La liberté fout le camp, les parasites restent

L’Europe va mal et c’est uniquement dû à l’incurie et à la bêtise de nos dirigeants

Posté par ATB le 5 février 2014

Préambule


Je tiens d’abord à remercier tous ceux qui me lisent, m’écrivent, me téléphonent, me passent de l’information (ou des blagues de circonstances), me soutiennent, m’encouragent, me félicitent et me demandent de continuer cette quête de vérité, ce combat qu’un jour, j’ai entrepris tout seul, dans mon coin avec l’aide unique de mon chat. Si je connais la plupart de ceux qui me contactent, je ne connais pourtant pas tout le monde, je sais aussi que tous n’ont pas le temps de tout lire ou de réagir, alors je peux apprécier le poids d’une seule réponse parmi celles, beaucoup plus nombreuses, qui ne sont jamais formulées mais que je devine derrière ces mots qui ne sont pas prononcés ou jamais écrits.

Je ne travaille pas pour un salaire ou pour être reconnu, même si dans l’inconscient des hommes, un travail non payé est un travail sans valeur. Vous êtes ma reconnaissance et ma motivation, sans vous, j’aurais jeté les gants depuis longtemps parce que, simplement, l’on ne peut vaincre seul contre tous.

Je défends seulement la Liberté, je ne défends rien d’autre parce que sans liberté, il n’y a pas d’espoir, pas d’issue, pas de rires, pas de projets, aucunes perspectives et finalement pas de vie !

Or j’aime la vie, peut-être parce qu’elle passe, mais ce jour-là, nous n’aurons pas tout perdu, il restera les idées, celles que nous avons défendus avec notre tête, notre cœur ou nos tripes et pour lesquelles quelquefois nous nous sommes battus armés d’un fusil, d’un livre ou d’une plume !

Les faits maintenant !

Michel Barnier a survécu, le ridicule ne tue pas, ouf !

En juin 2012 je vous parlais de Michel Barnier et j’écrivais ceci: « j’entendais que Michel Barnier, commissaire européen, voulait clôturer, lui-même, le dossier d’un dépôt de brevet européen. Pourquoi cet empressement, me direz-vous ?
La réponse est simple ; ce sujet pourtant essentiel, censé être à la base d’une Europe économique intelligente n’a pas encore été traité définitivement. Il voudrait sans doute, lui aussi, se parer des plumes du paon (normal en politique !). Attention, ça va faire mal, très mal, le dossier traîne seulement depuis trente ans. Vous avez bien lu…trente ans !
Une équipe d’entrepreneurs aurait réglé le problème en dix minutes, pas eux, il leur faut trente ans, et un commissaire européen gagne près de 25.000 € par mois. A ce tarif, l’incompétence est très bien payée. Mais restez zen les gars, restez zen, tout va bien, on ne se fiche pas de nous. Y- a- qu’à raquer pour les nuls, c’est normal, on appelle ça le sens de l’histoire. Moi, ça me reste en travers de la gorge et j’appellerai ça le mauvais sens d’une très sale histoire…
 ».

Alors, quid de ce « projet ambitieux », je ne sais pas et je m’en moque, je n’ai pas confiance en ces gens-là et je ne me fais plus aucune illusion à leur sujet. Ce sont de simples opportunistes prétentieux à l’égo surdimensionné qui s’imaginent, dès leur plus jeune âge et sans avoir la moindre expérience, qu’ils seront capables de conduire les affaires d’un pays entier. Or, ils ne savent rien faire (il suffit de regarder l’état dans lequel ils ont mis l’Europe) sinon pratiquer exclusivement une politique politicienne. 

Barnier ne fait pas exception à la règle, il en est même un des exemples types : Conseiller général en 1973 à 22 ans (quelle expérience avait-il ?), chargé de mission (cabinet Mazeaux) à 23 ans (!), conseiller technique de cabinet à 24 ans, il sera secrétaire d’Etat au Commerce et à l’Artisanat à 26 ans (!!!!!), ensuite député puis Président du conseil général de Savoie, ministre de l’environnement, ministre délégué aux affaires européennes, sénateur de la Savoie, Commissaire européen à la politique régionale, ministre des affaires étrangères, ministre de l’agriculture et de la pêche, député européen et enfin Commissaire européen au marché intérieur et aux services, rien que ça !!! (Source Wikipedia) 

Donc il a fini ses études en 1972 et sans avoir jamais réellement travaillé (la politique n’est pas un travail !) ou sans avoir jamais rien fichu de concret (comme créer des entreprises, des emplois ou s’être frotté à la concurrence ou au marché) « on » le fera cinq fois ministre ou secrétaire d’Etat et deux fois Commissaire européen. Où est la démocratie là-dedans, on se le demande, pour ma part je n’y vois que le jeu misérable des partis politiques par ailleurs largement subventionnés par une hémorragie d’argent public, il faut le savoir également. Rappelez-vous aussi que pour « écarter le pouvoir de l’argent » de la politique, il existe également des règles strictes de financement des partis. Ces règles ont une fois encore favorisé les partis en place au détriment des nouveaux venus puisque le système veut que les partis soient financés en fonction du nombre d’élus et des votes obtenus. Dans la pratique les partis traditionnels prennent des dizaines de millions d’euros d’argent public et ceux qui essaient de se lancer rien du tout. Voilà un truc pour interdire la concurrence en politique qui fonctionne très bien ! 

Comme, en outre, ces petits nouveaux n’ont pas davantage accès aux médias subsidiés par le pouvoir, cela leur laisse vraiment peu de chance de percer (De 2009 à 2011, l’Etat français a versé 5 milliards d’euros d’aide à la presse pour s’assurer de son « indépendance »). Quand un petit nouveau réussit tout de même à sortir du rang et à obtenir un élu, à la première occasion, une commission spéciale constituée d’élus concurrents décide d’annuler purement et simplement la dotation publique légalement obtenue par le résultat des urnes. C’est ce qui est arrivé au PP de Modrikamen comme je l’expliquais en décembre 2011 par ces mots : 

« D’ailleurs, à ce propos, il faut aussi savoir que le PP de Modrikamen qui avait tout de même obtenu +/- 180.000 voix (source Wikipédia) à la chambre et au sénat avec l’élection d’un seul député s’était vu attribuer une dotation publique de 430.000 €. Suite à la défection de son seul député des rangs du PP, le parti avait ensuite perdu la totalité de sa dotation publique. Or cette dotation est également calculée en fonction du nombre d’électeurs et ceux-là, jusqu’à preuve du contraire (prochaines législatives), ne se sont pas envolés. Cette dotation est attribuée en fonction des résultats d’une élection à un moment donné. Ces résultats sont ce qu’ils sont et le désaccord entre un élu et son président de parti ne les change pas. L’idée du législateur étant, on suppose, d’évaluer la légitimité d’un mouvement politique au moment d’une élection. Le PP ayant acquis cette légitimité, il était normal de lui accorder cette dotation conformément à la loi. Lui retirer cette dotation plus tard et avant de nouvelles élections lui supprime également arbitrairement et de facto cette légitimité acquise pourtant par les urnes. Ce tour de passe-passe inavouable est un procédé dictatorial, à l’image de notre particratie, qui n’a de démocratique que le nom.
Au-delà de ça, il faut savoir que c’est aussi une commission parlementaire (composée d’opposants au PP) qui a décidé de supprimer la dotation du PP. Dans les faits, les opposants ont tué la concurrence dans un beau geste démocratique et, selon eux, vraisemblablement « politiquement correct ». L’idée que je me fais de la démocratie n’est pas celle-là, mais il paraît qu’en politique tout est permis et la formule n’est pas de moi !
Pour ma part je n’attends pas de leçons de ces gens-là ». 

De telles pratiques nous indiquent clairement que nous sommes dans une véritable dictature des partis, nous ne sommes certainement pas dans une démocratie digne de ce nom, quoiqu’en disent les oligarques au pouvoir.

Je rappelle aussi ici les propos que j’avais tenus sur mon site en mai 2013 : « l’argent des partis est une véritable mine d’or,88 millions d’euros sur lesquels ils sont bien assis , dépendant à 80 % de l’argent public, ils sont aussi tancés par le Conseil de l’Europe pour contrôle déficient de leurs comptesils n’ont pas l’intention de changer une formule qui gagne ». Bref, le système politique belge est un système mafieux et ceux qui en vivent ne veulent pas le changer je n’ai aucune gêne à le dire !

Pour en revenir à Barnier et comme je suis curieux, j’ai tout de même été farfouiller pour voir où en était ce fameux brevet européen. Eh bien, vous ne me croirez peut être pas, mais, ils y sont arrivés en décembre 2012. A l’époque, en juin 2012, j’avais pris cette clique de politiciens et de fonctionnaires européens pour des crétins et des incapables, je confirme aujourd’hui ma position. Il aura donc bien fallu à ces minables surpayés plusieurs décennies pour accoucher d’un modeste brevet unitaire européen. Heureusement qu’ils n’étaient pas en charge de découvrir la pénicilline, dans 3.000 ans nous serons toujours à attendre le résultat. Croyez-vous, pour autant, que le dénommé Barnier soit honteux de tant d’inefficacité, mais, non, pas du tout, il est tout content, il est même très fier de lui, il dira : « Je me réjouis que le Parlement Européen et les Etats-membres soient parvenus à un accord, attendu depuis tellement de temps. Cette décision est historique car il nous a fallu plusieurs décennies pour y arriver   (il le dit lui-même sans se rendre compte de l’énormité de cet aveu- note de ATB)». Il ajoutera : « Mais surtout avec cet accord dont la portée est considérable, le Parlement Européen et le Conseil apportent une contribution décisive à la mise en œuvre de l’agenda de la relance de l’économie et de la croissance ». Franchement, ce type est grotesque, que pense-t-il, que les entreprises ont besoin de lui pour créer de la croissance, eh bien non, elles ne demandent que la liberté d’agir, en outre elles n’ont pas les moyens d’attendre des décennies pour vivre, survivre et faire vivre les autres. Elles subissent la politique et les pitres qui en sont les acteurs, sans plus ! La politesse m’interdit de dire ici ce que je pense de Barnier et de ses semblables, mais je n’en pense que du mal, beaucoup de mal, ce sont des parasites absolus, de simples ânes qui se prennent pour des phénix, c’est pitoyable, vraiment pitoyable, qu’ils aillent tous au diable !!

Trente ans pour mener un projet si simple à bien
. Imaginez-vous vous rendre, dans le privé, chez un professionnel quelconque pour lui confier un dossier et que celui-ci vous réponde qu’il lui faudra au moins trente années de délai et qu’en outre cela vous coutera un bras prétextant qu’il a 766 associés (le nombre de députés européens) et 55.000 employés (le nombre de fonctionnaires européens) qu’il faut bien payer !!! Que ferez-vous d’autre, à part lui botter sérieusement les fesses et vous barrer à la vitesse de l’éclair ? Rien bien sûr et vous auriez raison.  Mais à « l’Europe des parasites et des profiteurs » on trouve ça non seulement normal, mais, en plus, on est très fier de soi. Quelle tartufferie, ce sont franchement des martiens, des extra-terrestres et des andouilles qu’il faudrait virer à grands coups de lattes dans l’arrière-train !!! 

Soit, mais, au vu de ce qui vient d’être dit sur la « carrière » de Barnier on est en droit de se poser une question : Pourquoi lui et pas vous ? Parce que les partis politiques dominent totalement et perfidement notre société. Leurs responsables désignent qui sera présent sur les listes électorales et à quelle place aussi il apparaitra.  Ils décident également de qui sera candidat pour la chambre, le sénat ou le parlement européen. Dans la réalité, une poignée d’hommes politiques (ce ne sont pas la finance ou les banques) placent leurs pions aux commandes du pays et de l’Europe. Comme ils tiennent en mains également les principaux médias qu’ils subsidient largement avec l’argent public (encore l’argent des autres), le débat d’idées n’existe pas et le personnel politique ne se renouvelle pas davantage. Une caste de politicards professionnels sous-formés, sans expérience concrète et sans vergogne verrouille tout à son profit unique, nous sommes donc bien dans une dictature des partis, nous ne sommes pas du tout en démocratie, il y a juste un nuage de fumée pour en donner l’apparence. Quid en Belgique ? C’est la même chose, les Reynders et autres Michel ont un profil identique à celui de Barnier, je l’écrivais ici.

Ces gens sont ridicules et, comme le ridicule ne tue pas, Barnier, Reynders, Michel et consorts se portent comme un charme, tant mieux pour eux !

Michel Barnier remet ça

Si je viens de vous parler de Michel Barnier, c’est parce qu’il a de nouveau sévi avec l’audace et le sans-gêne qu’on lui connait…. 

Bruno Bertez écrira le 13 décembre dernier : « Banques, la spoliation des déposants est décidée, un accord historique ! »

Il poursuivra : « Dans la plus grande opacité, sans tambour, sans trompette, les fonctionnaires européens viennent d’instituer la possibilité et même l’obligation de spolier les déposants auprès des banques en cas de faillite ou de difficultés. La difficulté se définissant comme une crise systémique. Par exemple, une chute de 40% des marchés financiers comme celle que l’on a connue en début de crise pourra, et même peut-être devra, déclencher le processus. »

« C’est en effet un accord historique infâme et scélérat. Il a été obtenu sous la conduite du Français « de droite » Michel Barnier ; lequel Michel Barnier est assisté de son conseiller spécial, l’ancien communiste rédacteur du Programme Commun de la Gauche, l’économiste communiste Philippe Herzog. Comme quoi il y a quand même des convergences qui ne sortent pas simplement du cerveau embrumé des commentateurs. »
En clair et pour faire simple, la procédure prévoit qu’à partir de 2016, en cas de pépin, on fera d’abord payer les actionnaires, ensuite les détenteurs d’obligations bancaires et enfin les déposants qui ont un dépôt supérieur à 100.000 €. Quant aux petits épargnants et aux PME, sans être exemptés, ils bénéficieront d’un statut spécial, quel statut, on ne sait pas encore, gageons alors qu’ils seront plumés partiellement ou totalement eux aussi !

Evidemment cette procédure est immonde, injuste, absurde, tyrannique, stalinienne et elle serait même comique si elle n’était pas aussi catastrophique pour les déposants. En effet, comment pourrions-nous intervenir dans la gestion des banques, ce n’est ni notre affaire, ni notre mandat et pas davantage notre responsabilité, alors pourquoi nous faire payer pour le résultat d’actes dont nous ne sommes absolument pas responsables. Nous ne devrions pas payer pour les gaffes des autres, c’est élémentaire et constituerait aussi un véritable déni de droit ! Bon ces politiciens n’en sont pas à ça près, pourvu qu’eux-mêmes s’engraissent comme des pourceaux en se roulant dans la fange de leurs privilèges.

Celui qui voudra pourra lire l’article de Bruno Bertez dont je ne partage pourtant pas toute l’analyse ici.

Pour ma part, j’ai toujours été très étonné de la façon dont les autorités géraient les incidents bancaires. Alors, ayons un peu de bon-sens !

En gros, qui serait concerné par la faillite d’une banque sinon les créanciers, les clients (les déposants), les fournisseurs, les employés et les actionnaires. Pour les actionnaires on a déjà vu, notamment avec l’affaire Fortis, que tout le monde s’en foutait. Ils ont perdus des sommes folles, certains ont parfois tout perdu (sauf l’Etat qui a fait une bonne affaire, j’y reviendrai) et c’est tant pis pour eux. La chose est entendue, mais il est vrai aussi qu’il s’agit de « capital à risque » et que chacun devrait savoir ce qu’il fait et où il investit. Quant aux autres, ils dépendent uniquement de la possibilité de reprise de l’activité (suivant des modalités qui peuvent être différentes, il est vrai) par une autre institution. Dans la pratique c’est souvent le cas parce que la concurrence aimera souvent mettre la main sur un réseau existant présentant toujours une clientèle captive.

Le cas particulier des déposants : Il faut savoir que lorsque vous déposez de l’argent à la banque, il ne vous appartient plus. C’est pour cela qu’il apparait au débit de votre compte et non à son crédit. Cet usage souvent incompris a aussi fait naitre une rumeur folle selon laquelle les banques avaient une comptabilité inversée….Evidemment c’est absolument faux !

En fait, c’est très simple, la banque inscrit au débit de votre compte qui est tenu dans SA comptabilité (et non la vôtre) la somme qu’elle vous doit, en l’espèce, le dépôt que vous avez fait. Comme il s’agit de la comptabilité de la banque et qu’elle vous doit le montant de ce dépôt, ce dépôt est une dette vis-à-vis de vous et les dettes s’inscrivent toujours au débit du compte. Donc, si vous êtes un client, quand vous déposez de l’argent dans une banque vous devenez un fournisseur (fournisseur d’argent) de celle-ci et, en cas de faillite de cette institution, les fournisseurs ou les créanciers ne sont payés, qu’en fonction de leurs privilèges (existence de garanties ou statut de créancier privilégié par la loi) et des actifs existants au moment de la déclaration de faillite. Bref, si vous n’avez pas de garantie et que vous n’êtes pas un créancier privilégié par la loi, vous passez après et s’il ne reste rien, vous n’aurez rien. C’est aussi simple que ça et c’est…normal !  

Or, s’il existe bien un système de garantie des dépôts bancaires pour les montants inférieurs à 100.000 €, celui-ci est organisé par la loi sous la forme d’un fonds de garantie et il est également totalement extérieur à l’organisme qui fait faillite.  Il ne faut pas tout confondre, il existe d’ailleurs une importante littérature sur le sujet, en voici un aperçu ici.  

Pour ma part ce problème causé par les dépôts bancaires m’a toujours travaillé. Je n’ai jamais trouvé logique ce principe curieux par lequel finalement la banque accaparait automatiquement nos sousPourtant, tout est une question de contrat, c’est ce que je pense et…je n’avais pas tort !

En effet, alarmé par cet article de Bruno Bertez, je l’ai envoyé à l’un de mes meilleurs amis (et lecteur assidu de mon site !) pour avis. Je précise également que cet ami est l’inverse de ce que sont nos politiciens, c’est-à-dire qu’il est aussi brillant qu’ils sont nuls, aussi compétent qu’ils sont incompétents, aussi charismatique et abordable qu’ils sont distants, inabordables et sots. Ex PDG de banque, cet ami qui a fait carrière en Belgique, au Luxembourg, aux USA et en France (pour raison familiale) est aussi polytechnicien (ingénieur civil – université de Louvain), ingénieur commercial (ICHEC Bruxelles), au passage il a créé des milliers d’emplois et il a roulé sa bosse sur tous les continents dans le cadre de ses nombreux mandats. Ça c’était pour cadrer le personnage….Je vous assure que lorsqu’un type comme ça vous explique quelque chose sur la finance, l’économie ou le métier des banques, d’abord vous écoutez et, avant de parler ou de le contredire, vous réfléchissez bien, très bien même à ce que vous allez dire pour ne pas avoir l’air d’un parfait idiot ou d’un ignorant complet !

Donc, disais-je, je lui ai envoyé cet article avec le bref commentaire suivant : « Qu’en penses-tu ? Ce Barnier est une xxxxxxx (là je censure !), mais ça je le savais déjà !

Voici ce qu’il m’a répondu immédiatement depuis sa retraite sous le soleil de Miami : « Oui c'est bien écrit.  En fait le système actuel n'est pas différent.  Les dépôts des clients sont fongibilisés avec les fonds propres des banques ... L'accord passé ne fait que confirmer une pratique existante.  C'est bien entendu l'inverse qu'il aurait fallu faire : se mettre d'accord pour traiter les dépôts des clients différemment et pourquoi pas comme les suisses le font en compte fiducie ».

Là, je m’écarquille les yeux, je me passe de l’eau fraiche sur le visage, je me pince, je me file quelques claques, je prends un petit porto pour fouetter le sang (alors que je ne bois jamais !) et puis je me remets face à mon écran, je relis, me repince et enfin je bondis sur mon clavier pour lui écrire ceci : « Compte fiducie cela implique que les dépôts des clients restent propriétaires des clients mais détenus pour leur compte par les banques. On est d’accord ? Du coup il n’existe pas de fongibilité avec les fonds de la banque et les dépôts sont safe. Encore les suisses qui ont tout bon. Je ferai un papier là-dessus en te citant .... ».

Dans les minutes qui ont suivi je devais recevoir sa réponse toute simple : « C'est exact.  Envoyé avec mes amitiés ». Il ajouta encore dans la foulée : « Les Anglais et les Luxembourgeois pratiquent également la fiducie.  Le concept et les textes juridiques existent même en France ... »

Oui, vous avez bien lu, il suffirait d’appliquer cette solution très simple pour que la problématique des comptes bancaires soient réglées, mais les cornichons qui nous gouvernent sont trop bêtes, trop imbus d’eux-mêmes et trop incompétents pour comprendre, il est vrai aussi qu’ils préfèrent taper sur les banques, sur la liberté d’entreprendre, sur les riches et sur tout ce qui dépasse leur « norme » arbitraire pour assouvir leur soif de pouvoir dans l’entretien du nivèlement par le bas et du clientélisme socialiste ou social-démocrate qui les caractérise si bien depuis si longtemps. Ce sont des ânes, je le déplore, je l’ai déjà écrit ailleurs, je le répète ici !

Vous avez noté au passage qu’une fois de plus ce sont les suisses qui ont la solution
, cela ne m’étonne pas, les suisses ont prouvé leur intelligence depuis des siècles, or l’intelligence est toujours globale, elle se manifeste en toutes choses et dans tous les domaines, dans le cas contraire elle serait inintelligente, ce qui, par définition, ne se peut pas. Mais si l’intelligence est globale, la connerie l’est aussi et comme chez nos gouvernants je vois peu d’intelligence (sauf exception), je ne m’étonne plus que « globalement » ils prennent systématiquement de mauvaises décisions et qu’ils soient aussi systématiquement « à côté de la plaque ». Ils ne pensent qu’à eux, pas à nous et je le dirais jamais assez :

la politique est une imposture, elle ouvre seulement les portes du pouvoir, elle se fiche complètement du sort des hommes, de leur liberté ou de leur compte en banque (sauf pour leur piquer du blé ) !

Ils profitent de tout et ils se fichent de nous 


Je pourrais donner des dizaines, des centaines ou sans doute même des milliers  d’exemples du sans-gêne et de la cupidité de nos politicards, en voici un seul et il concerne l’Intercommunale sociale du Brabant wallon dont le projet de budget pour 2014 présentait un déficit de 214.000 euros qui s’ajouterait alors aux précédents pour laisser un trou de 500.000 euros.

« Dans ce projet de budget figure un point relatif à l’augmentation de la rémunération de la présidente et de la première vice-présidente du CA de l’ISBW, une augmentation à première vue énorme. Elle passerait de 6.700 à 23.500 euros (+ 250%) pour Dominique De Troyer (PS), la nouvelle présidente, et de 720 à 18.800 euros (multipliée par 26) pour la première vice-présidente Yolande Deleuze (MR). Sans la moindre modification statutaire. Dominique De Troyer, Wavrienne, est par ailleurs présidente du conseil provincial du Brabant wallon, tandis que Yolande Deleuze préside le conseil communal de La Hulpe et est directrice de la logistique et des achats de l’ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance). Elles font toutes les deux partie du comité de rémunération de l’ISBW, qui a donc décidé de ces augmentations. Celles-ci devront encore être examinées, pour tutelle, par le gouvernement wallon, et devront être avalisées par l’assemblée générale du 15 décembre prochain avant d’être étudiées par chacune des communes. Ce sont ces dernières, in fine, qui devront payer la note

Voici donc le MR et le PS complices, cela ne m’étonne pas et ce n’est pas très joli, joli. J’ignore ce qui s’est passé lors de l’assemblée générale du 15 décembre dernier, ils n’auront peut-être pas osé…On ne sait jamais, parce que, comme me disait un ami : « Ces gens-là osent tout ! ». Sans doute et c’est certainement pour ça qu’ils font de la politique, essentiellement pour s’en mettre plein les poches !

Trop de politiciens et « dérivés » de politiciens ont un comportement indigne, d’ailleurs, la politique est trop souvent squattée par des opportunistes cupides, incapables et stupides (sauf lorsqu’il s’agit de leurs intérêts), il n’y a rien de neuf à le dire et je ne me pose qu’une seule question : Quand le public comprendra-t-il, enfin, qu’il faut arrêter d’envoyer la même clique de profiteurs issus des mêmes partis au pouvoir ? Je ne sais pas et j’en suis désespéré !

Pour aller dans le même sens, voici un commentaire d’Hilaire de Crémiers, un homme qui dit tout haut ce que d’autres ne disent pas et que j’écris moi-même déjà depuis quatre ans. Evidemment cette interview n’est pas passée sur les grands médias ou alors elle m’aura échappé, c’est possible, mais improbable !

Voici quelques extraits : 

« …Parmi eux (les politiciens) il n’y a pas un véritable entrepreneur, pas un seul, quel est celui parmi eux  qui se dit ; mais comment vais-je payer mes employés à la fin du mois, comment vais-je faire pour maintenir mon entreprise, comment vais-je faire pour maintenir mon entreprise qui est toujours une PME, les très grosses entreprises, très malheureusement, ceux qui sont à la tête ce sont des managers….c’est navrant, on a affaire qu’à des hommes occupés de leur carrière….

Les politiciens n’effectuent pas de travail véritable puisqu’ils ne font que de la politique, donc c’est tout le temps des réunions, c’est tout le temps de la discussion et c’est tout le temps des combats pour affirmer sa personnalité donc des moi je, moi je, moi je….

…Ce sont des gens qui ne pensent qu’à eux, qu’à leur carrière….

…Cette classe (politique) est très coupable, car c’est une classe, ce sont des privilégiés, tous !

….Ils se choisissent une carrière politique pour satisfaire une ambition personnelle forcené, c’est pénible, c’est extrêmement pénible. Quand donc la France sortira-t-elle de ce régime de mort et ce régime de profonde immoralité
». 
La vidéo entière est ici

J’ajouterais : Quand la Belgique et l’Europe entière sortiront-elles de ce régime de mort et de profonde immoralité. Les partis préparent les élections, ils ne sont préoccupés que de ça, de leur futur, leurs privilèges, leurs magouilles politiciennes, ils  se fichent de vous, de moi comme de la Belgique même s’ils vous disent le contraire. Ils veulent durer et continuer à se partager le gâteau en menant une politique économique absurde, confiscatoire et partisane. On connait tous la chanson même si on n’en aime pas la musique !

Ces politiciens professionnels sont une véritable engeance, un terrible fléau, une peste nauséabonde, une plaie béante ouverte dans le paysage national. Sophocle disait : « L’argent, ah ! Maudite engeance, fléau des humains ! ». Il avait raison, mais, s’il avait connu nos politiciens, il aurait certainement ajouté le mot « politicien » au mot « argent ».  
Comment voulez-vous que des gens accrochés à la politique depuis leur jeune âge, qui ont toujours dépendu de l’argent public et vécu aux frais des autres, des gens qui n’ont jamais rien créé par eux-mêmes, un seul emploi, une seule entreprise, un seul produit, un seul service, qui sont juste bon à imaginer des taxes, des impôts en tous genres pour payer leurs frasques, leur train de vie, leurs excès, leurs salaires monstrueux, les structures tentaculaires du pays et de l’Europe qu’ils érigent pour eux-mêmes, pour leurs potes, les amis des potes et les potes des amis des potes, fassent pour comprendre l’essentiel du bon-sens et du sens-commun. C’est impossible, tout bonnement impossible. Ce sont des sangsues toujours plus avides de notre sang, de notre sueur et de notre argent. Tant qu’on ne foutra pas à la porte ces parasites professionnels, on n’en sortira pas. Je suis excessif…Non, je ne le suis pas, ils ont commencé par leur attitude indigne et les divisions qu’ils nous imposent, mes mots ne sont que la récolte de la haine de l’autre qu’ils ont eux-mêmes semée.

Existe-t-il un exemple de bonne conduite en Europe, oui, il en existe un et il se trouve encore une fois en Suisse, mais, rassurez-vous, personne ne vous en parlera, sauf moi !

Le professionnalisme de la politique belge (ou européenne) tue la démocratie, c’est un fait évident. Une caste formée peu ou prou des mêmes personnes occupe le terrain sans partage depuis des décennies et jamais personne n’évoque le problème, surtout pas les médias. Pourtant dans de très nombreux métiers on organise une rotation des cadres dirigeants pour éviter l’encroutement, les connivences, les amitiés particulières et finalement la corruption. En politique, c’est le contraire qui est la règle, on laisse les mêmes personnes et les mêmes clans grenouiller à souhait pendant des générations. Ce n’est pas normal !

En Suisse, les choses sont un peu différentes, les Chambres fédérales sont un parlement de non-professionnels. Les plupart des membres des deux Conseils exercent une profession en dehors des sessions du ParlementPour leur mandat à Berne, ils bénéficient d'indemnités à raison de 75'000 francs par année et par personne

Par ailleurs les Conseillers fédéraux (l’équivalent de nos ministres fédéraux) ne sont que sept (19 chez nous, 67 avec les Régions) et, dans la pratique, ils restent la plupart du temps en fonction jusqu'à ce qu'ils désirent se retirer, en moyenneaprès environ dix ansLe système de votation dont dispose le peuple suisse a également permis de forcer à la démission certains conseillers suite au rejet d’un de leurs projets

En 1996, le Conseil fédéral a proposé de réorganiser le gouvernement en introduisant des secrétaires d'État supplémentaires pour décharger les conseillers fédéraux. La population a rejeté ce projet, la même année, suite à un referendum. L'un des arguments avancés étant le coût induit par de nouveaux hauts-fonctionnaires. Nous devrions en prendre de la graine, mais, comme ceux qui décident sont aussi ceux qui bénéficient de tous les avantages, les politiciens, ils nous prient fortement d’aller nous faire voir chez les grecs…. !

On le voit bien, la Suisse pratique la démocratie réelle, l’Europe ne le fait pas, la Belgique non plus ! Les élections arrivent et nous allons encore nous jeter dans la gueule du loup, c’est invraisemblable. 

Le pavé au chocolat et la tyrannie


Ce qui suit n’a rien à voir avec le sujet exposé et pourtant…Ma grand-mère faisait un gâteau que j’adorais, il s’agit du pavé au chocolatIl faut quatre ingrédients : Du beurre 1/4, du sucre fin 1/4, du chocolat noir 1/4 et des boudoirs 1/4. Vous réduisez les boudoirs en poudre, vous mélangez ensuite sucre, boudoirs et beurre et vous versez ensuite le chocolat fondu. Le chocolat ne doit pas être trop chaud pour éviter de faire fondre le beurre. Pour terminer, vous faites un mélange homogène du tout et vous laissez refroidir. Résultat : un excellent gâteau

En politique il existe une règle équivalente à celle-ci. Il faut aussi quatre ingrédients : Des partis traditionnels financés par des fonds publics et l’interdiction de recourir librement au financement privé, des médias également subsidiés par des fonds publics aux ordres du pouvoir, la diabolisation de quiconque ne serait pas dans la ligne décidée par le pouvoir et les médias, pas de consultation populaire par le référendum ou l’initiative populaire. Vous appliquez ces quatre principes et les maintenez ad vitam, comme en Belgique ou en Europe, et vous obtenez une parfaite dictature des partis !

Le plan de relance de Charles Michel : Un pet de sardine rose

J’avais entendu parler du plan de relance de Charlot Michol, pardon, Charles Michel, et effectivement, il s’agit bien d’un plan de Charlot !

Je me suis rendu sur son site, quoi de plus approprié, me suis-dit, et pourquoi surtout me casser la tête en cherchant des tas de références alors que je pouvais lire directement les préceptes du Père Michel à la source. En tous les cas, lui ne s’est pas cassé la tête, il est resté dans la politique socialiste-démocrate du MR qui n’est plus libéral, ni dans l’esprit, ni même par le nomEn fait si ce parti est devenu réformateur c’est sans doute parce qu’il voulait se réformer en parti socialiste-bis, en tous les cas, c’est le sens dans lequel vont les mesures prescrites par le Chef, la transformation est réussie, parfaitement réussie !

On pourra donc lire que : « Le Mouvement Réformateur a «son» plan de relance! Un plan qui prévoit de mettre fin au système de l'assistanat, de donner une bouffée d'oxygène aux Petites et Moyennes Entreprises, de revoir leur fiscalité pour promouvoir l'emploi car les PME sont le moteur de la relance économique. »

Charles Michel qui a aussi trois ministres au gouvernement fédéral (Reynders, Laruelle et Chastel) ne peut évidemment pas cracher dans la soupe non plus, il dira alors : « Au cours des premiers mois, le gouvernement a fait un travail très sérieux, en termes d'assainissement budgétaire: 13 milliards d'euros, avec un effort particulier sur les dépenses."?" Il faut à présent préparer la deuxième étape: après la maîtrise des dépenses publiques, il faut définir au gouvernement quelques mesures dans >le cadre d'un pacte de prospérité," a ajouté le Président du MR.

Bref, Charlot est content, le gouvernement a fait un travail très sérieux (lequel ? On va de faillites en faillites !), il veut mettre fin à l’assistanat (comment ?) et définir le « cadre d’un pacte de prospérité ». Le pacte de prospérité est encore un concept imbécile, digne du plan quinquennal soviétique parce que la prospérité est fille de la liberté et non du dirigisme imposé par une bande de nigauds. Il devrait regarder ce qui se passe autour de lui, en dehors de la Belgique et de l’Europe dont il est l’un des joyeux fossoyeurs hébétés. On pourra, à ce sujet, relire ce que je dis sur la Suisse ici 

Ses mesures :

  • Mettre en œuvre l’accord de gouvernement qui reprend les mesures de dégressivité des allocations de chômage et l’augmentation de la partie du salaire qui n’est pas touchée par l’impôt.
  • Appliquer une fiscalité aux intercommunales lorsqu'elles sont en concurrence avec le secteur privé.
  • Un débat sur l'indexationdes salaires.Il ne remet pas en cause le principe de l'indexation automatique des salaires, mais bien les modalités. Mais, nous dit-il, il faut attendre la fin des élections sociales.

On constatera que l’accord gouvernemental n’est pas encore appliqué, bravo ! Quant au débat sur l’indexation des salaires, il n’est pas ouvert et l’application de la fiscalité aux intercommunales ne changera pas, globalement, le caractère spoliateur du régime fiscal belge. Ses mesures sont du pipeau, du pur pipeau !!!

Quant à Sabine Laruelle, elle voudrait « faire sauter les lourdeurs fiscales et administratives qui ralentissent l'économie, en visant cinq domaines: la fiscalité et les charges sur le travail, l'emploi, l'innovation, la diminution des prix de l'énergie et le soutien aux petites et moyennes entreprises ». Ici encore, nous sommes dans le verbe cher aux politicards (elle est ministre fédéral !) et non dans les solutions ou les actes ; Re-pipeau, « elle voudrait bien, mais elle peut point !»

Elle poursuivra : « S'il est évident qu'on n'est pas non plus dans une période où on va pouvoir dépenser 50 milliards d'eurospour le plan de relance, il faut reconnaître que la réduction du taux de l'impôt des sociétés pour les PME, c'est une grande mesure. La réduction des charges administratives de 30 % c'est aussi une grande mesure. Réduire le différentiel entre le brut et le net, c'est aussi très important."

Re-voici aussi le plan de relance (pipeau) et une petite baisse d’impôts sur les résultats des PME accompagnée d’une réduction des charges administratives (re-pipeau).

Poursuivant dans la révolution libérale (aïe, libéral, voici un mot grossier !) qui ne l’est pas, Sabine Laruelle enchaine : « La différence de revenu entre un travailleur isolé avec enfant à charge et un bénéficiaire du droit à l'intégration sociale avec un enfant à charge est de 26 euros par mois. Le MR souhaite introduire une réduction d'impôt de 125 euros par an pour les personnes qui travaillent. Nous voulons également augmenter la quotité exemptée d'impôt (la partie du salaire qui n'est pas imposable, NDLR). Cette hausse de la quotité devrait, à notre avis, atteindre 500 euros par an sur 5 ans. Le grain par contribuable sera d'environ 125 euros par an, ce qui représentera 625 euros dans la poche du contribuable après 5 ans ».

Super, voici enfin arriver une réduction d’impôt de 125 euros PAR AN, évidemment, quand on touche +/- 200.000 €par an, comme elle-même et ses collègues, je comprends son enthousiasme à observer les miettes qu’elle daignerait nous accorder. Elle se fout de qui, mais de nous, comme toujours ! On signe où pour être ministre…C’est moi qui l’ai dit le premier !

Pour en revenir au MR, « Fidèle à ses revendications traditionnelles, il voudrait aussi réduire les charges patronales.  Lescharges doivent être ramenées à zéro pour les trois premiers engagements dans les PME. Enfin, le MR veut aussifavoriser le groupement d'entreprises, une technique qui permet à des entreprises de se partager les services d'un salarié, et, également, intensifier l'accompagnement des chômeurs. »

La  montagne accouche d’une souris, un abattement de charges pour les trois premiers salariés et quid des autres ? Là, le matraquage continue. Regrouper les entreprises, de quoi se mêle ce parti dirigiste ?  Franchement lire ce tissu d’ânerie me met de mauvaise humeur, de très mauvaise humeur. Je m’y attendais, mais ça fait mal, très mal ! Ces gnomes de l’économie qui nous parasitent depuis leur jeunesse, n’ont rien compris, n’ont jamais rien foutu et n’ont aucune formation dans ce domaine n’ont pas encore compris qu’il fallait :

  • Sabrer dans les dépenses de l’Etat à hauteur de 30%.
  • Déréguler au sens large et dans tous les domaines (le code du travail suisse fait 30 pages !)
  • Appliquer un taux unique sur les revenus du travail de 5, 10 ou 15 % MAXIMUM.
  • Modifier le système des pensions par répartition qui est une escroquerie véritable.
  • Faire baisser les charges sociales de +/- 60 %  du salaire brut à 15 % (+/- comme en Suisse)
  •  Cantonner l’Etat dans ses fonctions régaliennes et arrêter de penser qu’il peut tout quand il ne peut rien.
  • Sortir de tous les dogmes qui nous guident dont le mythe des 3 %, j’en ai parlé ici
  • En finir avec le monopole des syndicats qui paient les allocations de chômage et assurent ainsi leur toute puissance contre l’avis de 2/3 des belges.
  • Comprendre que l’offre crée sa demande propre.
  • COMPRENDRE QUE LA LIBERTE CREE LA RICHESSE ET QUE LA CONTRAINTE, LES TAXES ET LES CHARGES RUINENT LE PAYS, L’EUROPE ET LES POPULATIONS.

C’est à pleurer, il faut rester poli et ce n’est pas facile, pas facile du tout. Un de mes meilleurs qui est radiologue est parfois particulièrement agacé quand un « patient qui n’y connait rien » (c’est comme un ministre) veut lui expliquer la médecine en se basant sur ses recherches personnelles sur Google. Il ne dit rien sur le moment, mais, il me dit, ensuite et avec ironie, qu’il a encore rencontré un « docteur Google ». Eh bien je dois dire que ces politiciens professionnels méritent bien, eux aussi ce titre, des ignorants donneurs de leçons, voilà ce qu’ils sont et ils ne sont rien d’autre !

Je ne voulais pas finir ce chapitre sans citer Olivier Chastel qui nous montre, encore ici, de quoi il est capable. Il nous dira: « Le problème, c'est qu'il est prévu, en 2013, d'augmenter la quotité exemptée d'impôt de 50€ par an. Au MR, nous trouvons qu'on peut faire plus. Nous aimerions 100 ou 125€ nets ». Mais apparemment Olivier Chastel, également ministre du budget, trouverait sage de limiter la mesure aux revenus inférieurs à 24.000€ (60% des ménages). 

En voici encore un qui veut bien accorder des clopinettes aux braves gens et qui se goinfre avec son salaire immérité de +/- 200.000 euros/an. Par contre lorsqu’il s’agit de balancer du fric par charretées entières aux palestiniens, là le soldat Chastel crie présent !

« Près de 72 millions d'euros pour la coopération avec les Palestiniens».  En effet, Olivier Chastel a signé un accord en 2011 avec le ministre palestinien du Plan Ali Jarbawi qui porte le montant de la coopération bilatérale de 50 millions d’euros à 71.6 millions d’euros. Or, qui est Jarbawi ? Il est ministre du plan de l’Autorité palestinienne et, cette autorité est l’entité gouvernementale qui administre les habitants de Cisjordanie ou Judée-Samarie et de la bande de Gaza. Mais, en 2005, les élections municipales ont entrainé la prise de pouvoir du Hamas au sein de l’autorité palestinienne, or le Hamas est une organisation terroriste reconnue comme telle par de nombreux pays, dont les Etats unis et l’Union Européenne ou le Conseil de l’Union européenne dont fait partie la Belgique .

En outre écrivait JPG sur Dreuz.info, il y a quelques jours, « cela fait 17 fois que les citoyens israéliens sont visés par des attaques terroristes des islamistes de Gaza depuis le début de l’année. 17 fois, et nous sommes le 19 janvier, ettoujours aucune condamnation par la communauté internationale, aucune condamnation par le Quai d’Orsay, le chef du gouvernement français, l’Union européenne, ni aucun média ». Le 30 janvier dernier une nouvelle roquette était tirée depuis Gaza sur Netivot en Israël. Je n’ai, pas davantage, entendu de condamnation de cet acte immonde par la communauté internationale à la réactivité décidément bien sélective. Selon le chef du renseignement de Tsahal, 170.000 roquettes sont pointées vers Israël. (Sources ici et ici )

Vous pensez que c’est fini, non, ça continue, le 4 février une roquette tirée depuis Gaza (comme de coutume !) a frappé la région d’Eshkol dans le sud d’Israël. Depuis le début de l’année, 28 roquettes ont été tirées par les terroristes islamistes de la bande de Gaza sur Israël alors que dans un même temps 23.610 tonnes de marchandises sont entrées dans Gaza depuis Israël. En 2013, le nombre d’attaques terroristes islamistes contre les habitants a atteint 1271 contre 578 en 2012. 1042 se sont produits en Judée et 229 en Samarie . Bref, où sont les méchants et où sont les gentils, moi cela me semble évident, pas vous ?

Qui parle de tout ça ? Personne !
 

En clair, la Belgique balance du fric à des terroristes, mais elle rechigne à baisser les impôts qui pèsent sur ses citoyens. C’est honteux !!!!! 

On notera aussi au passage et suivant la même source (Wikipédia) que l’Autorité palestinienne est sous enquête pour détournement de fonds pour un montant 700 millions USD qui auraient disparu de ses caisses. Terroristes et escrocs, voici des gens qu’il fallait absolument financer, c’est à vomir. Que du beau monde, les gens de bon sens comprendront difficilement l’usage qui est fait de notre argent ! 

Le simple plouc (pour soldat) Chastel devrait aller se cacher, mais il ne le fera pas, il nous donnera encore des leçons et les cons voteront encore pour lui. Affligeant !!!! 

Voilà ce que je voulais dire sur Chastel, c’était utile, nécessaire et inévitable. 

Quant au plan de Charlot Michol, s’il était un poisson, ce serait pour la taille, une sardine, s’il était une couleur ce serait le rose, le MR n’étant plus libéral, mais socialiste-démocrate, si ce plan était un phénomène naturel ce serait le vent pour le vide qu’il contient, mais comme le vent est noble et que ce plan ne l’est pas, ce serait alors un pet pour le gaz qu’il envoie et l’odeur qu’il apporte. En une seule expression : Son plan n’est qu’un pet de sardine rose !!!! Vivat, vivat, vivat ! 

Qu’il se rassure, ses pairs en feront sûrement un jour un Premier ministre, il ne sait  rien faire, il a le profil pour ça !

La réussite, l’échec et le parasitisme politique

J’ai essayé de montrer, dans les chapitres précédents, que l’intérêt particulier des politiciens professionnels emportait tout sur son passage. Ils pensent strictement à eux-mêmes et se fichent complétement de sacrifier nos libertés, notre patrimoine ou le produit de notre travail pour autant qu’ils se fassent élire et réélire. La démagogie est devenue l’arme absolue utilisée à cette fin par tous les partis traditionnels même si leurs responsables ne l’avouent jamais et préfèrent voir chez les autres ce défaut qui les caractérise pourtant si bien. Il y a un côté « pervers narcissique » chez ces politiciens nécessairement manipulateurs qui réussissent, malgré leurs innombrables boulettes et aussi tout le mal qu’ils nous font, à créer dans le public une forme d’empathie qui fera que, le moment venu, un bulletin de vote en leur faveur tombera dans  l’urne. Il est d’ailleurs amusant de constater que les caractéristiques principales du « pervers narcissique » sont ; La  dissimulation, le mimétisme, la division (diviser pour régner), la capacité d’encenser l’autre pour mieux le couler ensuite, la faculté de se mettre en valeur en utilisant les autres pour les critiquer plus tard, l’usage simultané de l’autorité et de l’induction, l’utilisation également de la calomnie (sans avoir l’air d’y toucher) ou l’insinuation, l’emploi de fausses vérités énormes ou crédibles (ils disent n’importe quoi !), le transfert de ses propres défauts chez l’autre et l’art de se poser en victime.

Bref, ce sont des malades, ils sont dangereux, au secours !

La conséquence de cette démagogie outrancière est qu’actuellement le libéralisme n’est plus compris, plus enseigné et plus pratiqué alors que, dans un même temps, paradoxe suprême, la gauche et la droite hurlent en chœur qu’il faut abattre l’ultra libéralisme (qui n’existe pas) version quasi satanique du libéralisme qui n’est pratiqué pourtant nulle part en Europe, tant les règles, les contraintes, les impôts, les taxes, les charges sociales ou les niveaux de pouvoir sont nombreux, pesants ou spoliateurs. Nous sommes dans un monde de fous géré par des malades, tout va bien !

Le libéralisme est banni de notre vocabulaire, les partis émergeants n’osent même plus s’en réclamer, on peut parler de liberté, on ne peut plus parler de libéralisme, or, la liberté n’est pas divisible, le libéralisme en fait partie et l’un ne va pas sans l’autre dans une société qui se prétend  libre et se voudrait efficace. En Belgique francophone les partis traditionnels qui alternent  (MR, PS, Ecolo, CDH) au pouvoir sont tous, dans les faits, socialistes ou socialistes-démocrates.

Tous, en Belgique et à l’étranger, parlent de relance, de pacte de prospérité ou de responsabilité
 (pour les entrepreneurs), de ré-industrialisation, certains créent des ministères du « redressement productif » ou un « Observatoire des contreparties » comme si la croissance dépendait de la contrainte et de mesures magiques prises dans le secret des cabinets ministériels qu’il faudrait ensuite rapidement faire appliquer par décrets successifs. C’est renversant !

N’ayant jamais entrepris eux-mêmes, ils n’ont aucun bon-sens, ils n’ont jamais lus et compris Friedman, hayek, Mises, Say, Schumpeter et nos contemporains les professeurs Millière ou Salin. Dans le cas contraire, ils sauraient alors que :

  • Les ressources sont toujours créées par des hommes et que, dans une société fondée sur le contrat et l’appropriation privée, il n’y a pas à « répartir » des ressources, comme si elles constituaient un bien libre.
  • Plus les producteurs sont nombreux et les productions multiples, plus les débouchés sont faciles, variés et vastes. 
  • Que les achats qu’on fait à l’étranger, acquittés en marchandise ou en argent, procurent à l’industrie nationale des débouchés identiques (source idem que plus haut)
  • Que les emplois aidés ne sont que mystifications, perte de temps et manipulation des chiffres.
  • Que les prélèvements obligatoires asphyxient l’économie.
  • Que si les dépenses publiques dépassent les prélèvements obligatoires, cette différence doit obligatoirement être empruntée et les dettes ainsi formées s’accroitront inévitablement tant que ce déficit subsistera (et il subsiste !).
  • Qu’il faut laisser faire les entrepreneurs et laisser circuler les biens et les services (je l’ai écrit cent fois !)
  • Que la « destruction créatrice » est salutaire parce qu’elle supprime des activités obsolètes pour en substituer des innovantes.
  • Que rejeter le progrès, le renouvellement des activités, la mondialisation, c’est régresser vers un statut d’économie de type « nord-coréen ».
  • Que l’offre crée sa demande propre (comme l’IPhone, Facebook, Google, Tesla Motors et bien d’autres…).
  • Que les subsides publiques faussent le marché, entrainent la corruption et finissent par créer la pauvreté et les faillites d’entreprises.
  • Que l’Europe crève de tous les dogmes auxquels elle s’accroche stupidement. (source ici et ici )
  • Que la crise est une conséquence des politiques économiques ineptes menées par les gouvernants et qu’elle n’est pas une fatalité ou une « bactérie » qui nous est tombée dessus par hasard.
  • Que nous devons prospérer de l’évolution de notre croissance propre et ne pas uniquement profiter de celle des autres.
  • Que l’avenir se cache dans l’imaginaire des hommes entreprenants et pas dans la tête vide de politiciens qui s’accrochent au passé.
  • Que « la tyrannie du statu quo » érigée en système et décrite par Milton Friedman est une véritable tyrannie de l’immobilisme que les politiciens, les bureaucrates, les médias et les universitaires utilisent pour accroitre leur pouvoir aux dépens de la population et finalement du progrès.

Je pourrais continuer presque à l’infini avec des déclarations de ce type, j’en ajouterai encore deux, l’Union Européenne est lanouvelle URSS de l’Ouest, et l’euro est une non-monnaie, je l’ai souvent expliquéCertes, je n’étais pas seul à le dire, mais aujourd’hui, un ardent défenseur de l’euro comme Christopher Pissarides, lauréat du prix Nobel d’économie en 2010, admet qu’il a eu tort de soutenir la création de l’euro et appelle à son démantèlementIl affirmemaintenant que l’euro a créé une génération de jeunes  chômeurs et qu’il divise l’Europe. Il faut aussi rappeler et comme l’affirme Christine Lagarde  que la crise de l’euro n’est pas terminée : « Une crise peut-elle vraiment être terminée alors que 12 % de la population active est sans emploi ? Lorsque le chômage chez les jeunes est à deux chiffres, atteignant plus de 50 % comme en Grèce et en Espagne ? ».  

« Les experts estiment que l’Europe ne sera jamais en mesure de mettre en œuvre les politiques nécessaires pour stimuler la croissance et créer des emplois en raison des énormes différences entre les économies de la zone euro. »

« Les contribuables allemands, en particulier, n’accepteront pas de dépenser des sommes énormes pour soutenir des économies en faillite comme la Grèce et l’Espagne. »

« Même la France, la deuxième plus importante économie du continent, derrière l’Allemagne, est en crise avec un pays maintenant étiqueté d’« homme malade de l’Europe ».

Le professeur Pissarides, a déclaré : «  qu’à moins d’un changement radical de la politique monétaire, l’euro doit être détruit. »

« L’euro devrait être démonté de manière ordonnée et les principaux membres devront le faire le plus rapidement possible pour retrouver la croissance et l’emploi ».

« Nous n’irons nulle part avec la ligne actuelle de la prise de décisions ad hoc et les politiques d’allégement de dette incompatibles. »

« Les politiques menées actuellement pour stabiliser l’euro nous coûtent des emplois en Europe et créent une génération perdue de jeunes gens formés. Ce n’est pas ce que les pères fondateurs avaient promis. »

Le professeur Pissarides a joué un rôle très actif afin que son pays natal, Chypre, adhére à l’euro en 2008. Il dira : « J’étais complètement acquis à l’idée. À l’époque, l’euro semblait une excellente initiative. Mais il a eu l’effet inverse. Il freine la croissance et la création d’emplois et il divise l’Europe. La situation actuelle est intenable. »

Autres sources sur le même sujet ici et ici

Voilà, je l’avais dit, je l’avais écrit, tout se vérifie, mais, chuuuuuuuuuuuuut, je suis un immonde libéral, un extrémiste abominable, un danger pour la démocratie, il ne fallait pas m’écouter, ni moi, ni mes semblables. Ceux qui se sont mis le doigt dans l’œil jusqu’au coude vont rester au pouvoir parce qu’ils ne sont jamais responsables de rien, ils mettront la faute sur les autres, c’est normal, ce sont des pervers narcissiques et c’est dans leur nature profonde.

Les politiciens sont des parasites, la politique économique menée par ces nuls nous ruine, nous humilie, elle cause notre échec et casse toutes possibilités de réussites ! 

Conclusion

L’Europe va mal et c’est uniquement dû à l’incurie et à la bêtise  de nos dirigeants. La crise en est la conséquence, elle n’en est pas la cause, je suis fatigué de le dire mais je n’arrêterai pas de le répéter. 

Les nombreux dogmes, la démagogie systématique mise en œuvre par les politiciens professionnels  de tous les bords, leur manque de compétence, d’expérience du réel, de formation, leur ignorance et leur bêtise parfois aussi ont mis notre vieux continent dans de sales draps. La culture de la dépense, de la dette et des déficits publics, la haine du marché, de la liberté, l’antilibéralisme constant et généralisé nous ont conduits au fond du gouffreS’accrocher à limiter les déficits arbitrairement sans libérer l’économie ne changera rien, strictement rien. Il faut changer totalement de politique mais ils en sont incapables et ils ne le veulent pas parce que leurs privilèges dépendent des charges qu’ils nous imposent. Ils sont juges et parties, avec ces gens-là, nous n’en sortirons jamais, à moins d’une Révolution !

En plus, les médias nous font des blagues
. En effet, il y a quelques jours je voyais, à la télévision, notre Di Rupo national tout ravi lors de sa visite sur le site de Google à Saint-Ghislain. Or cette visite date d’avril 2013 (il y est peut être retourné ?) et ressortir maintenant cet évènement n’est donc qu’un coup de pub fort opportun avec les élections qui arrivent. Bien joué !

On pourra, à cette occasion, nous vanter les qualités de la Belgique et on n’aura pas tort, les belges sont efficaces, dynamiques, intelligents et ils font ce qu’ils peuvent pendant que le gouvernement leur met des bâtons dans les roues. Seulement on oublie de nous donner les avantages dont doit bénéficier la firme américaine pour venir chez nous parce que si les autorités soignent les multinationales elles se foutent des PME et des artisans qui sont pourtant les premiers employeurs du pays. 

Le site « cafenumérique » écrira : « Google possède 95% de parts de marché sur notre territoire pour son moteur de recherche (un des plus grand % au monde). Mais ce sont d’autres avantages qui ont séduit la firme de Mountain View: de l’eau à profusion pour le refroidissement (ici le canal Nimy-Blaton), de la fibre optique de qualité, de l’électricité à prix abordable, une localisation centrale en Europe et des températures favorables (comprenez basses). A cela, rajoutez une politique locale clémente ayant payé 5 millions d’euros de la facture totale à titre d’incitation fiscale, soit 1/1600ème des 8 milliards de dollars de bénéfices nets que le géant californien engendrera en 2010, ils en avaient besoin ! D’autant que Google est bien connu pour sa politique d’évasion fiscale (totalement légale, union économique européenne oblige), puisque la compagnie n’a pas l’habitude de payer plus de 2% de ses impôts dans les pays où elle est installée, préférant, comme tout les leaders Internet, déclarer son activité européenne à son siège de Dublin en Irlande, dont la fiscalité est plus douce

L’enfer fiscal belge valant bien l’enfer fiscal européen, chaque pays possède ses petits trucs pour plumer ses citoyens. Le problème, c’est qu’avec l’Europe, seuls les gros peuvent optimiser leur fiscalité. 

« Selon une étude de Greenwich Consulting pour la Fédération française des télécoms, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft auraient payé 22 fois plus d’impôt sur les sociétés si leurs activités de production étaient localisées et taxées en France, soit 828 millions d’euros au lieu de 37,5 millions. Si l’on ajoute la perte de recettes de TVA sur l’e-commerce, l’ardoise s’élèverait entre 1,1 et 1,5 milliard d’euros.

A l’heure d’une mobilisation générale contre les paradis fiscaux, c’est un chiffre choc que révèle la Fédération française des télécoms (FFT), s’appuyant sur une étude du cabinet Greenwich Consulting. 
GoogleAppleFacebook, Amazon, souvent désignés sous l’acronyme GAFA, sans oublier Microsoft, n’ont payé que 37,5 millions d’euros d’impôts sur les sociétés en 2001 soit 22 fois moins que ce qu’ils auraient réglé au fisc français si leurs activités de production étaient localisées et taxées en France, et non en Irlande, à savoir 828,7 millions d’euros. Il s’agit d’estimations des gains d’optimisation fiscale fondées sur les chiffres du greffe du tribunal de commerce ou les comptes de résultats des sociétés, mais aussi des extrapolations d’après des filiales européennes. »

Pour ma part, je n’ai aucun problème à ce que les firmes US recherchent la voie la moins imposée, c’est normal, ce que je critique c’est l’enfer fiscal belge (ou européen) pour le commun des mortels. Alors, plutôt que de s’aligner vers le haut (augmenter les impôts pour les multinationales), il faudrait s’aligner vers le bas et pratiquer enfin une politique libérale, motivante et efficace pour tout le monde !

Puisque je parle de Google, voilà qu’ils viennent d’acheter Nest Lab pour 3.2 milliards USD….A côté de ça, les « petits » 300 millions d’euros investis chez nous font bien pâle figure.

Eh oui, l’Amérique restera le terreau de l’entreprise, du succès, de l’imagination et de la Liberté malgré Obama qui fait tout ce qu’il peut pour casser la machine à rêves. Seulement Obama passera et l’Amérique repartira de plus belle, pendant que l’Europe plongera, parce qu’après Di Rupo, il y en aura un autre, un homme comme lui, de gauche, de droite ou du centre, qui n’aime ni la liberté, ni le succès, un homme qui divise, crée des castes et cultive les pauvres, les assistés et les sans-grades parce que ceux-là l’adulent, l’applaudissent, le vénèrent, l’idolâtrent et le portent au pouvoir, lui, ses amis, les amis des amis, les potes des amis des amis et tous les autres, les suiveurs qui attendent dans l’ombre et ne tarderont pas à entrer un jour dans ce cercle de faste, d’abondance et de lumière.

C’est pas gagné d’avance, courage, fuyons !