De l'ignorance et de la démagogie !

Je veux bien donner, mais je ne supporte pas qu’on me prenne…

Posté par ATB le 13 mai 2013

D’abord un mot :

Oui, je vous le confesse aujourd’hui, je n’avais plus le cœur à me confier à vous et non, je vous le confesse aussi, je ne pensais pas que cela pouvait m’arriver et me dégringoler sur les épaules comme une grosse pluie d’automne, soudaine, inattendue et puissante qui vous glace d’un seul coup, vous trempe jusqu’aux os et vous fouette le visage avec force et indifférence.

Le calme était absolu, le silence réparateur, je sentais la douce tiédeur du soleil bienveillant sur ma peau et une sensation douce et agréable qui me semblait devoir être éternelle. Tout me paraissait paisible, serein et tranquille, me voici maintenant pris dans la tourmente, des vents forts et tourbillonnants me sifflent aux oreilles sous une pluie battante, ils me laissent complètement groggy et frigorifié, j’ai l’impression fort désagréable d’être passé par le cœur d’une énorme machine à laver qui me jette dans  tous les sens, m’asperge d’eau, me savonne vigoureusement et m’essore ensuite jusqu’à la dernière goutte. Je ne l’avais pas vue et pourtant, la tempête était là, elle grondait déjà et guettait de loin, comme le traître qui vous observe et attend pour frapper lâchement, au bon moment et par surprise, pour vous détrousser  loin des regards, loin de toute assistance aussi et très loin, surtout très loin de tous ceux qui pourraient vous soutenir après une agression injuste et imméritée. 

Je suis secoué, trempé, sonné, complétement désorienté, mon esprit est embrumé, j’ai perdu ma route et peut être un morceau de ma raison, la lumière qui me guidait a disparu, la voie que je suivais s’est subitement dérobée sous mes pieds, je suis aveugle et sourd, je ne vois plus rien, je n’entends plus rien sinon le bruit assourdissant de la tempête et je ne comprends plus rien non plus au monde qui m’entoure tant le choc a été rude, violent et inattendu. Je suis là, mais j’ai disparu, il va falloir que je revienne, je suis certain de revenir un jour mais je ne sais pas encore quand ce moment viendra !

Je sais qu’il faut s’accrocher à la vie, qu’il faut combattre les salopards, faire face aux difficultés, ne jamais lâcher prise, ne jamais mettre qu’un seul genou à terre pour pouvoir se relever plus facilement ensuite, garder la tête haute, le cœur vaillant, l’esprit libre, l’esprit fort, je sais aussi qu’il faut chasser loin de soi le doute, l’échec, qu’il faut rebondir plus fort, plus haut après chaque défaite, que la réussite ne peut exister sans revers, qu’un homme se renforce de ses doutes et de ses insuccès, que la grandeur est plus dans celui qui arrive à se relever et à renaître après avoir touché le sol que chez celui qui ne connait que la gloire et la fortune, parce que la gloire, la fortune, la célébrité, la popularité, le prestige et la splendeur sont éphémères, ils ne forgent ni le caractère, ni le bon-sens, ni le cœur des hommes. Ils nous endorment simplement dans une torpeur confortable qui nous trahira toujours et nous tuera à petit feu. Les lâches sans têtes, sans cœur et sans tripes qui nous gouvernent sont encore debout, mais ils ignorent une seule chose, une chose essentielle, nos ennemis les ont déjà tués, ils ne sont plus que des ombres d’apparat qui gesticulent vainement, de pauvres épouvantails uniquement guidés par les vents et guettés par ceux qui veulent la fin de nos démocraties. Ils sont déjà morts, mais ils ne le savent pas, demain ils tomberont comme des pantins désarticulés et nous tomberons avec eux si nous ne nous ressaisissons pas. Et pourtant…la relève est là, elle trépigne et elle ne demande qu’à partir, il ne tient qu’à vous, seulement à vous de dire et de décider qui vous suivrez demain pour la sauvegarde de nos libertés et le maintien de notre civilisation.

Mais, les mots forgent aussi les volontés, alors, je me sens déjà mieux, je me demandais quand j’allais revenir parmi vous, c’est fait, j’étais à terre en attendant que tombent les pantins, je suis de nouveau debout, solidement campé sur mes deux jambes, le vent souffle encore mais je ne le sens plus, la tempête reviendra, j’en suis sûr, les tempêtes reviennent toujours, mais cette fois, je l’attends, je la nargue, je la sollicite même, elle ne m’aura plus, aujourd’hui je suis plus fort, plus déterminé et plus volontaire, la tempête passera et ne m’emportera pas. Je vaincrai la tempête comme nous vaincrons ces pantins de bois, de chiffons et de pacotille, qui sont là-bas, plantés sur la plaine, immobiles, inamovibles et le regard creux. Que la tempête de notre colère les emporte définitivement, eux, dont on n’arrive pas à se débarrasser, qui nous désespèrent tant et nous conduisent au trépas, à l’oubli ou au désespoir.

Et pourtant, malgré la tourmente, j’aime l’arbitraire de la nature et je déteste celui des hommes, des crapules, des voleurs et des assassins qui dictent aux autres les dogmes ou les utopies, se disent démocrates, socio-démocrates ou socialistes et vivent de la crédulité des faibles et des gogos, nous imposent en modèles la bêtise, l’ignorance, l’inversion des valeurs, la réécriture et le maquillage de l’histoire, le rejet et la destruction de notre civilisation, l’égalitarisme forcené, le nivellement par le bas, le mensonge, la lâcheté, les silences forcés, le droit de se taire et l’interdiction de se révolter, le non-droit tout court, les vols, les viols des corps et des consciences, les maltraitances, les crimes, l’obscurantisme, la cohabitation avec la barbarie, la corruption passive, active, la spoliation des peuples, l’oppression des populations ou leur asservissement et finalement, la domination absurde des ignares prétentieux , stupides et tellement contents d’eux.

Que m’est-il arrivé ? Pour que vous compreniez mieux, je vais vous parler d’un vieil ermite que je ne connaissais pas et qui était simplement resté coincé entre les pages d’un livre jusqu’au moment où je l’en ai sorti au hasard d’une lecture. Cet homme, savant et sage qui me ressemble beaucoup même si je ne suis pas ermite et que je ne suis peut-être pas si sage, pas si vieux non plus et pas davantage savant, accablé par la solitude et « vêtu de quelques hardes, les pieds ensanglantés par les rochers et les épines, la tête brûlée par le soleil, courait sans fin dans le sable et criait à tous les échos du désert : J’ai une réponse, j’ai une réponse, qui a une question ? » (Source : Jean Claude Carrière « Le cercle des menteurs »)

Ou encore, selon la formule plus connue : « Vox clamat in deserto !»

La connaissance des uns, l’ignorance des autres, l’incompréhension qui en découle, la solitude et l’impossible échange entre les hommes, voilà les problèmes auxquels était confronté le vieil homme.

Vous aurez maintenant compris que mon problème n’était pas ailleurs, il est également bien là, caché dans le silence de l’écho qui ne renvoie rien, sinon le doute et la consécration de mon isolement, de ma solitude ou de mon abandon !

Malheur à l’homme seul, celui qui propage la vérité, défend nos valeurs, notre civilisation et la Liberté. L’Heure est au dogme, à la sottise collective, à la servitude et à la barbarie. Il n’importe plus que cela soit juste ou que cela soit bien, il importe seulement que cela soit conforme aux plans qui nous détruisent et nous condamne au silence et à la soumission. 

Mais malgré cela, tous les hommes seuls et libres du monde resteront debout, où qu’ils soient et, liés par d’indestructibles liens invisibles, ils porteront et défendront partout et devant tous notre étendard et nos couleurs, celles de la liberté, de l’espoir et de la renaissance.

Nous n’abandonnerons pas !

Le moment d’ouvrir une petite parenthèse, une question et une réponse :

Un ami qui apprécie la qualité de ma plume (merci à lui) me disait récemment qu’il ne fallait pas mélanger la littérature et la politique sur un site qui se veut (se voulait ?) d’abord  politique.  A cela j’ai répondu que je n’avais pas conscience, ni la prétention d’ailleurs, de faire de la littérature. La littérature est un art véritable que je ne maitrise absolument pas, je suis un matheux, gamin j’écrivais de piètres dissertations, avoir un 12/20 était, pour moi, un évènement, je ne l’ai pas oublié, cela m’a marqué, alors, me serais-je tellement amélioré, en deux ou trois années à peine et depuis que j’ai pris la plume (mes études supérieures n’étaient pas littéraires), pour mériter ce titre. Si c’était le cas, tant mieux, je m’en réjouirais.

Si j’ai un style propre, il vient de mon cœur, de ma volonté farouche et des déchirements qui m’habitent ou me torturent parfois, j’écris sans prétention, j’utilise des mots simples dans un style clair, imagé et souvent bref mais, je ne pourrais jamais rivaliser avec de véritables auteurs dignes de ce nom comme Céline, Apollinaire, Proust, Hugo, Dostoïevski, Balzac, Rimbaud, Gide, Musset , Lamartine et bien d’autres encore. Je veux être factuel  en premier lieu, mais toucher également  les cœurs dans une forme personnelle. Le style aseptisé, froid, professionnel ou dépassionné qui conviendrait peut être mieux à un site politique, je le laisse volontiers aux autres, ils font tous la même chose, cela ne sert d’ailleurs à rien et m’intéresse peu. Moi, je fais autre chose et je souhaite, avant tout, une Autre Voie tant sur le fond que sur la forme. J’ignore si j’ai raison ou si j’ai tort, l’important est ailleurs, il est dans la Vérité, l’équité et le bon-sens, les valeurs qui m’obsèdent et ont fait qu’un matin, poussé par un ami que j’estime (et qui a créé et gère pour nous ce site), j’ai commencé à écrire, seul, tout seul, comme l’on part en guerre « la fleur au fusil » avec un peu d’insouciance, une dose de naïveté peut être, de la gaité tout de même et un certain courage aussi. Qu’adviendra-t-il de tous ces efforts, qui peut le dire, la vie est faite de hasards, de sursauts, d’opportunités réussies ou ratées, de peu de chose et même aussi de rien quelquefois , j’y reviendrai plus loin…et vous décrirai aussi un peu cette tempête qui m’a cloué au sol juste le temps de reprendre mon souffle.

La tempête :

Il y a trois ans déjà je lançais donc ce site avec un ami qui partage mes idées, je suis à l’écriture, il s’est mis à la technique.

Nous nous sommes dits, on va lancer un parti, nous étions, à l’origine, le «Parti citoyen », ce qui était aussi, à l’époque, le nom du site. Quelles étaient nos chances de lancer, avec succès, un nouveau parti en Belgique, elles étaient minces, tellement minces que l’on aurait même pu dire qu’elles étaient  inexistantes, totalement inexistantes. 

J’avais connu, jadis,  l’UDRT Wikipedia  fondé par Robert Hendrick qui avait été élu député sur les listes bruxelloises du parti en 1978, 1981 et 1985. Ce parti a eu une existence éphémère puisque dès 1985 il n’avait plus de représentation parlementaire. 

Plus tard, en 1997, c’était Roland Du Châtelet qui faisait une tentative avec un nouveau parti politique : « Vivant » Wikipedia . Vivant voulait instaurer un revenu minimum garanti (appelé aussi « allocation universelle » ou « impôt négatif » par Milton Friedman, économiste et prix Nobel d’économie tout de même), une révision de la taxation de l’imposition des revenus et l’instauration d’une taxe sur la consommation en remplacement de l’imposition sur les charges de travail. Malgré des idées novatrices et intéressantes ou à cause d’elles, Vivant est quasiment mort-né et fait partie actuellement de l’Open- VLD. 

Ensuite, en 2009, Mischaël Modrikamen et Rudy Aernoudt devaient lancer le Parti Populaire (PP)  Wikipedia avec le succès et les rebondissements que l’on connait. Le PP s’est présenté une première fois aux élections législatives de juin 2010 (nous étions déjà là, mais pas prêts à produire des listes) à l’issue desquelles il  obtiendra un seul élu. Il ne fera  que 1.29 % des voix au plan national malgré l’attrait apparent que ce parti semblait susciter chez  tant de gens. J’ai cru au vent frais du renouveau, tout le monde voulait autre chose, tous en avaient assez des partis traditionnels, le PP semblait avoir le vent en poupe, mais, au moment du choix dans l’isoloir, le « vote utile » (inutile en fait !) devait encore frapper avec ardeur et le peuple asservi aux habituels guignols creux et grandiloquents devait renvoyer les mêmes potiches au pouvoir. Eureka, la particratie souveraine était sauvée, les mêmes traineurs de savates étaient élus (un gouvernement presque identique allait suivre…très longtemps après) et la Belgique entrait  alors et, sans le savoir encore, dans une crise politique organisée par ces minus  éternels, une crise qui allait durer 541 jours. L’ancien gouvernement vaquait tranquillement aux affaires courantes pendant que leurs copains se crêpaient le chignon pour former un nouveau gouvernement…Pour rappel, les élections législatives belges dataient du 13 juin 2010, le gouvernement « sorti des urnes » sera désigné le 5 décembre 2011. Il aura tout de même fallu près de 18 mois, pour repartir avec…les mêmes !! Article La Libre 

Qu’elle est belle et efficace la Belgique acéphale du saucissonnage politicien !

Bref, le résultat du PP me surprend encore, j’ai été déçu, Modrikamen était le seul homme neuf qui venait du pays réel, du monde de l’entreprise, du commerce et du bon-sens. Son parti n’a pas été suffisamment suivi, j’en ai, immédiatement, tiré les conclusions qui s’imposaient,  celles qui consistaient à réaliser qu’il sera très difficile, sinon impossible de changer les choses de l’extérieur et/ou à partir d’un parti nouveau. Les gens veulent le changement dans la continuité, ce qui revient à dire qu’ils ne veulent pas de changement parce que le changement, c’est l’aventure, c’est  finalement l’entreprise et peu, vraiment très peu de gens sont capables d’entreprendre.  Ils veulent une chose et son contraire, quelque chose qu’ils fuient et qu’ils recherchent en même temps, c’est paradoxal, mais, c’est aussi ça, notre faiblesse et la force des partis en place.

Comme je ne pense pas être plus malin que ceux qui ont lancé l’UDRT, Vivant ou le PP, quand j’ai créé le Parti citoyen, je savais que je n’avais aucune chance de percer, sauf un miracle. Quelles étaient les méthodes qui s’ouvraient devant moi ? Soit j’attaquais en force, ce qui demandait certes une stratégie mais aussi des moyens financiers importants, soit j’y allais prudemment, à petits pas, sans frais excessifs et en essayant de rassembler autour de moi sur des idées saines, efficaces et crédibles. C’est évidemment la deuxième solution que j’ai choisie !

Comme tout le monde, dans mon entourage était insatisfait des politiciens et des politiques qu’ils menaient (ce qui n’est pas neuf !), nous nous sommes dits que nous allions tenter de former d’abord un groupe qui naîtrait d’un projet exposé sur le site et qui expliquerait les principes de base de notre mouvement naissant Article . J’ai rédigé moi-même ce texte en quelques jours, je l’ai testé auprès d’un échantillonnage de personnes choisies dans notre entourage et devant l’enthousiasme suscité (je dis bien enthousiasme), nous nous sommes lancés. L’idée était simple, je demandais simplement d’adhérer à nos principes (gratuitement) par retour de mail dans le but de constituer un groupe qui aurait pu donner une crédibilité à notre initiative. Je savais que les médias allaient nous rejeter de toutes parts, je connaissais le poids de la chape de plomb de la pensée-unique et je savais aussi que j’allais être diabolisé, marginalisé, extrémisé, insulté, menacé, bref, j’avais parfaitement conscience que nous n’obtiendrons la parole nulle part, même avec une grande gueule et une volonté de fer. Notre seule chance était de rassembler en amont des milliers de personnes (ou des centaines de milliers !), ce qui m’aurait donné le poids et le droit démocratique surtout de prétendre à être entendu.  Cela n’aurait tout de même pas été facile, mais J’aurais pu, au moins, forcer les portes, ceux qui me connaissent bien savent que je suis capable de soulever des montagnes.

Je vous avoue aujourd’hui que j’ai dû obtenir une quarantaine de réponses, nous sommes restés très loin des chiffres espérés, je remercie encore une fois tous ceux qui ont réagi, à l’époque, et ceux qui m’écrivent encore aujourd’hui, mais, malgré les milliers de lecteurs de mon site, cela ne me donne pas le poids de prétendre à quoi que ce soit. En suis-je malheureux, non, évidemment, je suis un libéral en toutes choses et ne je ne veux forcer la main de personne. Mon site m’aura donné l’occasion de construire ma réflexion, d’étendre mes connaissances et aussi d’approfondir les sujets qui me passionnent. Aujourd’hui, je suis plus instruit, plus fort, plus déterminé, plus compétent et je maîtrise également mieux mes sujets.  J’ai pris le gout d’écrire et finalement, tout cela n’est déjà pas si mal. 

Et que sera demain ? Je m’en moque, la vie doit rester une surprise, sinon elle serait terne, insipide et sans le moindre panache !

Mais, ce qui m’étonnera toujours, c’est que les gens suivent sans cesse les mêmes politicards, les mêmes partis, même quand ils ne les supportent plus. Ils jettent immédiatement aux oubliettes les nouveaux venus, c’est l’infernale quadrature du cercle, l’exemple type du problème sans solution. Le refrain récurrent est invariablement le suivant : Il faut être déjà connu (c’est quoi être connu ?) pour attirer les votes sur soi. En pratique être connu en politique c’est déjà avoir été élu, alors, comment être connu avant d’avoir été élu, ensuite, ce qui vaut pour les hommes vaut également pour les partis. Un parti neuf qui n’a pas fait ses preuves (quelles preuves, les preuves des nombreux échecs des partis en place ?) ne suscitera que méfiance et rejet (regardons les résultats de l’UDRT, de Vivant et du PP). En clair, avec des idées comme ça, la voie restera éternellement  libre à ceux qui occupent déjà le terrain et ceci, quoiqu’ils fassent, quoiqu’ils disent, quoiqu’ils réussissent (rien !) et quoiqu’ils ratent (tout !). 

Vite un exemple de l’inamovibilité des politiciens : Le Vif titrait récemment ceci à propos de Laurette Onkelinx : L’inamovible Laurette Onkelinx Article Le Vif 

Elle est ministre sans interruption depuis 21 ans (encore un génie qui nous colle aux fesses dont on se passerait volontiers), je ne vais pas faire son éloge, je ne pense que du mal des socialistes dogmatiques et opportunistes qui ruinent le pays et dont on voit ici un très bel exemple d’opportunisme maladif et compulsif. Est-elle essentielle au pays, non évidemment, elle ne l’est pas du tout, elle est juste essentielle à elle-même et elle en tire aussi tous les bénéfices. 

Les socialistes soutiendraient le diable pour rester au pouvoir, ces faux-culs jouent les démocrates, voient les extrémismes où ils ne sont pas et s’allient avec les fossoyeurs de nos libertés d’un air arrogant pour rester au pouvoir. Ils sont sûrs d’eux, donneurs de leçons en affichant leur supériorité présumée (par eux !!) sur tous les nouveaux venus. 

Pour en revenir au « peuple des votants », la population se partage en deux groupes essentiels, le premier qui s’occupe peu de politique et le second qui lèche les bottes des politiciens, des partis ou des groupes et des réseaux en place. Les premiers mènent leur vie comme ils peuvent, les seconds font copain- copain  avec les politiciens et le pouvoir en espérant partager le gâteau et les privilèges avec eux. L’opportunisme politicien tue la démocratie, c’est un fait, mais tout le monde s’en fout, même si quelques-uns gueulent un peu.  Mais j’y pense donc, il existe un troisième groupe (devinez où je me situe !), ceux qui gueulent, ne se laissent pas faire, choisissent les chemins de traverse, ruent dans les brancards, disent tout haut ce qu’ils pensent en se fichant éperdument des conséquences, affichent leurs opinions, ne courbent jamais l’échine et se battent pour vaincre ou pour convaincre. Ce troisième groupe est justement fait de gens que l’on aime on que l’on déteste, que l’on fuit et que l’on craint ou pour lesquels on accourt ventre à terre et que l’on adule parce que le piment de la vie est dans l’exceptionnel, dans l’aventure, dans le renouveau et dans l’inconnu pour les mystères qu’il recèle!

L’Ancien Régime était principalement caractérisé par la domination d’une caste sur tous les autres, nos démocraties sont caractérisées par un principe identique de domination d’une caste, politicienne cette fois, sur tous les autres. Entrer en politique signifie être adoubé par la direction d’un parti dominant. Nous sommes entrés de plain pieds dans le règne et le régime du copinage, du passe-droit et même de l’héritage illustré par le nombre important de « fils de… » qui accèdent au pouvoir…Et vous appelez ça « démocratie » ! 

Les partis politiques dominent tout, ils sont omniprésents, omnipotents et ne représentent plus qu’eux-mêmes et les oligarques qui les conduisent au lieu de représenter le peuple qu’ils sont sensés défendre.

D’ailleurs, nous dira Bart Maddens, politologue à la Katholieke Universiteit Leuven, l’argent des partis est une véritable mine d’or, 88 millions d’euros sur lesquels ils sont bien assisArticle Le Vif , dépendant à 80 % de l’argent public, ils sont aussi tancés par le Conseil de l’Europe pour contrôle déficient de leurs comptes, ils n’ont pas l’intention de changer une formule qui gagne et, c’est bien connu, un trésor, on le préserve et il ne se partage pas, sinon entre complices heureux et dissimulateurs.  Alors, que les nouveaux venus aillent à la gare et hop, voilà que la dotation du PP a vite fait de s’envoler suite à la défection du seul élu du parti. Peu importaient les 180.000 électeurs du parti, les « camarades-élus-des-partis-concurrents » qui occupaient déjà les lieux les ont considérés comme quantité négligeable puisque de la dotation au PP, il ne restera rien du tout, pas un euro, plus un centime. Pourtant, nous dit-on, la dotation serait aussi  de 1.25 euros par vote.  Ils s’en foutent, dehors le cuistre et sans un  rond de surcroit !

Il faudra croire que le seul élu du parti aura aussi emporté avec lui tous les électeurs dans sa besace !! Article References 

Pour conclure ce chapitre et devant les faits qui seuls comptent, j’ai décidé de continuer à écrire pour propager des idées, des analyses et  des faits, alors, le « Parti citoyen » est devenu  « L’Autre Voie », celle du franc-parler, de la vérité, de la réalité non travestie et du bon-sens.

Mais alors, me direz-vous, et la tempête dans tout cela, où se situe-t-elle avec précision ?

Sans hésitation je répondrais qu’il est fatiguant de se battre sans être véritablement entendu et qu’il est lassant surtout de voir et d’entendre nos pitres politiques nationaux et internationaux tenir, au fil des ans, des propos toujours identiques, imbéciles et navrants sur la crise, la croissance, l’euro, l’Europe, l’emploi, l’entreprise ou la moralité fiscale en s’accrochant toujours et systématiquement au vieux dogme socialiste, destructeur des hommes, du succès, de notre civilisation et des libertés.

J’ai, pour ma part, la sensation d’avoir largement évolué pendant ces trois années de réflexion, d’écritures et d’analyses, j’observe pourtant un microcosme européen, toujours pareil, figé dans des schémas vieillots, absurdes et utopiques qui nous sert de vieilles rengaines éculées, usées jusqu’à la corde. Nous évoluons pendant qu’ils n’évoluent pas, les politico-technocrates ont inventé le darwinisme à l’envers, la régression de l’espèce occidentale qui fait machine arrière pendant que tout change et tout évolue autour d’elle. Nous sommes bouffés, envahis par les autres et par les mauvaises idées sur tous les plans, tant économique que social, si nous ne nous réveillons pas, nous nous appauvrirons toujours davantage avant de disparaitre définitivement. La règle est pourtant simple ; Vis debout, marche et bats toi avec énergie, si tu t’assieds trop longtemps dans la facilité et dans la fausse aisance, tes jambes ne seront plus capables de te porter, tu ne te relèveras plus, tu resteras assis et courbé, la tête basse, le regard vide jusqu’à ce que la mort vienne te chercher !

Mais, ce n’est pas grave les gars, continuez à voter utile comme on dit, comportez-vous comme des dindons et votez pour les mêmes, ceux qui se moquent de nous et ne pensent qu’à eux, vous assurerez leur réélection, leur garantirez le maintien de leurs privilèges mais  vous assurerez aussi notre fin et notre extermination. Vous avez le choix entre vivre ou mourir, j’espère que vous choisirez enfin de vivre, mais je l’espère plus que je ne le crois, il ne tient qu’à vous de nous prouver le contraire !

Pour illustrer ce que je viens d’écrire, le 2 mai dernier,  je regardais le journal télévisé de 19h sur RTL-TVI. Selon le FMI, la croissance reprendrait. L’Asie et les pays émergents s’en sortent le mieux avec une croissance de 5.3 % en 2013, estimée à 5.7 % en 2014, ensuite viennent les USA avec une croissance de 1.9 % actuellement, estimée à  3% en 2014. Les grands perdants sont (évidemment, ça, c’est moi qui le dis) les européens avec, actuellement,  une croissance négative dans la zone euro  de -0.3 % pour une croissance estimée à +1.1 % en 2014.

La journaliste constate la faiblesse de la croissance européenne et en demande les causes au présentateur. Selon les économistes (lesquels ? les gauchistes sans doute) et les syndicalistes (évidemment on demande aux syndicats, toujours marxistes en Europe, jamais au patronat !), nous dit-il, la cause en est à l’austérité sous-entendant sans doute qu’il faudrait jeter l’argent par les fenêtre, se moquer de la rigueur budgétaire et maintenir la pression fiscale. Il nous dira aussi que les investissements sont en baisse à cause d’une perte de confiance des investisseurs (en quoi, il ne le dira pas !) et d’une épargne mal rémunérée.  Seulement voilà, la rémunération de l’épargne est dictée par la BCE sous tutelle des Etats super endettés, la priorité étant de maintenir des taux bas pour que les Etats aient le moins de charge possible, l’épargne est mal rémunéré et les entreprises, dans le même temps, vont mal dans un environnement socialiste ou socialisant, donc l’argent ne rapporte plus ou risque d’être perdu en capital-risque et quand il rapporte, il rapportera peu.  Des taux d’intérêts trop bas rompent l’équilibre naturel entre les différentes ressources et ont favorisé, favorisent et favoriseront toujours la spéculation (que les socialistes n’aiment pas !) et la formation des bulles type immobilière ou internet.

Merci aux gnomes qui pensent peu ou fort mal mais nous dirigent tout de même !!!

Di Rupo qui recevait le tout nouveau premier ministre italien, de centre gauche, comme de bien entendu,  nous dira  ceci, propos repris lors du même journal télévisé : « Nous devons rester rigoureux mais nous devons retrouver le chemin de la prospérité et là, chaque pays seul n’est plus en mesure aujourd’hui de pouvoir à lui seul s’en sortir ».

Question : c’est quoi rester rigoureux pour lui, comment retrouver le chemin de la croissance, il n’en dira rien, parce qu’il n’en sait rien, il est dans le verbe et la gestuelle socialiste, c’est Guignol déguisé en chef de gouvernement. Mais évidemment, Guignol raconte des balivernes, si chaque pays n’est plus en mesure de s’en sortir seul, pourquoi la Suisse va-t-elle si bien, pourquoi la Lettonie affiche-t-elle une croissance à 3.6 % et pourquoi, tant d’autres pays encore, s’en tirent-ils mieux que nous. Je vais vous le dire monsieur le premier ministre, ils vont bien parce que ces pays ont choisi le libéralisme et la liberté et qu’ils ont laissé le socialisme qui vous plait tant aux veaux que nous sommes. Les uns sont intelligents et savent où ils vont, les autres sont bêtes comme leurs pieds, ne savent pas où ils vont, font des effets de manches, brassent de l’air, parlent pour ne rien dire, nous enfument à longueur de journée, nous fatiguent, nous épuisent même à force de débiter tant d’âneries, d’inepties et d’afficher quotidiennement leur ignorance de tout et leur maîtrise de rien !

Le socialisme me fatigue, les socialistes me révoltent parce qu’ils mentent sans cesse et s’ils ne mentent pas, c’est peut être pire encore, parce que ce sont alors de sinistres abrutis. Qui choisir entre un menteur et un abruti, mais peut-être ne faut-il rien choisir parce que tous sont peut-être des menteurs abrutis ou encore des abrutis menteurs, ce qui revient au même et facilite le choix !
Il y a tant de choses que je sais et pourtant tellement plus de choses que j’ignore, mais il n’y aura jamais autre chose que la connaissance, la réflexion, le bon-sens, la recherche de l’excellence, le libéralisme et le travail pour construire et surtout défendre une civilisation libre, intelligente, efficace, équitable, généreuse et ouverte.  Nous vaincrons ensemble et non les uns contre les autres, diviser, ce que font les politiciens, nous détruit et profite seulement à ceux qui jouent de nos divisions.

Une petite blague pour l’entracte :

Il était une fois un Roi qui voulait aller à la pêche.
Il appelle son météorologue et lui demande l'évolution pour les heures suivantes.
Celui-ci le rassure en lui affirmant qu'il pouvait aller tranquillement à la pêche, car il n’y avait pas de pluie prévue à l’horizon.

Comme la reine vivait près de là où il irait, le roi revêtit ses plus beaux atours. 
Sur le chemin, il rencontra un paysan monté sur son âne qui en voyant le roi lui dit: «Seigneur, il vaut mieux que vous rebroussiez chemin, car il va beaucoup  pleuvoir dans peu de temps ».
Bien sûr, le Roi continua en pensant: «Comment ce type peut-il mieux savoir que mon spécialiste très bien payé qui m'a indiqué le contraire. Poursuivons ».
Et c'est ce qu'il fit ... et bien sûr, il plut à torrents. Le Roi trempé, sa reine se moqua de le voir dans un si piteux état. Furieux, le Roi retourna au palais et congédia son employé. Il convoqua le paysan et lui offrit le poste, mais le paysan refusa : «Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose dans ces affaires de météo ni de climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées alors ça signifie qu'il va pleuvoir »  
Et le Roi embaucha l'âne...  et c'est ainsi que commença la coutume de recruter des ânes pour les placer au gouvernement.

Un peu d’économie :

La liberté n’est pas divisible (sauf pour les rouges dogmatiques) et l’absence de liberté économique (quand on est écrasé d’impôts, de charges et de règles arbitraires ou stupides) crée nécessairement un univers imbécile, inefficace, destructeur d’emplois et d’entreprises, une croissance faible ou négative, la fuite des cerveaux, des capitaux, de la main-d’œuvre (quand elle le peut !), la démotivation des  troupes, l’aversion à la prise de risque qui ne paie plus, le désespoir de tous, l’insécurité (la faim justifiant les moyens), la culture de la bêtise, le rejet de toutes formes d’efforts, la dépendance aux autres (aux autres Nations aussi) et enfin, notre anéantissement total, définitif. 

Chacun pourra, notamment (mais pas seulement) me relire sur ce sujet iciArticle 1 , ici  Article 2  et iciArticle 3 . Lors d’une analyse faisant l’objet d’un texte daté du mois d’août 2012 Article 4  , j’avais établi quatre certitudes :

  • Le socialisme est un échec total, toujours et partout.
  • La gauche est une utopie, le centre l’est aussi.
  • Les politiciens sont des menteurs et des parasites.
  • Si le socialisme est un totalitarisme utopique, la social-démocratie est une ineptocratie.

Les faits sont là et confirment ce que j’avais écrit, la pauvreté croit en Europe, le chômage progresse également et les records de faillites se succèdent en Belgique. D’après la VRT, en avril dernier, 1.092 entreprises ont dû mettre la clef sous le paillasson en Belgique. Cela représente une augmentation de 14,3% par rapport à l’an passé, indiquent les chiffres du bureau d’informations commerciales Graydon. Il s’agit d’un nouveau record, pour le onzième mois d’affilée http://www.deredactie.be , tandis que la hausse la plus significative a été constatée à Bruxelles avec une hausse de 30 % des dépôts de bilan.

Fin avril, Francetv info parlera d’un record absolu du taux de chômage en Europe, avec un 23e mois consécutif de hausse, atteignant 12.1% dans la zone euro. Le plus alarmant étant (et cela ne m’étonne pas du tout, j’y reviendrai !) que c’est dans les pays qui bénéficient d’une assistance financière assortie de plans d’austérité draconiens, que le chômage est le plus élevé : En Grèce (27.2%), en Espagne (26.7%) et au Portugal (17.5%). Et rien ne semble de nature à inverser la tendance à court terme, poursuivra Francetv info ! http://www.francetvinfo.fr 

Les pays sont véritablement assassinés par des politiques économiques ineptes (ce n’est pas neuf !) et personne, parmi les dirigeants, ne songe à changer de méthodes. C’est ahurissant !
J’ai déjà écrit plus haut que les perspectives de croissance pour l’Europe sont peu réjouissantes. Selon le FMI, la croissance est actuellement négative dans la zone euro  (-0.3 %), elle est estimée à +1.1 % en 2014. Donc, tout va bien, nos gouvernants ont raison de faire les beaux en portant la tête haute partout où ils vont. Ils pensent sans doute être un exemple, alors qu’ils ne sont qu’un contre-exemple ou s’ils étaient un exemple, ils seraient plutôt l’exemple type de ce qu’il ne faut pas faire !!! 

Simone Wapler évoquera un principe très intéressant sur Atlantico, elle posera aussi une juste question : « il y a croissance et croissance…laquelle est la bonne ? » http://www.atlantico.fr ? Elle fera la distinction entre croissance du crédit et croissance économique en insistant sur l’hypertrophie des banques, ou plutôt des prêts bancaires, dopées par des recours au crédit massifs, notamment par l’accroissement de la dette publique (en France) ou, plus simplement, par l’endettement des ménages et des entreprises. Elle précisera : « La logique économique de François Hollande est la logique économique du consensus, dispensée dans les universités. L'Etat sait tout et peut tout (le dogme encore le dogme, note de ATB)Avec l'argent arraché aux entreprises, il saura lutter contre la crise économique et le chômage. Il ne vient à l'idée de personne d'objecter que si les entreprises payaient moins d'impôts (et moins de charges sur les salaires, note de ATB), elles pourraient éventuellement :

- se passer des banques pour investir ;
- être plus rentables ;
- embaucher.


Les mauvaises entreprises disparaîtraient naturellement et les bonnes grossiraient naturellement en investissant sur fonds propres. Moins imposées, elles auraient besoin de moins emprunter et le secteur bancaire ne serait pas devenu hypertrophié. Du "développement durable" naturel, pour parler technocrate ».

En effet, Madame Wapler, vous avez mis le doigt dessus, le socialisme ou la social-démocratie….ce sont les dettes, l’inefficacité, la pauvreté et l’échec, rien de neuf sous le soleil, pardon…sous la grisaille européenne !

Ensuite, quant à l’union monétaire, elle ajoutera qu’elle n’existe pas dans les faits puisque les pays membres commencent à diverger fortement et empruntent à des taux très différents. Ceci confirme ce que j’ai déjà écrit sur le constructivisme, le dogme et l’arbitraire de l’Europe et de l’euro. La monnaie est une conséquence, elle n’est pas une cause. Je le répète ici, la répétition étant souvent la meilleure des rhétoriques.

Souvenez-vous aussi de ce qu’on nous disait, l’Europe, l’euro, tout cela était sensationnel, formidable, absolument nécessaire, incontournable et l’une et l’autre devaient conférer aux pays membres une solidité renforcée, un avenir commun unique, radieux sans lesquels nous irions, chacun de notre côté, à la banqueroute et à la décroissance (Di Rupo le répétait encore récemment, voir plus haut !). L’Europe allait tout résoudre, tout changer, tout permettre, tout apporter, la richesse et la paix, comme si, comble de ce constructivisme étroit, bancal et réducteur  la « structure (européenne) » pouvait changer les hommes, leur nature profonde et leur destin. L’Europe et les technocrates qui l’ont développée n’aiment pas les hommes libres, parce qu’ils détestent la Liberté qu’ils ne comprennent pas, ils s’accrochent aux mythes qu’ils défendent et voudraient nous imposer, mais, poursuivra Simone Wapler,  les mythes s’effondrent les uns après les autres,  parce que :

un Etat d'un pays développé peut faire faillite (Grèce, Irlande) ;
- la sécurité des dépôts peut être remise en cause (Chypre) ;
- la libre circulation des capitaux en Zone euro peut être entravée (Chypre).


Puisque j’évoque Chypre, il est aussi bon de rappeler certaines mesures qui ont été prises par l’Europe et par le FMI pour sauver le pays http://www.la-croix.com la hausse de l’impôt sur les sociétés et une ponction d’environ 30% sur les dépôts bancaires de plus de 100.000 euros. Imposer lourdement les dépôts bancaires est une première (on n’a jamais vu ça ailleurs), un véritable acte de spoliation qui a été imaginé par des dirigistes européens taxateurs qui ne supportent pas les lieux de peu de taxation (qui leur font concurrence) immédiatement qualifiés par eux-mêmes de paradis fiscaux. Il s’agit, ici, d’une véritable chasse aux sorcières et plus du tout d’un acte de bonne gestion. L’Europe courre d’abord derrière ses chimères, elle veut soumettre les hommes, les contraindre à toujours plus de règles, plus d’impôts et cadenasser leur liberté !!!

Maintenant, un mot d’explication d’Eric Heyer, directeur adjoint de l’OFCE, sur la situation européenne. 

L’OFCE est l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), c’est un organisme indépendant de prévision, de recherche et d’évaluation des politiques publiques dont l’objectif est « mettre au service du débat public en économie les fruits de la rigueur scientifique et de l’indépendance universitaire ». L’OFCE couvre la majeure partie des champs de l’analyse économique : la macroéconomie, la croissance, les systèmes de protection sociale, la fiscalité, les politiques de l’emploi ou encore le développement soutenable, la concurrence, l’innovation et la régulation. 

Eric Heyer est un économiste français, c’est  aussi un homme intelligent, cela ne fait pas l’ombre d’un doute, il connait son affaire et l’écouter sur Télématin (France2) le 27 mars 2013 était un plaisir, un vent de fraîcheur et de bon-sens dans cet océan des sornettes habituelles que l’on nous sert si souvent !

Le chômage augmente, nous dit-il,  parce qu’il n’y a plus de croissance économique et donc des destructions d’emplois. Le journaliste lui demandera : « Est-ce une erreur stratégique du gouvernement ? »

Il répondra : « L’erreur stratégique n’est pas française mais européenne, le chômage explose dans tous les pays européens si on met de côté l’Allemagne. Il faut réduire coûte que coûte les déficits publics mais il faudrait voir le problème un petit plus globalement, on a un problème de déficit public mais on a aussi un problème de déficit d’emplois un peu partout. On s’est focalisé uniquement sur les déficits publics que l’on veut réduire à tous prix peu importe le coût sur l’autre déficit, celui de l’emploi…. »

 Question : « Donc on fait de l’austérité, n’en fait on pas trop ? »

« On fait surtout trop d’austérité, mais surtout au mauvais moment  et tous ensembles, en fait c’est assez simple,  l’austérité ne fonctionne que si vous êtes le seul à le faire,  en conjoncture relativement bonne, si vous pouvez dévaluer votre monnaie et si la politique monétaire fonctionne…Or, aujourd’hui, en Europe, on est en mauvaise conjoncture, on la fait tous en même temps, on ne peut pas dévaluer et la politique monétaire ne fonctionne pas  donc la théorie économique est assez claire là-dessus, quand vous êtes dans cette condition-là, les multiplicateurs, c’est-à-dire, l’incidence de l’austérité sur la croissance est maximale, en temps normal elle est assez faible, c’est-à-dire, que ce sont les libéraux qui ont raison, quand on fait l’austérité ça ne casse pas trop la croissance donc vous arrivez à réduire les déficits et même la dette, aujourd’hui, le FMI a bien fait son mea culpa en janvier 2013 pour nous indiquer qu’aujourd’hui, dans les conditions européennes,….le FMI est très libéral (coupe et enchaîne le journaliste), le FMI très libéral(embraye-t-il) qui disait, il y a encore 6 mois que l’austérité n’a que peu d’incidence sur la croissance, a refait ses calculs, a fait travailler ses chercheurs, et a indiqué qu’aujourd’hui, dans les conditions actuelles, quand on fait 30 milliards d’austérité, comme c’est le cas de la France, ça casse de 60 milliards la croissance, donc, du coup, l’austérité ne permet pas de réduire les déficit, en tous cas, moins rapidement que prévu et surtout casse la croissance et donc détruit des emplois et fait augmenter le chômage et la pauvreté… »

« Pourquoi les Gouvernements continuent  à pratiquer l’austérité ? » demandera le journaliste.« Ils continuent parce que l’idéologie est encore très importante,  notamment à Bruxelles,  l’idéologie selon laquelle quand on fait l’austérité ça ne casse pas la croissance, ça reste encore la pensée dominante à Bruxelles, même si le FMI est en train de glisser un petit doute chez les bruxellois, mais on a un peu de mal, il est très difficile de faire autrement, globalement on n’est pas les USA, on n’a pas une banque centrale qui permet de rassurer les marchés  et de dire ça ne sert à rien  de spéculer contre la faillite d’un Etat puisque c’est moi, banque centrale, qui prêterait en dernier ressort à cet Etat-là, puisque  la banque centrale européenne ne peut pas prêter, les marchés se disent , il y a possibilité de faillite d’un  Etat européen, ils jouent contre cet Etat européen, les taux d’intérêts augmentent, c’est le cas en Italie, c’est le cas en  Espagne, donc , pour rassurer les marchés, les gouvernements européens sont  obligés de montrer qu’ils sont un peu rigoureux… mais on en fait plus que ce que demandent les traités(interrompt le journaliste…) ….C’est ça qui est étonnant, poursuit Eric Heyer, les traités qui sont déjà assez rigoureux indiquent que si les déficits d’un Etat dépassent les 3%, si la dette publique dépasse les 60 points de PIB, il faut que les Etats engagent une politique d’austérité de 0.5 point de PIB, pour la France c’est 10 milliards, or tous les Etats le font 3 fois plus que ce que demandent les traités, donc on devrait….(le journaliste coupe et enchérit ) c’est qu’on comprend pas, pourquoi ce zèle, ce zèle, enchaîne Eric Heyer, c’est parce qu’il y a une idéologie : l’austérité ne casse pas la croissance , donc allons-y très rapidement premièrement et deuxièmement, il fallait à tous prix rassurer les marchés et monter qu’on était encore plus rigoureux que les simples traités, qu’on allait revenir très rapidement à 3 % et puisque ça ne cassait pas la croissance, il fallait le faire tout de suite….on est train de revenir là-dessus, pas d’assouplir pour  2013 parce que les budgets sont votés  avec énormément d’austérité, donc il n’y aura pas de croissance en zone euro et même il y aura de la récession en 2013, maintenant l’enjeu c’est 2014, est-ce qu’on va continuer dans cette stratégie qui finalement ne porte pas ses fruits en terme de réduction de déficit et ne fait que casser la croissance et augmenter le taux de chômage et la pauvreté ou est-ce qu’on assouplit réellement la stratégiequ’on change d’idéologie on dit attention, ce n’est plus la réduction des déficits nominaux qu’il faut voir mais il faut faire des efforts structurels, c’est-à-dire  que tous les Etats fassent des efforts mais un effort un peu plus coordonné et un peu plus mesuré pour permettre à la fois de réduire les déficits, moins vite, mais les réduire, et de réduire également le déficit d’emplois. » 

Je disais qu’Heyer était un homme intelligent qui connait son affaire et dit des choses justes, c’est vrai, je le maintiens, mais je précise aussi qu’il oublie un ensemble d’autres éléments qui découlent directement de ce qu’il dit. Je suis certain qu’il le sait, mais il ne veut pas le dire, cela ferait désordre !

Ce qu’Eric Heyer ne dit pas mais qu’il sait parfaitement bien et qui découle de ce qu’il dit :
Eric Heyer a raison, trop d’austérité détruit la croissance et l’emploimais il ne dit pas l’essentiel, la croissance (donc l’emploi) est d’abord détruite par le poids de l’économie socialiste ou socialisante, il faudrait d’abord agir en amont, réduire, charges, impôts, les lourdeurs administratives, libérer le marché du travail au lieu de l’encadrer toujours plus par des règles contraignantes qui coûtent cher aux entreprises, parce que faire moins d’austérité, comme il le préconise n’arrangera rien du tout si on n’agit pas en même temps, en amont, sur l’autre volet ou l’autre aspect du problème. Alors, oui, l’Europe fait peut être trop d’austérité, mais elle ne pratique pas assez de libéralisme. Il faut agir sur la cause, or il n’en est jamais question !

A propos de l’austérité, Heyer  ne dira-t-il pas : « En temps normal (donc quand la conjoncture est bonne, note de ATB) elle est assez faible (l’incidence de l’austérité sur la croissance, note de ATB), c’est-à-dire, que ce sont les libéraux qui ont raison, quand on fait l’austérité ça ne casse pas trop la croissance donc vous arrivez à réduire les déficits et même la dette »

C’est ce que je dis plus haut, il faut doper la croissance par des mesures intelligentes et de liberté avant de pratiquer l’austérité, sinon on casse tout. Mais, Heyer évite le débat de fond sur les causes réelles du manque de croissance. Même Keynes qui est pourtant l’économiste chouchou des socialistes et de tous les bien-pensants d’ailleurs écrivait, en 1926, dans une lettre ouverte au ministre français des Finances de l'époquequ’il estimait impossible que les prélèvements publics puissent dépasser 25 % du revenu national ! http://www.alainmadelin.com 

Or, selon le quotidien économique Les Echos, "le taux de prélèvements obligatoire (en France) atteindrait donc 46,3% de PIB en 2013 (prévision inchangée), puis 45,5% en 2014, contre 44,9% fin 2012, un taux qui égalait jusque-là le record historique de 1999".  
 http://www.atlantico.fr  

Keynes doit se retourner dans sa tombe, on lui attribue tant de bêtises et le pauvre homme ne peut même plus se défendre. Si les économistes qui  invoquent Keynes regardaient tous ses travaux et voulaient vraiment limiter le taux de prélèvements obligatoires à 25%, c’est promis, je les rejoindrais sur leur propre terrain, on peut toujours rêver !!!

Eric Heyer parlera aussi de bonne conjoncture, il a raison, mais il oublie encore une fois de préciser que la conjoncture, bonne ou mauvaise, ne vous tombe pas sur le dos comme une maladie. La conjoncture est la résultante des politiques économiques qui sont conduites par les hommes. Elle est, comme la monnaie, une conséquence, elle n’est pas une cause. Nous créons notre propre conjoncture !

Il précisera : « on ne peut pas dévaluer et la politique monétaire ne fonctionne pas… ». En effet, tout le mal est là, l’euro est une non-monnaie qui cloue les pays membres à l’immobilisme et à la soumission. Nous ne pouvons rien faire, chacun de notre côté, alors que « de facto », l’union monétaire n’existe pas. Mais, de cela il ne dira toujours  pas un mot !

Il argumentera contre, ce qu’il appelle, l’idéologie de l’austérité qui ne casse pas la croissance,soit, mais il oublie encore l’essentiel, les idéologies combinées  de l’Europe, de l’Euro et du socialisme qui font de notre Europe la lanterne rouge mondiale de la croissance, de l’emploi et de la liberté fiscale. C’est à se demander où sont les idéologues, moi, j’ai la réponse et vous ???

En conclusion, tout ce que dit Heyer est juste, parfaitement juste, j’approuve sur toute la ligne, mais tout ce qu’il ne dit pas (et que j’ajoute) est juste également. Il sait tout ça, j’en suis absolument certain, mais il ne le dira pas, il n’est pas fou, il est contraint de rester dans l’idéologie du consensus  (une de plus) qui impose à tous le silence sur ce qui déplait. Il n’y a que les hommes libres pour parler comme moi, ceux qui ne dépendent de rien, ni de personne, ceux pour qui la Liberté de dire, de penser ou de faire est plus importante que tout au monde. Il faut être un peu fou pour suivre cette route, c’est sans doute que je le suis un peu, mais je m’en accommode fort bien.

Le mythe des 3% :

Au nom d’un nouveau dogme (dont on ne parle jamais), celui selon lequel les déficits doivent être limités à 3% du PIB, les pays se voient imposer par Bruxelles un régime sec qui les appauvrit, tue la croissance et jette les populations dans la rue. Chacun sait que derrière le combat qui est mené contre les déficits se cache le combat véritable, celui de la dette publique qui explose partout en Europe.

Un mot alors sur les dettes. Il y a bien longtemps, je terminais un cycle d’études supérieures en économie, commerce et finances et mon mémoire de fin d’études portait justement sur les dettes et les emprunts, il avait pour titre et pour sujet ;  « L’effet de l’endettement sur la rentabilité des entreprises ». Ce mémoire de plus de 200 pages avait été accueilli avec enthousiasme par mes professeurs, il faut donc croire que je ne disais pas trop de sottises et pourtant j’étais  très jeune et je n’avais pas la moindre expérience… Je peux vous dire, en conséquence, que j’en connais un rayon sur le sujet et que cela ne date pas d’hier non plus. C’est dire si les âneries que j’entends à longueur de journée sur le thème, émises par les crétins qui nous gouvernent et n’en connaissent  strictement rien et qui sont reprises par d’autres imbéciles (dans les médias par exemple) qui les relayent en une boucle sans fin, sans en connaitre davantage, m’affolent et m’agacent aussi prodigieusement. Mais, il est vrai que nous vivons une époque formidable, celle où les ignorants sont portés au pouvoir et même s’ils n’ont rien à dire, ils parlent sans cesse d’un air docte sous la béatitude admirative et condescendante de médias toujours serviles à leur égard. L’Europe crève, mais ils persistent dans une voie identique, celle qui nous a démolis en détruisant systématiquement notre économie. Pendant ce temps, ceux qui savent sont réduits au silence, ils sont diabolisés, écartés de tout parce qu’il ne faut rien remettre en cause et surtout pas les dogmes qui servent de guides aux oligarques au pouvoir. La route est tracée une fois pour toute, nous boirons jusqu’à la lie l’exécrable breuvage qu’ils nous imposent de boire, nous en mourrons sans doute, mais,  ce n’est pas grave, avant de mourir, ils auront bien vécu, à nos frais, et finalement, c’est cela qui compte, le confort des dirigeants et les avantages qu’ils tirent du pouvoir. De tout le reste, ils se fichent éperdument !!! 

La population est maintenue dans l’ignorance (cela ne date pas d’hier, les régimes de gauche sont les maîtres incontesté en la matière, l’extrême gauche a même massacré partout ses populations pour les réduire au silence et maintenir le contrôle total sur l’information), elle est contrainte également d’avaler toutes les couleuvres qu’on lui sert, faute d’une information impartiale, réaliste, honnête et complète.  L’ignorance des uns forge le destin politique et les privilèges des autres !

« Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles » (W Shakespeare)

J’en reviens brièvement aux dettes maintenant. Il faut comprendre qu’il n’existe qu’une seule bonne dette, celle qui permet des investissements productifs par opposition à celle qui consiste à emprunter pour rembourser d’autres dettes, ce que font les Etats, mais alors, cette fois, on parlera plutôt de cavalerie qui conduit directement à la pauvreté, à la destruction des entreprise et des emplois et finalement à la banqueroute générale. En admettant, maintenant qu’une entreprise s’endette à bon escient, il faudra encore que tout l’appareil suive, c’est-à-dire qu’il ne suffira pas seulement d’investir dans un matériel de production efficace, il faudra aussi produire au juste prix (celui du marché) un produit recherché par les consommateurs. Il faudra également organiser la vente et l’après-vente, ce qui imposera à l’entreprise d’être performante dans tous les divers processus auxquels elle devra faire face. L’endettement est souvent utile, il est même également recommandé et nécessaire, parce que, bien conduit, il ouvre des perspectives nouvelles, stimule la croissance et améliore la rentabilité des fonds propres de l’entreprise par un effet levier bien connu.

Question : existe-t-il, maintenant, un taux d’endettement maximum qui s’imposerait à toutes les entreprises et qu’il ne faudrait pas dépasser ? Non, cela n’existe pas, sinon dans un monde chimérique (celui des politicards et de leurs valets), chaque entreprise est un cas particulier, la seule chose utile sera de savoir si le résultat d’exploitation dégagée par la nouvelle activité (issue de l’emprunt) sera supérieur aux charges financières induites par l’endettement. Tout le reste c’est de la vaste foutaise, une immense fumisterie et du foutage de gueule, n’ayons pas peur de le dire !!!!!

Il en va évidemment de même pour les Etats, il n’existe pas non plus de règles de cette nature, la norme de 3% de PIB est donc un mythe absolu (j’y reviendrai) sorti tout droit de l’arbitraire imposé par des technocrates dogmatiques.

Les Etats européens confondent tout, ils parlent d’investissements là où je ne constate qu’accumulation de dettes improductives, ils parlent de croissance mais ne génèrent que décroissance à cause des politiques à répétition ineptes qu’ils mènent partout, ils attendent l’amélioration de l’emploi, ils le disent, le clame à voix haute, d’un air ferme et autoritaire, ils prétendent aussi conduire une politique en sa faveur, mais ils ne font rien, sinon imaginer quelques mesurettes d’accompagnement parfaitement imbéciles qui ne changeront rien au cœur du problème, d’ailleurs, preuve en est faite, puisque l’emploi se dégrade presque partout  en Europe. En vérité, les charges sur l’emploi sont trop lourdes, beaucoup trop lourdes, les règles qui régissent le droit du travail sont pléthoriques, décourageantes et asphyxient l’emploi plutôt qu’elles ne le stimulent, les impôts sont aussi spoliateurs, là est pourtant l’essentiel, mais de cela, ils ne parlent jamais, cela détruirait le dogme qu’ils servent avec dévotion et intérêts.  Ils ne changent rien et pratiquent « la tyrannie du statu quo » (La tyrannie du statu quo (1984), Milton et Rose Friedman, éd. Jean-Claude Lattès, 1984) celle qui   « tient à des groupes d’intérêts, des bureaucrates et des politiciens qui, avec l’aide des médias et des milieux universitaires, utilisent le gouvernement pour accroître leur pouvoir aux dépens de la population » (Guy Millière pour www.Dreuz.info)

Pratiquer l’austérité, sans, en aval, libérer les entreprises et les individus des charges qui les tuent, voilà ce qu’ils font et qui serait comparable à une entreprise qui investirait dans de mauvaises machines,  sans en maitriser les coûts et sans maitriser davantage les circuits de vente, d’après-vente et tous les services et obligations qui gravitent autour d’une exploitation commerciale.  Mais il est vrai aussi que les politiciens n’ont jamais rien entrepris, ils n’ont jamais, non plus, créé le moindre emploi de leurs deniers, j’en ai  pourtant créé, avec mes associés, des centaines, là aussi, je sais de quoi je parle, qui m’écoute ? Eux ne connaissent ni la théorie économique, ni la pratique de l’entreprise et du risque qui y est obligatoirement lié, mais ils prétendent détenir les clés du savoir, ils prétendent aussi nous guider ou nous sermonner, eux qui ne comprennent rien, sont idiots et ne savent rien faire sinon caqueter comme des poules sans cervelle.

Guy Millière écrivait, dans ce sens, en août 2012 http://www.dreuz.info , il disait: « On parle de « gouvernance économique européenne », pour ne pas dire que le projet européen, constructiviste au sens hayekien du terme, est une grande fuite en avant où de crise en crise, la réponse est toujours « plus de centralisation des pouvoirs ». On parle d’ « austérité », en entendant par là non pas davantage de liberté économique, moins d’omniprésence de l’Etat, mais davantage d’impôts, davantage de contrôles, et un peu plus de dépenses gouvernementales. Ce type d’ « austérité » là ne peut pas conduire à la croissance et à un retour à l’esprit d’entreprise, mais à une prolongation de la stagnation, à une montée du chômage et de la pauvreté ».

Nous sommes en mai 2013, je ne vois rien de neuf à l’horizon, Guy Millière avait raison, comme d’autres et comme moi-même, la tyrannie du statu quo subsiste parfaitement, soyons assurés qu’elle a encore de nombreux beaux jours devant elle… La rigueur imposée aux pays européens est d’abord destinée à sauver l’euro et l’Europe des technocrates au détriment des peuples, il ne faut pas se tromper. Je l’ai déjà dit : on maintient un système idéologique que l’on veut sauvegarder à tous prix, mais on se moque des populations.

L’austérité, la hausse des impôts, des taxes et la diminution des dépenses, voilà les nouvelles sources de la décroissance et du déclin économique susceptibles de créer une situation de récession durable dont ne sortira que très difficilement, or, c’est exactement l’inverse qu’il faudrait faire, il faut encourager la création de richesses en baissant fortement les impôts pour accroitre, par effet boule de neige, les rentrées fiscales, mais, tout cela est impossible avec des gens qui ne comprennent ni l’économie, ni la vraie nature des hommes, ni la Liberté  !!!

Le socialisme est, quoiqu’on en dise, fortement ancré en Europe, Nietzsche ne disait-il pas: « L’État idéal, dont rêvent les socialistes, détruit les fondements des grandes intelligences, l’énergie forte. », ou encore : « Ceux que je hais le plus ? La canaille socialiste, ceux qui rendent le travailleur envieux, qui lui enseignent la vengeance » (sourceL’Antéchrist (1889, 1895), § 57)

Tout est dans cette phrase, l’envie et la vengeance….comment voulez-vous, dans un  tel contexte, celui de la lutte des classes entretenue par la politique, faire appliquer la raison ou le bon-sens et faire taire le dogme, l’utopie et la haine de l’autre ?

Quant au mythe des 3% du PIB, je vous l’avais dit que, pour des raisons objectives, cette règle ne tenait pas la route et bien  j’y reviens et vous prouve maintenant que ce principe a été inventé de toutes pièces par les socialistes, un de plus…et que c’est, en outre, une invention purement française qui s’est ensuite répandue comme une tâche d’huile à travers toute l’Europe. Le « Monsieur 3%» est Guy Abeille http://www.leparisien.fr , ancien haut fonctionnaire de la direction du budget qui a déclaré au Parisien : « On a imaginé ce chiffre de 3% en moins d'une heure, il est né sur un coin de table, sans aucune réflexion théorique. », il poursuivra : « C'était un soir de mai 1981. Pierre Bilger, le directeur du Budget de l'époque, nous a convoqués avec Roland de Villepin(NDLR : cousin de Dominique). Il nous a dit : Mitterrand veut qu'on lui fournisse rapidement une règle facile, qui sonne économiste et puisse être opposée aux ministres qui défilaient dans son bureau pour lui réclamer de l'argent. »

C’était donc un coup de Mitterrand !

Aujourd’hui, trente après et toujours au nom de ce mythe absurde qui s’est imposé à l’Europe et qui justifie tous les excès du pouvoir et toutes les réformes, on étouffe les peuples et on augmente les impôts pour atteindre un objectif inventé de toutes pièces. Le socialisme empile les dettes sur les dettes, les mythes sur les mythes et les pauvres sur les pauvres…Il n’enrichit que les politiciens et la nomenklatura qui tourne autour d’eux. Vite, courez prendre votre place auprès des privilégiés si vous ne voulez pas rester sur la pile des sans droits, sans argents, sans paroles, sans recours et surtout sans avenir !

A lire aussi, pour le fond, la forme et l’humour : le 3% se réjouit d’être critèrehttp://www.latribune.fr 

Il est évident que je suis un adversaire des déficits publics, je ne les défends pas, je m’oppose simplement au traitement dogmatique de tous les problèmes, principe devenu systématique en Europe. Je l’ai déjà dit aussi, la monnaie est une conséquence, elle n’est pas une cause, elle sera toujours le reflet de l’économie d’un pays, imposer une monnaie unique, l’euro, reposait sur un principe utopique  inversé qui prétendait forger une économie forte à partir d’une monnaie. Cela ne fonctionne pas comme ça, on l’a vu, je le savais déjà avant de constater le triste résultat !

Parler de conjoncture pour justifier une politique économique s’appuie également sur ce principe inversé qui mélange les causes et les conséquences. La conjoncture, bonne ou mauvaise, est une conséquence, elle n’est pas une cause non plus. Attendre l’amélioration de la croissance ailleurs (Asie, USA…) pour espérer que notre économie soit dopée est une politique passive qui consiste à attendre les solutions (qui ne seront que partielles !) des autres, alors que nous ferions mieux de prendre les mesures adéquates chez nous, en libérant l’économie largement, pour être plutôt portés par notre propre croissance.

Les déficits sont aussi une conséquence de la mauvaise politique économique conduite par les Etats européens, ils ne sont pas une cause en eux-mêmes.  Faire des économies sans agir sur les causes réelles sera toujours sans effet. Les politiciens et les technocrates qui les servent inversent tout, ils vivent uniquement du dogme, des chimères et de l’inversion des valeurs et des principes (économiques notamment).

Pour rire un peu et pourtant c’est vrai: « Les petits secrets du palais » par Fathi Derder : 

Article

Nos amis français sont venus lundi à Berne. Une délégation du Sénat en visite. On s’attendait à du lourd: on a été servis. La totale. Ce ton, ce style inimitable: ne jamais parler, toujours expliquer.

Au repas déjà, chez l’ambassadeur, une sénatrice «explique» à ma table que la France est un pays ultralibéral. Oui, Madame. Elle nous raconte les us et coutumes des habitants de cette terre lointaine. Inconnue. Je lui fais remarquer que, si la France est un pays «ultralibéral», la Suisse est un club échangiste. Sous ecsta.

Quelques minutes plus tard, en séance, un sénateur nous «explique» que nous ne comprenons pas la France. Et sa fiscalité. Il faut savoir que, pour un élu français en tournée en province, si on n’est pas d’accord, c’est qu’on ne l’a pas compris. Alors il réexplique, plus lentement. Il articule. C’est inintéressant, mais joli à entendre.

Puis, devant notre lenteur – tout helvétique –, une sénatrice admet alors que, dans le fond, nous «ne pouvons pas» comprendre la question fiscale française. Car la Suisse est, je cite, «en retard en matière de dépenses publiques». La preuve: les crèches. Je n’invente rien.

Désarmante France. Quarante ans de déficit, une dette abyssale, mais elle fait la leçon. Elle donne un cours de gestion de faillite au pays le plus riche du monde. Le cancre fait la nique au premier de classe: le panache laisse coi. Admirable. Encore!

Moralité: la crise française est plus grave que prévu. On se trompe, notamment, sur sa cause. La France ne souffre ni de son chômage ni de sa dette: elle est malade de son aveuglement. Incapable de se remettre en question. Le fameux «déni»: l’Allemagne a tort, la Suisse a tort, tout le monde a tort.

Et la France? Elle a raison. D’accord? D’accord. Et pendant ce temps, elle coule. Encore et encore. C’est que le début. D’accord, d’accord…

Les suisses se marrent, ils ont bien raison. Je l’ai souvent écrit, notamment ici Article  , la Suisse est un modèle, elle va très bien et ne doit son succès qu’à elle-même parce qu’elle a su garder sa neutralité, c’est-à-dire ; son intelligence, sa liberté (économique aussi), sa créativité, son indépendance, sa démocratie réelle, son rejet des minarets, sa culture, son histoire et ses racines. En terres helvétiques, les charges et les impôts sont modérés  (entre la moitié et le tiers de chez nousArticle  , voir tableau), les salaires sont bons, le taux de chômage moyen pour l’année 2011 s’établissait au plan national à 2.8% (source : Département fédéral de l’économie-septembre 2012), la Suisse maîtrise ses finances publiques (dette publique 34.9 % du PIB, PAS de déficit public), la balance commerciale est excédentaire, mais surtout, les suisses ont gardé leur monnaie et ils sont maîtres de leur politique monétaire. Oui, il y a bien un petit point noir, victime du succès de l’économie helvétique, le franc suisse est naturellement fort et les pauvres touristes européens désargentés renâclent un peu à passer des vacances dans ce pays de cocagne tant ils sont empêtrés avec leur euro faible (et artificiellement soutenu) et leur économie socialisante moribonde.  En terre d’Europe bureaucratique, nous continuerons à élire les mêmes idiots inutiles, ceux qui se foutent de nous et coulent sans vergogne notre économie. Nous continuerons aussi à regarder la Suisse comme un paradis fiscal honteux, injuste qui favorise les riches et vit de la finance, celle qui dépouille scandaleusement le peuple, vit sur son dos et profite de sa sueur. Pourtant, tout le secteur  financier ne pèse que 10% du PIB suisse (8% aux USA), mais il est évidemment plus simple d’entretenir la légende de l’argent sale qui serait Roi en terre helvétique dans le but de donner cette aura de sainteté et de probité à notre Europe inefficace, totalement décadente, corrompue et parfaitement imbécile.

La Suisse est un modèle à suivre, l’Europe, un modèle à fuir ou à éviter, absolument à éviter….En Europe nous devons remettre nos idées en place parce que « Tout arrive par les idées ; elles produisent les faits, qui ne leur servent que d’enveloppe. (Chateaubriand - Histoire de France) »

Puisque je parle de la Suisse, je crois utile de renvoyer le lecteur  à Michael Wohlgemuth et Lars Feld du Frankfurter Allgemeine Zeitung qui écrivent qu’une dose de démocratie directe à la mode helvétique ne ferait pas de mal à l’Europe. Michel Garroté de Dreuz.info a eu le bon-sens et la gentillesse d’analyser ce texte en allemand et de le commenter en français pour nous,  à lire absolument. Cet article est accessible ici http://www.dreuz.info 

Un peu de démocratie directe permet aux citoyens de s’impliquer et cela empêche sans doute aussi les politiciens de faire n’importe quoi. Pourquoi la Suisse réussit-elle si bien,  quand nous échouons totalement, une partie de la réponse est peut-être là

Efficacité économique, exemple de démocratie…Bravo la Suisse, bravo les suisses et surtout, un très grand « Boooooooooooouuuuuuuuh »  à l’Europe des nuls !!! 

Il faudrait repenser l’Europe, il ne manque pourtant pas de penseurs, mais, ils ne sont simplement ni entendus, ni écoutés et certainement pas souhaités non plus parce que ce sont des gêneurs et des empêcheurs de danser en rond !

Pour terminer :

Je commençais ce texte par un titre évocateur : « De  l’ignorance et de la démagogie ».

Je ne reviendrai plus sur la démagogie maladive des partis politiques dominants, la cause est entendue, largement entendue, ils combattent tous les « riches », les banques et les banquiers,  le système financier, ils combattent aussi notre civilisation qui doit sans cesse faire amende honorable de tout, nous sommes responsables de l’esclavage, de la colonisation décrite comme un désastre, du réchauffement climatique, des malheurs du continent africain, de la faim dans le monde et  finalement de la mise en place d’un système planétaire tendant à dominer l’univers pour l’exploiter à notre profit unique, système qui conduira aussi à la destruction de notre planète (si, si, si, je vous le jure, j’ai lu ce genre de chose !). La social-démocratie préfère glorifier les pauvres (il y en a plus !) qu’elle multiplie aussi parce qu’ils votent pour elle. Elle les entretient tout juste ensuite pour qu’ils ne crèvent pas de faim en les maintenant, en même temps, dans l’ignorance pour qu’ils ne se rebellent pas.  D’ailleurs, à force de cultiver l’ignorance partout, les dirigeants n’échappent pas à la règle, ils en savent à peine plus que ceux qu’ils veulent dominer. Un vrai jeu de cons !

Seulement, il y a un problème majeur, il n’y a pas de gagnant au jeu de cons, uniquement des perdants. 

Je disais donc que les politiciens étaient pour l’immense majorité des analphabètes-économiques totaux et je disais aussi que les principes de l’économie étaient méconnus parce que le dogme socialiste prédominait jusque dans l’apprentissage où la pensée dirigiste keynésienne était omniprésente. On ne forme plus les jeunes, on les oriente volontairement vers l’interventionnisme d’Etat.

Guy Sorman écrira ceci sur ce sujet : http://gsorman.typepad.com 

« Invité hier à Toulouse, par des étudiants de Sciences Po Toulouse et de l'Ecole supérieure de commerce, j'ai proposé quelques réflexions sur l'histoire du développement, rappelant que les pays pauvres ont commencé à sortir de la pauvreté, à partir des années 1980. Il est apparu à tous à cette époque que la pauvreté n'était pas la conséquence de l'impérialisme (thèse de Lénine), ni d'une culture inadéquate (thèse de Max Weber ) et que l'aide n'était pas d'une grande utilité, ce que Peter Bauer avait expliqué dès les années 1950.

Mais plus intéressants que mon propos furent les conversations avec les étudiants: tous leurs professeurs d'économie sont Keynésiens ou marxistes et ne tiennent aucun compte ni de la réalité, ni des recherches en économie les plus récente. Ils enseignent quelques dogmes usés, voire proposent sur un même plan ce qui est avéré faux et ce qui est prouvé vrai. On n'est pas surpris mais je n'imaginais pas que la situation fut si grave. 

Comme l'avait suggéré Pierre-André Chiappori, après avoir analysé les ouvrages d'économie dans les lycées, mieux vaudrait ne pas enseigner l'économie du tout, que d'enseigner ça! »

Vous apprécierez la fin : Mieux vaudrait ne pas enseigner l'économie du tout, que d'enseigner ça! 

Quel aveu, quelle constatation et quelle dérive aussi de notre système d’éducation et pendant ce temps l’Europe coule…C’est normal et cela ne m’étonne plus !

Pour continuer sur ce thème, Guy Sorman évoquera le Carnaval de Nice et le gigantesque colloque sur l’argent organisé par le Journal Marianne à cette occasion. Guy Sorman soulignera également le côté plus carnavalesque du colloque qui réunira des socialistes surtout dont quelques ministres fraîchement nommés et lui-même comme unique alibi libéral, dira-t-il.http://gsorman.typepad.com  

Lorsque Guy Sorman évoquera des faits avérés, il ne sera pas suivi, le public formaté aux idées dirigistes préférera les propos d’Axel Kahn qui s’en prendra aux néo-libéraux, aux disciples de Hayek et au darwinisme social. Pourtant l’Europe et la France ne sont pas libérales, loin de là, mais la gauche a la fâcheuse habitude de chasser des sorcières, même lorsqu’il n’y en n’a pas ! 

Ceci n’est rien d’autre que la culture et l’entretien du mensonge permanent !

Guy Sorman poursuivra : « Que la France soit le pays de l'OCDE où les prélèvements publics sont les plus considérables et augmentent, n'effleura pas Axel Kahn. Que la question du moment soit plutôt celle de la récession et du chômage et que les libéraux aient sur ce sujet quelques suggestions à faire, n'était pas à l'ordre du jour. En France, l'économie réelle ennuie tout le monde, surtout les intellectuels. Ou bien, on estime que la pensée magique peut et doit remplacer la réflexion économique. Il se trouvait, à Nice, un ministre pour expliquer que les Affaires étrangères allaient désormais se consacrer à l'augmentation des exportations : comme si le commerce était tiré par les ambassadeurs et  non par le rapport qualité/prix de ce qui est offert à l'exportation. »

Voici bien résumé l’esprit de cette France ou de cette Europe anti-libérale qui applique les dogmes ou la pensée magique (belle formule qui revient au même) et qui délègue à ses ministres la responsabilité de « faire commerce ». C’est ce qui s’appelle ; Marcher sur la tête, les communistes aiment bien ça, c’est pour ça qu’ils ont toujours mal au crâne et qu’ils réfléchissent aussi tellement mal !

A lire aussi, du même auteur, une réflexion sur le caractère dysfonctionnel des Etats contemporains avec cette anecdote extraordinaire des Indiens qui  travaillent et s'enrichissent surtout la nuit quand la bureaucratie publique dort : « Les Etats brisés »http://gsorman.typepad.com 

A propos de marcher sur la tête, je pourrais encore vous parler de la très dogmatique Najat Vallaud Belkacem, ministre socialiste des Droits des femmes et Porte-parole (de la mauvaise parole !) du gouvernement français. Elle était sur Télématin le 25 avril dernier et, en perroquet docile qui connait bien ses leçons, elle nous confiait d’un air sévère : « Nous avons pris l’engagement d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année (elle ne dira pas comment !)… » La ministre évoquera aussi  la croissance atone, responsable de tous les maux, sans envisager une seule seconde que la croissance est d’abord fille d’une politique économique, la leur !

Elle poursuivra : « Les pouvoirs publics doivent accompagner ceux qui sont déjà au chômage, les moyens de pôle emploi ont été renforcés (et alors !), le Président de la République s’est engagé à ce que les chômeurs puissent bénéficier de formation, un chromeur sur deux devra se voir proposer une formation en deux mois( !!!) »,  elle enchaînera sur les mesures faites pour relancer l’activité ; le crédit d’impôt compétitivité emploi, la baisse de la TVA dans le secteur du bâtiment….donc nous dira-t-elle : « nous mettons tout en œuvre pour relancer l’emploi dans ce pays ». Voilà, TOUT EST DIT, rien de concret, aucune remise en cause d’une politique absurde et parfaitement inepte, simplement du flanc, du vent et un zeste de l’entourloupe, cela porte un nom ; Le socialisme !!!!!

Elle continuera dans le pathos avec des généralités vaines et connues : « le gouvernement a conscience que le pays traverse et ce depuis plusieurs années une crise aigüe  (la crise, la maladie qui tombe du ciel !), une crise économique, une crise sociale et qu’il faut tous nous retrousser les manches pour prévenir, pour éviter les licenciements, mieux former les individus (au parti socialiste on parle d’individus, comme la PJ quand elle a affaire à des malfrats, serions-nous tous des malfrats pour les socialistes, sans doute, les socialos n’aiment pas les gens, ils sont un obstacle à leur carrière, c’est bien connu) et puis surtout travailler sur l’avenir ouvrir des perspectives, travailler sur les filières d’avenir, soutenir les secteurs comme par exemple l’innovation (qui est un secteur bien connu !!!), le numérique,  il y a un certain nombre de secteurs qui sont créateurs d’emplois et donc le gouvernement est en train d’y travailler (à quoi, on se le demande !!!). Et pour en finir : « Ne faut-il pas en finir avec l’austérité ? Dans la tempête il ne faut jamais changer de cap, au contraire, il faut tenir bon (le bateau coule, coulons avec lui !!), ce cap qui est bon qui est excellent et qui permettra de redresser la croissance tout en redressant nos comptes….Nous ne faisons pas d’austériténous dira-t-elle,nous faisons du sérieux budgétaire ».  Comprenne qui pourra !

Bref, tout va mal, mais on va continuer comme ça, parce que c’est la bonne route (encore le dogme !), voilà une copie qui vaut 0/20 car, selon les derniers chiffres http://www.lefigaro.fr , la France entre en récession MAINTENANT. La croissance française a reculé de 0.2% au premier trimestre 2012 et l’Insee table sur une croissance négative de 0.3 % en 2013. Le chômage, quant à lui, atteint des records. Beau bilan, en effet, belle occasion aussi de garder le même cap, comme disait la dame Belkacem.

On se croirait au casino quand le croupier lance son célèbre : « Rien ne va plus », avant de ratisser, en général, tous les jetons des malheureux joueurs qui, pour la plupart, sont toujours lessivés. Pas de chance, la France et l’Europe entière d’ailleurs sont devenues de vastes casinos dirigés par des croupiers socialistes, des croupiers qui ne sèment rien et récoltent seulement le fruit du labeur des autres. Beau projet de société que ce projet-là qui consiste à tout ratisser, en effet, vive les rouges !

Comme disait une brave dame lors d’un micro-trottoir à l’occasion de l’anniversaire de l’élection de François Hollande à la Présidence française : «  je connais des tas de jeunes, de ma famille et d’ailleurs, qui ont Bac+6 ou Bac+10 et tous quittent la France et vont à Singapour ou à Londres…. » CQFD !!!! Elle aurait pu ajouter, là où les charges et les impôts sont extrêmement cléments…

Mais en Europe on préfère faire la chasse aux paradis fiscaux et continuer à s’aligner avec les perdants. Pauvre Europe, pauvres de nous !

Maintenant, pour se faire plaisir (pourquoi se priver), voici une interview de Nigel Farage qui plaide pour une Europe des Nations Video  ensuite un entretien avec Gérard Lanvin qui ne plaira pas du tout aux socialistes, SUPERBE !Video  

Nous l’avons vu, l’Europe aime les dogmes, elle n’aime ni la réalité, ni le bon-sens, elle préfère le mensonge, l’imposture, la démagogie et l’ignorance.  Quel noble programme, quel programme efficace également !

Nos social-démocraties dogmatiques sont devenues, non pas égalitaires, dans le sens où chacun doit bénéficier des mêmes droits et avoir des obligations identiques, mais purement égalitaristes selon un principe utopique parfaitement imbécile qui fait que tout est égal à toute autre chose et que chacun est l’égal de l’autre. Dans ce type de société du nivellement par le bas et du fléchissement de l’échine, on ne reconnait plus le mérite, l’effort, le travail, la perfection, l’exception, le courage, l’intelligence ou simplement les vertus humaines qui sont évacuées au bénéfice de la médiocrité imposée en standard universel et tacite. Cet égalitarisme est non seulement absurde, il est aussi castrateur, il est la source d’une société terne, sans enthousiasme, sans joie et sans avenir.

A ce tarif dévoyé, les voleurs valent autant (sinon plus !) que les honnêtes gens, les assassins sont choyés au nom du respect des droits de l’homme, quand ils ne sont pas tout simplement laissés en liberté, il faut aussi leur édifier des prisons confortables aux services multiples, les victimes sont diabolisées quand elles font un usage immédiatement présumé abusif du droit à la légitime défense et les islamistes qui massacrent partout au nom de l’islam (il faut le dire) sont mis à pieds d’égalité avec les rares chrétiens ou les rares juifs qualifiés eux d’extrémistes parce qu’ils manifestent pacifiquement ou bombardent de peinture rouge de sinistres  andouilles. http://www.agoravox.tv 

Dans notre monde de « deux poids et deux mesures » qui a (définitivement ?) tourné le dos aux valeurs naturelles au nom de cette funeste bien-pensance qui nous anesthésie et nous interdit de dire la vérité ou les faits tels qu’ils sont, il n’y a plus de hiérarchie du bien ou du mal, il n’y a plus de bon de sens non plus et il n’y a plus davantage de courage. Les gnomes qui nous gouvernent et les médias qui les assistent ont baissé les bras depuis longtemps, ils ont baissé totalement la garde aussi et ils ont, au passage, bêtement déboutonné leur pantalon…Aïe, ça va faire mal !!!

Dans cet univers-là, la propagande remplace la connaissance et, un pays qui s’accroche à la propagande et s’éloigne de la connaissance n’est plus une démocratie, mais une dictature(inspiré parGuy Millière@dreuz.info).

Quand l’idéologie socialiste veut, comme en France,  s’imposer en dogme absolu dans tous les domaines, ce qui est l’aboutissement naturel du socialisme et du communisme, le système politique quitte complètement la sphère démocratique pour se jeter dans la tyrannie,  l’autoritarisme et l’absolutisme.  En France toujours, le pouvoir, par le biais du mariage pour tous (qui n’est pas un problème en soi, mais un prétexte !), veut adopter une théorie du genre totalement opposée aux thèses naturalistes. Cette nouvelles croyance veut abolir toutes différences entre les sexes et contester  également le principe même de la filiation….Dans un tel contexte il faudra aussi convaincre les petites filles qu’elles ne sont pas nécessairement des petites filles et les petits garçons qu’ils ne sont pas nécessairement des petits garçons et, suite logique…Ne pas offrir systématiquement non plus des poupées aux petites filles pour ne pas stigmatiser (je l’ai entendu de mes oreilles !!!). Navrant et scandaleux !

A écouter : le vrai but du mariage homosexuel par  Patrice André, Juriste & Essayiste,  spécialiste en Droit Public Video 

Et ce n’en est pas fini du dogme, ce matin j’écoutais la télévision française et j’ai constaté que le pouvoir socialiste s’en prenait maintenant à la notion de race. En effet, hier (16 mai 2013) l’assemblée nationale française adoptait une proposition de loi émanant de l’extrême gauche qui entraînait la suppression du mot « race » des textes de loi français. Je passe sur les conséquences pratiques de ce vote imbécile et doctrinaire, mais, exit donc, on le supposera du moins, le racisme et tout ce qui tourne autour. Beau bordel en prévision et belle confusion des esprits également !!!

Bon, c’est entendu, j’irai dire à mon berger allemand qu’il n’est plus rien, pas même un caniche, un pékinois, un teckel ou un yorkshire mais simplement un canidé perdu parmi tous les autres bestiaux du genre (quel genre ???) et comme ma réponse ne lui plaira pas, je lui expliquerai alors qu’il fait partie d’une grande famille de « mammifères carnassiers aux molaires nombreuses et aux griffes non rétractiles » (source Wikipédia). J’espère qu’il me comprendra, se satisfera aussi de ma réponse et que surtout il ne m’en voudra pas mais, si, par hasard, il m’en voulait, je tenterai de lui expliquer  alors ce qu’est la politique. Seulement, là, j’en suis sûr, il m’en voudra définitivement et pour me punir, en carnassier puissant, vif et rapide qu’il est, il me bouffera tout cru !!!

Les dogmes sont dangereux, je vous l’avais bien dit, les socialistes ne savent pas ce qu’ils font, je crois que je vais devoir me séparer de mon chien !

Quand la doctrine politique se transforme à ce point en absolutisme, elle devient religion d’Etat, d’ailleurs, à ce propos, Claude Bartolone, président du Parti socialiste à l’Assemblée nationale (française), a déclaré: « la République a besoin de rites. La démocratie, c’est une véritable religion, elle a besoin de rites pour être reconnue et acceptée ». Rappelons à cet égard que la distinction entre Dieu et César, qui était totalement absente dans l’Antiquité païenne, a été introduite par le judaïsme et le christianisme.

La société française sur le mode socialiste, en voulant abolir la culture judéo-chrétienne, est revenue au paganisme antique dans une version ultra-laïque et ultra-athée. Dieu et César sont à nouveau confondus. La loi sur le mariage homosexuel avec adoption d’enfants votée par le Parlement en est un exemple : la religion homosexualisâtre du régime socialiste prime sur les millions d’opposants descendus dans la rue. La démocratie n’est donc plus un outil au service de la liberté. Elle est une religion d’Etat au service du régime en place. http://www.dreuz.info 

Voilà ce qui arrive quand le dogme chasse Dieu et veut le remplacer, il apporte avec lui l’arbitraire, le rejet des valeurs naturelles, le déni de la Nature et celui de nos origines, l’effacement de notre histoire et de nos consciences, la confusion et la perte de nos repères, l’oubli de notre passé et l’impossibilité de construire un avenir. D’Hommes nous sommes devenus des enveloppes vides, nous marchons comme des robots, des marionnettes ou des automates sans âmes au service du Pouvoir qui nous oppresse. Tais-toi, marche ou tombe, voici, maintenant, notre unique destin de machine humaine désacralisée.

Epilogue

Pour ceux qui doutent…Je ne cherche pas à avoir raison, je cherche la vérité, tout simplement

Quand j’étais petit garçon, à l’école, le monde me semblait dual ou simplement binaire. Il y avait le bien et le mal, comme il y avait le travail bien fait, honoré d’une bonne note et le travail mal fait, sanctionné d’une mauvaise note. Tout cela nous semblait normal, nous ne nous plaignions pas et nous retroussions nos manches chaque fois qu’il le fallait. Nous pensions que les « grands » savaient ce qu’ils faisaient et qu’ils avaient dû avoir de bonnes notes pour parvenir là où ils étaient arrivés. Nous pensions aussi que le bon-sens et l’intelligence guidaient le monde, nous étions pleins d’espoir, mais nous étions bien naïfs surtout.

Mais, selon la formule connue, ce qui se passe (se passait, peut-être) à l’école, reste à l’école.

Plus tard le monde est devenu faux,  peuplé de menteurs, d’idiots, d’imposteurs, de gens cupides prêts à tout pour s’en mettre plein les poches, de paresseux, de profiteurs, de corrupteurs et de corrompus, de malhonnêtes, de tricheurs, de faux-culs, de lâches, de vaniteux, d’egocentriques et de fous qui tous ensemble profitent de tous les autres. Si encore ce joli monde était conduit par des hommes d’expérience intègres, brillants, efficaces, désintéressés, visionnaires, portés par les valeurs naturelles, respectueux de notre passé, de notre civilisation et de son devenir, nous pourrions encore nous dire que tout n’est pas perdu, hélas, cent fois hélas, nous sommes conduits par des ânes, des ânes indécrottables dont le but essentiel sinon unique est de rester au pouvoir, quoiqu’il en coûtera aux bœufs pour lesquels ils nous tiennent.

Pourtant, je suis encore ce petit garçon qui aujourd’hui vous remet un devoir qu’il pense avoir bien fait, en dehors de tout parti-pris, en s’attachant uniquement aux faits qu’il aura également analysé avec  le soin requis et toute la force de son esprit, de sa logique et de son bon-sens. Mais je suis convaincu que cela ne servira à rien, parce que, qui se préoccupe encore, de la vérité, du bon-sens, de l’équité, des recettes qui fonctionnent, de celles qui échouent ou de notre avenir commun ? Personne, assurément personne, surtout parmi les gouvernants qui ne sont là que pour eux-mêmes et qui se foutent de nous comme un tyrannosaure se ficherait d’une pomme, d’une poire ou d’une laitue.

Il n'y a pas de prétention ni d’impudeur ou de honte et de déshonneur à dire ses forces, ses certitudes, ses faiblesses, ses doutes et ses erreurs parce que notre civilisation doit renaître, elle doit jeter aux orties  les oripeaux qui l'habillent et choisir la vérité, la liberté et le bon-sens pour vêtements et pour guides. Continuer à se taire nous bloquera dans la même direction, celle qui nous perd, nous détruit et nous ruine, nous devrons vaincre, mais, pour vaincre, nous devrons nous défaire du mensonge, de l’imposture et des dogmes qui nous étouffent.

Je veux bien donner, mais je ne supporte pas qu’on me prenne….Si je devais croire en une seule utopie,  je choisirais sans hésiter;  Un monde sans argent !