée. C’est un cercle vicieux, un cercle que l’Europe connait très bien, cette Europe lourde et dirigiste qui tend la main vers les pays membres pour tenter de leur extorquer  1000 milliards d’euros, soit un accroissement de 25% de son budget…une paille, une toute petite paille pendant que les populations se serrent la ceinture. Mais il parait que le peuple aime bien ça, quand on le lui demande, il ne voudrait pas se débarrasser de l’Europe ou de l’euro, ce peuple est atteint d’une sorte de syndrome de Stockholm adapté à la politique et à l’économie. Quelle autre raison pourrait-il y avoir sinon ?

Si, j’en vois au moins une, la peur du changement et de l’inconnu, ils ne veulent pas lâcher ce qu’ils connaissent (ou subissent !), ils sont habitués à l’euro et ils sont maintenant persuadés que sans lui ce serait la catastrophe. Mais, alors, que faisions nous avant 2002, ce n’est pas si loin, étions nous si malheureux et l’Europe alors, est-elle, dans sa forme actuelle, tellement nécessaire, j’en doute !
Il suffit de demander aux Suisses qui s’en tirent 100 fois mieux que nous, ce qu’ils en pensent !
Les idées de la gauche ont fait tache d’huile, elles se répandent facilement auprès d’un électorat de base qui préfère la facilité, la paresse, la chasse aux riches (donc aux minorités, si ce n’est pas de la démagogie, ça !), la redistribution, le laxisme et qui méconnait également les règles économiques élémentaires et le bon-sens.

Aux USA, nous dira Guy Millière sur Dreuz.info, l’électorat féminin vote très majoritairement démocrate parce que  l’avortement libre et gratuit semblait infiniment plus important à nombre de femmes que le plein emploi et la croissance.

Les non-valeurs de la gauche nous font plonger vers le néant, la bêtise et l’oubli de notre civilisation. Cela porte un nom, un nom simple;  La décadence !

En Europe aussi, on nous endort avec des problèmes secondaires (par rapport à l’économique qui gère tout le reste, même si on peut le déplorer) en sorte que la plupart des femmes ou des hommes se fichent de la croissance et de l’emploi, leurs priorités sont ailleurs, tous comptent sur les autres, uniquement sur les autres pour créer les entreprises et les emplois, chacun vit dans l’immédiat, son  petit immédiat sans comprendre que sans « ces autres » qu’ils n’aiment pas, il n’y aurait, ni entreprises, ni emplois, ni richesses, ni petit immédiat.

Toujours aux USA, les sondages révèlent que la population américaine tiendra les républicains pour responsables si la chute depuis la « falaise fiscale » a lieu, les sondages révèlent qu’un nombre croissant d’Américains se déclarent séduits par le « socialisme ». Chez les démocrates, le nombre de ceux qui se décadent favorables au socialisme atteint 45 pour cent, et plus on descend vers les couches les plus jeunes, plus les chiffres sont élevés Dreuz
Quand on goute au socialisme, on n’en sort jamais ou très difficilement  !!!

Le problème, le socialisme agit comme une véritable drogue, il est difficile, très difficile de s’en défaire et  il corrompt les populations et les gouvernants. Les premiers y sont attachés et en vivent mal, mais les seconds, s’ils y sont attachés c’est parce qu’ils en vivent bien, qu’ils en vivent même très bien…

Alors pourquoi changer une recette qui plaît à la majorité même quand elle ne fonctionne pas !!!

La solution, il n’y en a pas, les gens comprendront quand ce sera trop tard, grecs et espagnols nous en donnent déjà un petit aperçu. En clair, quand ils n’auront plus à bouffer, ils se réveilleront, mais ça, cela s’appelle…la Révolution.

Et…les Révolutions arrivent quand tous ont, auparavant, refusé d’écouter, de comprendre et de réfléchir !

Retour à ma dernière anecdote : En novembre dernier, j’évoquais dans un texte, mes supposés déboires  avec  des écoutes téléphoniques Article , j’écrivais aussi : « Nos  gestes et nos actes nous suivent ». Alors comme je suis rationnel et correct avant tout, j’avais envoyé le message suivant à la réalisatrice de télévision que je nommais « Mata Hari » dans mon exposé. Voici ce message qui date du 16 novembre 2012.

Objet: L'autre voie
Envoyé: 16 nov. 2012 12:56

Comment allez-vous. Je ne vous envoyais plus mes derniers textes, je pense que cela ne vous intéresse pas. Ce serait votre droit. Mais voici mon dernier tout de même, je parle de vous sans vous citer. Vous êtes Mata Hari. J'espère que ça vous amusera. Je vous ai trouvée sympa, je crains que vous me preniez pour une espèce de Romney, un facho en somme. Mais je ne suis qu'un libéral formé à l'économie, au bon sens et qui a créé près de 600 emplois. Le genre de type qu'on déteste et à qui on taille un costard de la droite extrême. Sans rancune et à jamais sans doute puisque je constate que vous ne cherchez pas le contact malgré le grand intérêt des débuts. Cordialement. 


Nous sommes le 18 décembre 2012, je n’ai toujours pas de réponse, pourtant, si j’avais été mis en cause, même de façon anonyme, personnellement, j’aurais réagi poliment et gentiment pour dire très simplement et très naturellement que j’étais droit dans mes bottes. Elle ne l’a pas fait, curieux tout de même !

Or selon moi et selon l’expression consacrée : « Qui ne dit mot consent ! ». CQFD. A chacun de juger et pendant ce temps….On laisse libre cours à un parti du nom d’Islam qui veut imposer la charia (en totale inadéquation avec la démocratie) en Belgique et les pouvoirs publics trouvent ça normal. Chercher l’erreur. J’écrirai sur le sujet une autre fois, mais je suis scandalisé.
En conclusion, je dirais, qu’on nous ment tout le temps et à tous les propos par idiotie et par opportunisme surtout. Nos misérables gouvernants n’ont aucune carrure, aucune vision et pourtant la Grandeur est avant tout une vision.

Chaque jour, les faits, gestes et paroles de ceux qui nous gouvernent nous renvoient à la figure l’image évidente de la décadence de notre civilisation. Pourtant, si j’aime la rigueur, le travail bien fait, la culture de la réussite et de l’effort, le partage dans l’efficacité, Il n'y a rien que je n'aime plus que la liberté et rien que je ne craigne plus que le déshonneur...