L’Europe est en pleine dérive…

la Belgique aussi !

Posté par ATB le 21 février 2012

Europe est au chevet de la Grèce…une fois de plus !

Comme tout est lié, je vous les livre tous les deux. Europe, Belgique et Grèce sont victimes des populismes (non avoués), de la démagogie et du clientélisme des partis dominants, de la technocratie imbécile de Bruxelles, du rejet des libertés, du culte de la redistribution, du dirigisme irresponsable, du modèle keynésien calamiteux qui rejette le marché (donc l’homme !) et qui prône la relance par la dépense publique et par l’intervention de l’Etat (augmentation des allocations et des circuits de dépendance, accroissement de la dette publique et des déficits…). 

L’oligarchie au pouvoir a construit une Europe inhumaine, quasi orwellienne dans laquelle les Peuples qu’elle prétend défendre ne sont pas réellement consultés et sont relégués au dernier plan. Au moment où j’écris ces lignes, l’Europe a pris une décision (attendue !!!), celle de soutenir la Grèce (et quel soutien !). Voici donc encore 130 milliards d'euros d’aides publiques (qui seront gaspillées) qui s'ajoutent aux 110 milliards d'euros qui avaient déjà été accordés et qui ont fondu comme neige au soleil sans apporter la moindre amélioration à la situation générale du Pays. Quant aux créanciers privés (les banques donc !), ceux-ci se voient effacer purement et simplement pour environ 100 milliards d'euros de leurs créances.

Mais que font ces eurocrates…ils défendent leur système, leur « Europe » et leur Euro. D’ailleurs les marchés ont immédiatement accusé le coup et l’Euro, en une demi-heure, a repris du poil de la bête vis-à-vis du Dollar (CQFD). Chouette !!!!

Mais, non, pas chouette, on s’en fiche de cette monnaie de singe (l’Euro) totalement artificielle qui tiendra ce que tiendront la Grèce et l’Europe. Cette monnaie idiote coûte des milliards aux Nations européennes (à fonds perdus) et elle conduit les grecs au fond du trou. Les mesures actuelles ne changeront rien. Les grecs sont dans la rue, ils ont raison et ils y resteront. Si j’étais grec, je serais avec eux à gueuler contre les parasites corrompus et parfaitement idiots qui ont ruiné le pays et qui entendent maintenant faire payer la note aux populations. Ce qui est agaçant là-dedans c’est que dès qu’on monte au créneau pour défendre le Peuple et qu’on s’en prend (très justement) aux partis en place, les médias hurlent en prenant la défense de ceux qui nous asphyxient, parce que, selon eux, s’en prendre aux partis traditionnels c’est mettre, sans doute, la démocratie en danger. Ils gueulent au populisme alors que le premier populisme (qu’ils refusent de voir) est celui des démagogues au pouvoir qui nous mentent depuis des décennies pour rester au pouvoir. Evidemment ce sont la gauche et les médias de gauche qui hurlent le plus fort. Cela ne m’étonne pas, nous savons très bien que la « gauche bien-pensante », collectiviste, sourde, aveugle et de mauvaise foi ne supporte pas la liberté qu’elle prétend défendre. Comme tout bon communiste, la liberté les répugne.

A ce titre voici une anecdote qui montre, sans équivoque que la gauche, n’aime ni la liberté, ni l’initiative privée. Je regardais une émission d’information sur les chaînes françaises dans laquelle Bill Gates était évoqué. Pour moi, Gates est le prototype même de la réussite. Il a monté, partant de rien, une des plus grosse entreprises mondiales pour devenir l’homme le plus riche du monde et soudain, après plusieurs décennies de labeur, il cède sa place à la tête de son groupe, crée une fondation et balance des milliards de dollars dans des œuvres caritatives. L’homme, je crois, est républicain (donc de droite) et il n’entend léguer à ses enfants qu’une part infime de son immense fortune. Il faut être de très mauvaise volonté pour trouver quelque chose à redire à ça, vous ne trouvez pas ?

Et bien une sociologue gauchiste évidemment qui était invitée sur le plateau de télévision s’offusquait de cela. Elle prétendait que c’était à l’Etat et seulement à l’Etat de distribuer de l’argent. Il aurait fallu, selon elle, prendre en amont et par l’impôt ce que Gates distribuait maintenant. Il est vrai que la gauche déteste la valeur humaine, elle hait l’individu, l’entreprise privée et lui préfère le collectif (imaginaire, puisque tout collectif n’est jamais qu’un rassemblement d’humains).

Quelle tarte stupide portée par un dogme aussi bête qu’elle, cette aimable personne oublie que dans un univers trop taxé Gates n’aurait pas pu exister et l’Etat n’aurait rien fait à sa place à cause de son indécrottable incapacité à générer des richesses. Elle n’a pas remarqué non plus que l’Etat ne créait jamais rien nulle part et qu’il ne faisait que des dettes partout. Il suffit, pour s’en convaincre, de regarder aujourd’hui où les Etats nous ont conduits…dans le trou ! 
De toute façon et en général, la plupart des sociologues, politologues, psychologues et criminologues invités par les médias européens sont presque exclusivement des gauchistes, les autres étant priés de rester chez eux. Donc, une bonne règle, méfiez-vous de tous les « ologues » télévisuels médiatisés, ils servent leur dogme, uniquement leur dogme et se fichent de la réalité !

Pour en revenir à la Grèce et comme le dit Guy Millière.

 : « Ce que se voit demander la Grèce est, de fait, la quadrature du cercle. Il s’agit d’augmenter fortement les impôts dans un contexte de récession, ce qui ne peut qu’accroître la récession, conduire des entreprises au dépôt de bilan, faire monter le chômage, et, dès lors, diminuer les rentrées fiscales, et il s’agit en même temps de procéder à des coupes drastiques dans le budget de l’Etat (près de vingt pour cent en une seule année). Procéder à des coupes drastiques dans le budget d’un Etat est, en soi, une démarche pleinement légitime, demander une baisse voire une suppression d’allocations de redistribution est une démarche légitime aussi : à condition que soient rétablies en parallèle les conditions d’une croissance créatrice d’emplois. Mais procéder à ces démarches, tout en aggravant une récession déjà très grave, équivaut à assassiner un pays »

On le voit très bien il n’y aura qu’un vent de liberté pour nous sortir de là, parce qu’il faudra bien, un jour, déconstruire le monde artificiel aux structures pesantes et totalement inutiles édifié par ces mauvais théoriciens qui n’ont cherché qu’à se placer eux-mêmes. 

Alors voyons le problème du début et faisons simple. L’économique vient devant tout, c’est peut-être dommage, mais c’est un fait. Il ne faut pas se rouler par terre en pleurant et invoquer plutôt les grands sentiments, l’amour, l’altruisme, le don de soi, le partage, le respect de la nature ou le respect des diversités parce que tout cela c’est très joli, mais sans une économie forte, pas d’industries, pas d’entreprises, pas d’emplois, pas de richesses, rien à partager sinon le vide sidéral qui ne remplit pas les estomacs. Le moteur de l’économie c’est aussi la croissance, sans croissance, c’est l’étale. Tout tourne au ralenti et sans un retour vers une amélioration de la croissance ce sera la récession avec les causes que l’on connait, l’accroissement du chômage, l’appauvrissement des populations, les déficits privés et publics, les révoltes avec, en bout de course, les révolutions si rien ne s’arrange.  Pas très jojo tout ça !

Soit, mais alors la croissance, c’est quoi ?
Avant de répondre je vais évoquer Esther Duflo  , une économiste de 39 ans qui est actuellement professeur au mythique MIT (Massachussets Institute of Technology), une des meilleures universités au monde. En dehors de ça, elle s’est surtout intéressée à la pauvreté dans le monde comme économiste de terrain où elle a notamment étudié l’usage des moustiquaires dans les zones impaludées pour en conclure qu’il était préférable de donner les moustiquaires aux populations pauvres plutôt que de les vendre…Je vous laisse lire la prose sur ces sujets qui me passionnent mais ce ne sera pas mon propos ici. Ce qui m’intéresse plus c’est son allégation selon  laquelle « on ne saurait pas expliquer la croissance » 
Elle a fait cette déclaration lors d’une émission de télévision que j’ai vue et j’en ai été sidéré. Guy Sorman aussi d’ailleurs, vous pourrez lire ce qu’il en pense en parcourant son texte que je vous recommande : Les habits neufs de la vieille gauche.
Il n’y avait qu’un imbécile complet doublé d’un illettré total ou un génie bourré de savoir, de sciences économiques et de capacité d’analyse pour sortir un tel aveu. Or un professeur au MIT appartient plus à la seconde catégorie qu’à la première. Comme je partage un peu cet avis, cela méritait réflexion… je m’explique.

On peut, en effet mesurer la croissance et l’analyser suivant l’évolution du PIB que l’on définira suivant trois approches, par les revenus, par les dépenses ou par la production. J’avais fait cet exercice en septembre dernier, pour ceux que ça intéressent voici le lien.

Or définir le PIB et observer son évolution n’est, en effet, pas expliquer la source de la croissance, même si l’on s’attribue un outil pour la mesurer. Je crois que l’affirmation du professeur Duflo ne réside pas ailleurs que là. Quel est le moteur de la croissance ?

La croissance sera, selon moi, la somme de toutes les initiatives individuelles qui créent des activités économiques d’abord pour survivre. Elle est donc avant tout un réflexe de survie, l’énergie créatrice humaine qui n’a pas de limites lorsqu’on lui laisse libre cours. Elle se nourrit de l’imagination et de l’intelligence humaine et ne pourra pleinement s’épanouir que dans un monde ouvert, où l’information, les services et les produits circulent librement et sans contraintes. Elle sera demain ce que nous n’imaginions pas aujourd’hui parce qu’elle résultera de nos efforts à assimiler le présent pour comprendre et anticiper l’avenir en innovant sans cesse. Cette force irrésistible ne peut pas être quantifiée, elle ne peut pas être mise en équation ou faire l’objet de modèles économiques. Elle ne pourra pas non plus être comprise par des technocrates ou des énarques gavés de théorie parce que ces gens-là sont faits pour comprendre (dans le meilleur des cas) ce qui existe déjà mais ils ne comprendront jamais ce qui n’existe pas encore. La croissance est pourtant là-bas, dans la vision du futur et elle échappera toujours à celui qui garde le nez sur sa copie. Or, voir loin ne s’apprend jamais, la gestion catastrophique de nos états vient de là, ceux qui nous gèrent (mal) sont des nains de jardin au regard court et à l’esprit d’une même longueur incapables de toute création novatrice et de projection dans l’avenir. La première intelligence, la plus rare, est d’abord intuitive avant d’être livresque. Sans intelligence intuitive on deviendra un con diplômé, même s’il est encore préférable d’être un con diplômé plutôt que d’être un con tout court !

Ceci me fait penser à Louis Pauwels qui écrivait jadis : « je ne connais pas de vieux cons, je ne connais que de jeunes cons qui ont vieilli ». A méditer aussi (pour résoudre les conflits de générations) !

Nos politiciens ne créent pas le contexte propice à la croissance, ils font le contraire en refusant la nouveauté qu’ils haïssent parce qu’ils ne la comprennent pas. Ils pensent réindustrialisation (qui est une ânerie), réélection (la leur évidemment), démagogie, redistribution, diabolisation du capitalisme et des « riches », fiscalisation lourde et relance publique…

La politique du nivellement par le bas systématique dans nos pays a également baissé tous les standards, tous les niveaux dans tous les domaines, le monde politique n’ayant pas échappé à cette règle. Viser bas, conduit toute la Nation vers le bas.

Guy Sorman (encore…) termine un article récent qu’il a écrit sous le titre « Schumpeter à la Maison-Blanche » par ces mots : «  Si Romney perd, l'économie américaine ira en s'européanisant : une tendance que Barack Obama illustre et met en œuvre par son penchant pour les politiques industrielles d'Etat et les assurances sociales généralisées. Si Obama, qui idéalise le modèle social européen, l'emportait sur Romney qui, lui, croit en l'exceptionnalisme américain, les Etats-Unis pourraient rejoindre la décadence européenne, la croissance lente et le chômage permanent ».

Certes, il parle des élections américaines, mais son avis sur l’Europe est plus que d’actualité, parce qu’il parle de la décadence européenne, de sa croissance lente et de son chômage permanent. Or je ne vois pas de crise inévitable dans cette situation européenne de fait, je n’y retrouve que l’idiotie structurelle de la construction européenne édifiée par des incapables qui font tout pour garder leur système intact à leur profit seul.

Devant ce désastre, je suis extrêmement contrarié, je suis extrêmement monté contre les idiots chroniques qui occupent le terrain politique (sans vouloir en descendre) sans partage, je suis extrêmement fâché par l’action imbécile des partis traditionnels, je suis extrêmement irrité par la prétention des ignares qui nous dirigent, mais si mon courroux est immense ou intense, cela ne fait pas de moi un extrémiste comme les forces en place voudraient le faire croire. Je suis terriblement indigné par ces gens qui nous pourrissent la vie et mon indignation est sacrée, elle est violente, elle est brutale mais elle l’est seulement dans les mots, la seule chose qui nous reste pour manifester notre émotion.

Mais, comme chacun le sait, tirer sur les partis traditionnels est un extrémisme absolu !!

L’Europe meurt, comme périt la Belgique, l’une et l’autre ne se redresseront que dans la liberté (quel mot horrible pour les étatistes) et dans le changement radical de tous nos gouvernants.

Karl Marx et les marxistes avaient fait du marxisme une science en fondant le socialisme scientifique (on a vu où cela a mené) ce qui était non seulement une ânerie mais qui s’est aussi avéré comme étant parfaitement criminel. Nos gouvernants n’en sont pas loin en s’accrochant à leur dogme et en refusant de lâcher ce qui ne fonctionne pas pour ce qui fonctionne…la liberté. On connaît les recettes pour sortir du gouffre, je les connais aussi, le plus étonnant est que malgré l'accumulation des évidences, d’autres ne voient pas ou font mine de ne pas voir ce qui pourtant crève les yeux. 

Bon…rigolons un peu (si on peut dire !), pendant que le bateau grec coule, que l’Europe vacille et que la Belgique s’accroche, nos politicien belges phosphorent grave. Ainsi Melchior Wathelet fils (preuve que les dynasties politiques existent même si père et fils portent le même prénom pour donner le change) Secrétaire d’Etat à la Mobilité a eu une idée « géniale » ; des pneus hiver mais uniquement "en cas de couche de neige persistante et alors  que les routes sont glissantes".

Voilà une idée idiote par définition parce que toutes les questions subsistent ; quelle couche de neige, comment et qui va évaluer le moment où les routes sont glissantes, il faudra bien acheter des pneus d’hiver que ce soit pour 5 jours, pour une heure ou pour toute la saison, quel est le bénéfice d’une telle mesure pour le citoyen (aucun évidemment). Conclusion ; quand on n’a rien à dire, on ferait mieux de se taire. Il est vrai qu’ils n’ont rien d’autre à faire que de se lever le matin pour nous pondre des mesures de préférence idiotes. Ils devraient plutôt rester coucher, ils nous casseraient déjà moins les pieds !!!

Ce n’est pas secrétaire d’Etat à la mobilité qu’il aurait dû être nommé, mais Secrétaire d’Etat à l’immobilité et à la régression de la pensée et du raisonnement.

Heureusement qu’un bonhomme comme ça est payé aux alentours des 200.000 euros/an, le moins qu’on puisse dire est qu’il mérite son salaire (bon je plaisante, il mérite 20.000 et encore…mais soyons bon prince).

Une autre histoire belge qui (me) fâche : Hier soir (20/02/12) je regardais RTL TVI lorsque la journaliste en charge du journal aborda le « difficile » problème auquel était confronté notre premier ministre…la nomination des hauts fonctionnaires dont il devait d’abord s’assurer de leur appartenance politique. En langage décodé, les partis nomment les hauts fonctionnaires, ce qui est un scandale absolu (seule la compétence devrait jouer). Ces nominations se font donc au prorata des résultats électoraux, on supposera donc que les chefs de partis décident de tout… mais, on nous assure que la Belgique n’est pas une particratie, ni un royaume bananier. Celui qui prétend ça est un sale poujadiste, pourtant preuve en est faite alors pourquoi cacher une vérité que tout le monde connaît. Voilà la réponse ; un jour un politicien français (et non des moindres) avait dit : la politique c’est le mensonge !

Quant à nos fonctionnaires, il y a pourtant des examens prévus pour l’obtention de postes dans l’administration mais Michel Legrand du GERFA (groupe d’étude et de réforme de la fonction administrative) nous dira carrément que : « Les examens sont une vaste blague, beaucoup de personnes ne se présentent même plus aux examens, les jeux sont pipés et tout est décidé d’avance ». 

Comment voulez- vous changer les choses dans ce petit pays ou tous sont complices de tous les autres et où tout est politisé.

Quel bordel mais surtout quelle Non-démocratie !

Allez, une petite dernière, mais qui concerne, cette fois, toute l’Europe de nos petits génies politiques. Mes lecteurs savent ce que je pense de la pollution par le CO2 qui est une véritable escroquerie intellectuelle et financière. Comme nous le savons tous, l’Europe a pondu des quotas CO2. En vertu de ceux-ci, les entreprises européennes se voient imposer un quota maximum d’émission de gaz à effet de serre (le fameux CO2, or c’est l’eau qui est le principal gaz à effet de serre - +de 80%). Ces quotas peuvent être achetés et vendus sur une bourse d’échange appelée Blue Next. Des petits malins se sont introduits dans le système, ils ont acheté des quotas dans un pays pour les revendre dans un autre pays de l’Union en jouant sur les exonérations de TVA et en empochant, au passage, les TVA dues à l’Etat. Le Bénéfice de l’opération pour les petits malins…5 milliards d’euros. Voilà ce qui arrive quand on pond des taxes idiotes et infondées et qu’on pratique, de surcroît, un système de paiement aussi idiot que la taxe en amont du système. La recette est simple, une prétendue pollution par le CO2, des taxes idiotes et confiscatoires, un système mal pensé (en fait depuis la genèse de la TVA en 1975) pour les paiements et… tout foire !

D’ailleurs la politique de défense des avocats des fraudeurs est simple : le système des quotas était mal pensé et il incite à la fraude… ils sont donc innocents ! 

Qu’est-ce qu’on serait tranquille sans ces technocrates aussi prétentieux qu’idiots qui plombent tout ce qu’ils touchent. 

Vous verrez, un jour ils voudront nous faire croire que la terre est carrée et plus grave…ils crieront au populisme et au fascisme  quand on les contredira !

Vive la liberté de penser.