Et ça continue, encore

Et encore ! (Suite et fin)

Posté par ATB le 10 octobre 2016

La connaissance ne sert plus à rien quand elle est remplacée par la propagande, si le phénomène n’est pas neuf il prend actuellement des proportions alarmantes, sans Internet l’information serait tout simplement canalisée ou bloquée comme elle l’était ou l’est encore en URSS, à Cuba, en Corée du Nord et dans toutes les théocraties (musulmanes) du globe, alors, dans ce contexte pourquoi apprendre ? Autant filer sous d’autres cieux quand on est en désaccord avec tout puisque le dialogue n’existe pas et que l’ignorance, l’insulte, la ségrégation et le parti-pris dominent et gouvernent !

Pour ne donner qu’un seul exemple j’évoquerai les élections présidentielles américaines à venir, récemment Trump a été opposé à Hillary Clinton dans un premier débat télévisé, je l’ai regardé et apparemment j’ai vu ce que les principaux médias alignés sur la pensée unique consensuelle n’ont pas vu, ces gens vivent sur une autre planète, celle du mensonge et de la transformation des réalités, ils ne font pas de l’info, ils servent une cause, le socialisme doctrinaire (ce qui est un pléonasme), alors ils interprètent, omettent et nous enfument carrément. Dans cet esprit partisan, ils n’ont aussi repris qu’un seul sondage après l’évènement, celui de CNN qui donnait Hillary Clinton gagnante à 62%, ahhhhhhhhhh qu’ils sont contents comme tous les idiots utiles (inutiles) que compte notre vieil Occident moribond.

Problème ?

Ce sondage a été réalisé sur un panel de 521 personnes, dont 135 républicains, 214 démocrates et 172 indépendants…c’est dire la valeur de l’exercice, il en existait également une quinzaine d’autres qui donnaient presque tous Trump largement gagnant, mais bon, pourquoi le dire, pourquoi être honnête, les journaleux se foutent des grands principes, ils sont de gauche, ils font du « Trump-bashing » et d’ailleurs tout le monde adore ça, même à droite, alors pourquoi se gêner, il est évidemment plus facile pour chacun de tout répéter en boucle en « mode consensuel » que de s’informer, réfléchir et contredire, « tout le monde le dit, donc c’est vrai », comme ça personne n’aura mal à la tête et les moutons seront satisfaits, mais pas seulement, les dindons aussi !

Pour faire court, on répète partout que Trump est un débile (on avait déjà fait le coup avec Reagan auparavant), un facho, un fou, un dictateur, un type dangereux et on omet totalement de regarder en face les succès du bonhomme dont on précisera seulement qu’il est un fils à papa, c’est un peu court….Tous les fils à papa, une fois en selle, ne font pas des milliards, en général ils défont plutôt les millions qu’ils ont reçus, vous voulez une liste, elle est longue ?

Par ailleurs Trump est diplômé de la « Wharton School » qui serait la plus prestigieuse (à vérifier) école financière américaine, on apprendra également qu’il devrait avoir un QI de 156, un parfait crétin en somme, le crétin aux poches bien remplies que les jaloux aimeraient être, le problème est bien là…ressentiment et jalousie, les vecteurs classiques de la gauche revancharde, on connait ça depuis les origines du socialisme !



En attendant et quoiqu’on en dise, pendant sa prestation télévisée, Trump a été solide, factuel, il a tenu des arguments de bon-sens, même si sa personnalité plus spontanée a également dû jouer en sa faveur, en face de lui, Hillary Clinton affichait l’image de tous les politicards professionnels que compte la planète, satisfaite d'elle-même elle arborait un sourire forcé et s’est attachée au verbe plutôt qu’au fond, irrespectueuse envers Trump elle a choisi de l’agresser personnellement pendant qu’il restait plus réservé à son égard….Apparemment l’attitude de Trump a plu au public, il a enflammé les sondages, le « crétin » a gagné, les médias européens disent le contraire, normal ce sont des menteurs pathologiques !

Pour une fois qu'on a l'occasion de voir un entrepreneur arriver à la Maison Blanche, il faudrait lui laisser sa chance, les indépendants devraient comprendre ça plutôt que de rejoindre les « mous de la tête et de la réflexion » qui préfèrent lui tailler un short en ouvrant la voie à « Clinton la catastrophe » qui plantera l’Amérique et le monde libre comme jamais ils ne l’ont été auparavant.

On peut évidemment passer son temps à refaire l’histoire, mais, si Trump est arrivé là où il est, dans ses affaires et en politique…C’est grâce à lui, on ne pourra pas lui enlever ça, la question de savoir s’il est le candidat idéal est une autre histoire, d’ailleurs qui pourrait avoir cette prétention, je sais une chose, Hillary Clinton est une abomination sur tous les plans, elle coulera l’Amérique encore plus vite qu’ Obama ne l’a fait avec elle, quant au bilan d’Obama, le voici en images, c’est mieux qu’un long discours, chacun appréciera pendant que les gens de mauvaise foi diront encore que ce n’est pas vrai, j’y suis habitué et je m’en fiche !



Quant au chouchou de la gauche et des européens en général, Hillary Clinton, on ne doit pas oublier qu’il faudra encore ajouter à son bilan désastreux ces quelques faits qui ne sont pas anodins et qui auraient normalement dû la conduire en prison, évidemment Lester Holt, le « journaliste neutre » qui présentait le débat l’a épargnée, alors il ne demandera pas à la « Secrétaire d’Etat » ce qu’il en était :

  • Du scandale de ces emails,
  • De l’affaire « Benghazi » dans laquelle l’ambassadeur des USA et trois autres personnes ont été tués et qui lui a valu un dépôt de plainte pour complicité de meurtre,
  • De sa Fondation et de ses accords douteux,
  • De son vote en faveur de la guerre en Irak alors qu’il le reprochait lourdement à Trump sous le regard réjoui de la Dame Clinton.


Celui qui voudra pourra encore prendre connaissance ici et en détails des nombreuses casseroles que la dame Clinton traine derrière elle, il comprendra ensuite l’immense mansuétude des médias gauchistes américains (presque tous, comme chez nous en Europe) et l’étonnant manque de combativité des autorités judiciaires US à son égard.   

Voilà où en est l’Amérique, un pays conduit par des menteurs, des manipulateurs, des gens corrompus, des gauchistes liberticides et tout le monde a l’air de trouver ça formidable, quelle époque, Jefferson et ses pairs ont imaginé un pays libre qui respectait les droits élémentaires des citoyens, Obama et sa clique veulent en faire une république bananière, ils ont presque réussi, soyons certains qu’Hillary Clinton continuera cette belle œuvre si elle était élue, apparemment c’est ce que souhaitent aussi nos médias et nos gouvernants, ce sont des traitres et des idiots, qu’avons-nous véritablement à gagner de notre écrasement économique et moral auquel on ajoutera encore l’extinction de notre civilisation, je me le demande, eux ne se le demandent pas, ils le souhaitent ardemment !  

Mais le vent tournerait-il déjà ?

Le 23 septembre Obama avait opposé son véto à une loi qui devait permettre aux familles des victimes du 11 Septembre de poursuivre en justice l’Arabie saoudite, quinze des dix-neuf auteurs des attentats étaient saoudiens. Ce véto vient d’être annulé, le Congrès américain autorise maintenant les victimes à poursuivre l’Arabie saoudite, Obama l’a dans le baba !

Qui vivra verra, mais, pour l’instant, je suis sceptique, hélas !

Finalement les heures, les jours, les semaines, les mois, les années et les décennies se suivent et se ressemblent, on parle, on conteste, mais rien ne change et surtout pas les politiques économiques stupides et ineptes qui nous ont conduits à la ruine. Faut croire que le public aime ça, normal, il ne comprend pas, on lui bourre le mou depuis sa naissance avec des conneries, l’Etat démolit tout et le public en demande davantage, c’est un peu comme si le type qui se fait bouffer par des lions dans l’arène demandait encore plus de lions…Allez comprendre !



En mars 2015 j’ai écrit un texte intitulé  « Et ça continue, encore et encore ! (Partie 1) », j’ai enchaîné en mai avec la « partie 2 », la « partie 3 » n’est formellement jamais sortie, la voici, même si j’ai continué à écrire sur un thème identique, l’économie.

Alors si je reprends les éléments de ces deux premiers textes, on remarquera que je parlais :

  • Du capitalisme de connivence,
  • De l’euro qui est une non-monnaie,
  • De l’échec de toutes les politiques de relance dite « keynésiennes »,
  • Des experts économiques qui sont tous à gauche et ne connaissent manifestement pas l’économie réelle,
  • Du record de faillites en Belgique,
  • Du mythe de l’investissement public sur la croissance (ça ne marche pas !),
  • De la niaiserie des politiciens (et des journalistes) qui alignent âneries sur âneries,
  • De l’amour pour les taxes (dont l’impôt sur la fortune et sur les transactions financières) partagé par les politicards ET le public finalement,
  • Des « politiques industrielles » vantées par les politiciens, étatistes de droite et de gauche,
  • Du rejet des marchés par tout le monde,
  • Des mesures stériles du « gouvernement Michel »,
  • De l’augmentation des dépenses publiques et des impôts en Belgique en 2015,
  • Du désastre Obama, de la politique mondialiste, étatiste et tyrannique souhaitée par Attali (« marché mondial », emprunt forcé, culture de la dette publique et du jeu des banques centrales, manipulation monétaire et inflation…),
  • De la croissance exceptionnelle de l’Irlande, des succès de Cameron qui ont pratiqué une politique libérale,
  • De l’échec de la Belgique, le chômage se maintient à 8.5%,
  • De la satisfaction de notre ministre des finances (N-VA) qui malgré l’échec observé se réjouit d’une croissance espérée de 1.1% en 2015 avec un endettement de 106.5% du PIB,
  • Du renforcement des contrôles fiscaux et des entrepreneurs en Belgique,
  • De la politique désastreuse de la BCE qui s’est lancée dans une politique de rachat de dettes souveraines,
  • Des grecs de la gauche extrême qui n’allaient pas payer leur dette et foutre le bordel partout


Bref, on allait voir ce qu’on allait voir, en fait, on n’a rien vu, si, tout coule, tout s’écroule, comme je l’avais annoncé maintes fois, je l’avais même écrit à un très haut responsable politique belge qui ne m’a jamais répondu, normal, ils savent mieux que nous et se foutent de notre gueule, alors ils me laissent dans le vent comme les grossiers merles qu’ils sont et, pendant ce temps, ils font des taxes, volent nos libertés et ruinent le pays, mais pour eux tout va très bien, voilà les seules vraies finesses de la politique belge et européenne, vive le Brexit et que crève cette UE faite de ces parasites politiques gorgés de l’argent qu’ils ont piqué aux braves gens  !



Ces mecs nous entubent, mais les cons c’est nous, nous votons pour eux…Enfin, pas moi, alors, pour être honnête, vous pouvez franchement me retirer du lot parce que « je le vaux bien » !

En réalité j’ai dû écrire une quinzaine de pages réparties sur de nombreux messages pendant plusieurs années à ce responsable politique belge, j’avais confiance en lui, je pensais qu’il allait tout changer avec son parti, je me suis trompé, même si je m’en doutais un peu (ou beaucoup) parce que tout est resté en l’état au niveau fédéral, on nage en plein collectivisme, les gens continuent à être plumés et les déficits sont toujours là….Evidemment,

« Les même politiques économiques produisent toujours les mêmes effets »,

Si vous cassez un œuf au-dessus d’une poêle, vous obtiendrez un œuf au plat et pas une dinde aux marrons, les idiots cassent un œuf, attendent une dinde aux marrons et quand ils ne l’obtiennent pas, de leur simple fait, ils gueulent et en veulent aux autres…Ah qu’ils sont idiots !

Seuls les analphabètes économiques ne comprennent pas ce principe élémentaire, faut croire qu’ils occupent (aussi) le gouvernement, bilan…Le gouvernement de génies qui pilotent la Belgique cherchent 4.2 milliards d’euros pour renflouer les caisses, certains, à la N-VA, ne sont pas très contents et ils en veulent au ministre des finances Van Overtveldt (N-VA) qui les a entrainés dans cette galère, mais qu’attendre d’un ministre des finances qui semble hésiter entre Friedman et Keynes (la liberté et l’interventionnisme) et qui plaide aussi pour une réglementation du marché financier quand le vrai problème est ailleurs, sinon qu’il fasse une politique de gauche, c’est ce que j’expliquais déjà en aout 2014, dès les prémisses du fameux « gouvernement turbo-libéral du fils Michel ». Je savais qu’on allait au désastre, je l’avais écrit, nous y sommes, je ne suis pas étonné, ils le sont !

En réalité, Van Overtveldt est un interventionniste déguisé en libéral et les « politiques socialo-machin-chouette » conduisent systématiquement à la catastrophe et aux déficits, faudrait le savoir et ne pas s’étonner à chaque fois, c’est comme avec la dinde au marron, sauf que c’est nous qui sommes marron cette fois, pas la dinde !



Soit, mais qu’avais-je alors écrit à ce responsable politique ?

Plein de trucs, si vous me lisez, vous me connaissez et vous savez que je suis prolixe (dans le bon sens du terme), alors pour faire bref, je me bornerai à reprendre une seule phrase que je lui avais écrite le 29 octobre 2014, c’était il y a DEUX ANS, la voici :

« On va dans le mur, aujourd’hui, comme hier. C’est affolant de défendre si peu la liberté, le bon-sens et l’efficacité. Les oligarchies politiques et financières dominent le terrain, Van Overtveldt veut se battre contre les “concentrations de pouvoir”, il a raison, mais il prend la mauvaise route, celle de plus de contrôles au lieu de choisir celle de la liberté. Tant qu’on n’aura pas levé la plupart des charges, des impôts, des contraintes et toutes les imbécilités qui étouffent l’initiative privée, ça ne marchera pas, ça ne marchera jamais. »

Tout est dans ces lignes, rien n’a été fait, nous sommes dans le mur, aujourd’hui plus qu’hier, que pourrais-je ajouter sinon que nous sommes dirigés par des gens totalement incompétents, évidemment pour se défendre (même source que plus haut), ils diront que ce n’est pas de leur faute parce qu’il parait que « l’administration (du ministre des Finances) est cadenassée par des hauts fonctionnaires qui ne sont pas de sa couleur politique… »

Mais on s’en fout, à quoi il sert alors le bonhomme, pourquoi lui donner du grade, du flouze, des privilèges s’il ne peut rien faire ? Quand je pense que ces gens ont parfois l’audace de se comparer à des chefs d’entreprises pour justifier les salaires et avantages dont ils disposent quand il apparait immédiatement qu’ils n’arrivent pas à la cheville du plus petit épicier qui doit prendre des décisions et assumer ses choix tout seul, ces mecs sont des parfaits nullards, la preuve vient encore d’en être faite. Aux USA, où la clique des apparatchiks du système politique se défend ensemble, toutes couleurs confondues, contre Trump,  cela ne vaut pas mieux, la politique est devenue la pire des choses, le rendez-vous des gens médiocres et des opportunistes !

Pourtant la politique devrait être l’art de servir le public et non celui de se servir soi-même, or c’est là que l’Occident est arrivé, triste histoire, pas étonnant que nous perdons du terrain partout et dans tous les domaines !



A force de mollesse et d’imbécilités le monde entier se rit de nous, le président Poutine s’est foutu de notre pomme devant l’assemblée générale des Nations Unies qui s’est tenue à New York le 28 septembre dernier, il dira avec justesse :

« Personne n’est obligé de s’adapter à un mode de développement unique qui serait reconnu une fois pour toutes par quelqu’un comme étant le seul valable »,

« L’intervention agressive extérieure n’a guère débouché à des réformes des institutions de l’État, le mode de vie tout entier a été anéanti et plutôt que le triomphe de la démocratie et du progrès, on a pu voir la pauvreté, la violence et la catastrophe sociale. Et les droits de l’homme, y compris le droit à la vie ont été gravement oubliés. On a envie de demander à ceux qui sont à l’origine de tout cela : est-ce que vous prenez au moins conscience de ce que vous avez fait ? Mais je crains que cette interrogation ne reste lettre morte, car les politiques qui se basent sur la confiance en soi excessive, le principe d’exclusivité et la certitude d’impunité, perdurent »

En clair Poutine met en cause l’irresponsabilité européenne et américaine dans le désastre du Moyen-Orient, lisez l’article, il n’a pas tort, on peut l’aimer ou ne pas l’aimer, mais au moins c’est un homme d’Etat, chez nous, on n’a personne, seulement de prétentieux fantômes qui se prennent pour des as, ce sont des ânes indécrottables qui veulent donner des leçons au monde entier, je l’écris depuis 5 ou 6 ans, Poutine le confirme aujourd’hui, merci à lui pour cette intervention perspicace, ce n’est pas moi qui le contredirai maintenant ! 

Mais chez nous, dans notre petite Belgique, tout va très bien, enfin, pas si bien que ça, évidemment…



Selon « L’Echo », jamais les contribuables belges n'ont été autant spoliés.

  • La réduction d’impôts fédérale pour toutes les dépenses permettant d’économiser l’énergie fut supprimée à parti de l’exercice d’imposition 2014 sauf celle pour l’isolation de la toiture.
  • la transformation de l’avantage fiscal en une réduction d’impôt pour toute une série de dépenses. La réduction d’impôt se déduit donc de l’impôt à payer et non de la base imposable.
  • Les ménages aux revenus moyens sont pénalisés
  • En Flandre et en Wallonie, les réductions d’impôt relatives aux dépenses destinées à sécuriser une habitation contre l’effraction ou le vol ont purement et simplement été supprimées.
  • La Région wallonne limite très fortement les avantages relatifs aux titres-services.
  • la Région bruxelloise, par une ordonnance du 18 décembre 2015, plafonne la réduction d’impôt à 211,50 euros par contribuable pour de tels titres-services. Cette même Région bruxellois diminuera cinq réductions d’impôt à partir de l’exercice d’imposition 2017. Une belle surenchère entre nos Régions!
  • Mais c’est évidemment en matière de fiscalité immobilière et de réductions d’impôt liées aux emprunts hypothécaires que l’effilochage est le plus grand ; Le chèque habitat est un chèque en bois.
  • la hausse du précompte mobilier de 15% à 27% (bientôt 30%?),
  • la taxation des bonis de liquidation (jadis inexistante),
  • la taxe irréfléchie sur les plus-values spéculatives boursières,
  • l’explosion du montant des avantages de toute nature pour utilisation de voiture de société ou pour occupation d’immeubles en société, etc.


L’auteur de l’article terminera par ces mots :

« Jamais la déclaration fiscale n’a été plus complexe: elle compte désormais 810 codes, dont 43 nouveaux codes rien que cet exercice d’imposition 2016. "Grâce à" l’instauration du chèque habitat, elle sera, l’an prochain, encore plus complexe, et plus étoffée. Mais jamais le contribuable n’a autant perdu. Le tout dans une certaine indifférence généralisée ».

Je rappelle aussi que la Belgique est l’un des pays les plus taxés au monde, alors quand on efface les avantages (cf. plus haut) il ne reste plus que les taxes et nos larmes pour pleurer. Suivant l’image que je publie ci-après, la pression fiscale (en fait il s’agit des prélèvements obligatoires) était de 44.7% de PIB en 2014, si l’info n’est pas nouvelle, elle est reprise partout.



Suivant une autre source, plus récente celle-là, le « Forum économique mondial », la fondation à but non lucratif bien connue qui se réunit à Davos chaque année, le taux de pression fiscale se situerait à 57.8 pour la Belgique ( ???), ce qui n’est pas fameux du tout, par contre ce même Forum saluera récemment la Belgique pour la qualité de ses soins de santé, de son enseignement, de la formation et du développement technologique, mais il rappellera aussi le poids de la politique fiscale, des charges administratives et de la législation du travail en Belgique, quant à la Suisse elle termine en tête du classement avec  Singapour et les USA, normal ce sont des pays libéraux (libre économiquement pour les plus chatouilleux ou les coupeurs de cheveux en 4), mais chuuuuuuuuuuuuuuuuuut, il ne faut pas le dire à nos dirigeants, eux ils aiment les taxes, les contraintes et la dictature des partis qu’ils ont créée et dont ils profitent abondamment.

Dans cette « Belgique-économique », œuvre des politiciens qui en sont si fiers, l’emploi se porte bien, en fait non, les mauvaises nouvelles s’amoncellent et ce n’est pas fini, il y a Caterpillar, Axa, ING, Douwe-Egberts et des tas d’autres à venir ou que j’oublie de citer, des milliers d’emplois sont menacés, des dizaines de milliers sans doute, peut-être même des centaines, à ce train-là, on ne sait pas très bien où l’on va, mais les gouvernants ont trouvé la parade infaillible, il faut plus de règles, plus de taxes, plus d’encadrement, en un mot la liberté c’est fini, le marché aussi, il faut retourner à un Etat fort, un Etat qui décide, un Etat qui sait tout, un Etat qui met son nez partout et prend l’argent des privés pour mettre en œuvre un « vrai capitalisme d’Etat », en fait ces clowns voudraient bien retourner à l’URSS, il ne manquera que les goulags, patience, ça viendra à qui sait attendre. Il n’y a pas à dire, l’avenir s’annonce radieux !

Caterpillar Belgique a sérieusement du plomb dans l’aile, 2.200 emplois directs sont perdus, Raoul Hedebouw (l’homme du PTB) veut « aller au combat » et réquisitionner l’outil (pour en faire quoi ???), pas difficile dira-t-il, il suffit d’un arrêté royal !

Le MR (nos libéraux qui n’en sont pas) envisage une forme de réquisition du terrain, il faut absolument éviter que la société américaine ne vende celui-ci au prix fort pour financer un plan social nous dira lamentablement Olivier Chastel son président. Quel idiot, quel ignorant et quel communiste, que dire d’autre ?

Philippe Maystadt dira aussi en bon dirigiste que l’Europe doit définir une véritable stratégie industrielle, il ajoutera que Caterpillar est le produit du marché dérégulé, encore un bonhomme qui ne sait pas que tous les problèmes économiques viennent des plans (quinquennaux par exemple), des règles absurdes et du constructivisme doctrinaire imposé par des hommes qui veulent dompter la nature en s’engraissant comme des porcs au passage.

Charles Michel le Premier ministre (MR donc faux libéral) n’excluait aucun moyen pour combattre Caterpillar. Voilà les mots qu’il faut pour attirer les investisseurs, franchement quelle idiotie et quelle irresponsabilité de la part d’un Premier ministre !

Il ajoutera encore «avec Caterpillar, on touche aux limites du système» , mais de quel système et de quelles limites parle-t-il ? C’est notre Etat-providence qui est responsable de tout ça, voilà le « système » qu’il faut démonter, ce n’est pas aux investisseurs et aux marchés qu’il faut s’en prendre !



Elio Di Rupo,
le président des socialistes qui souhaitait un repreneur dira avec émotion :

«Il est hors de question d’imaginer que les Américains prennent l’ensemble du matériel et de ce qui se trouve dans l’entreprise et laissent ça comme ça. Cet instrument doit être utilisé, peut-être par d’autres entreprises. Il faut faire un effort maximal pour ne pas perdre ce joyau industriel pour Charleroi et la Wallonie en général»

Mais de quoi parle-t-il ? Joyau, quel joyau ? Une entreprise ne vaut quelque chose que si elle a des clients, où sont les nouveaux clients qui vont faire repartir l’activité, j’ai lu quelque part que ce marché était en pleine récession, quel repreneur va reprendre une activité en déroute, à moins évidemment qu’il reprenne la boite pour des prunes et qu’on lui balance au passage des centaines de millions « d’argent public » à la tête, comme aiment le faire les socialos quand ils jouent les entrepreneurs, dans ce cas le mec pourra toujours mettre la clé sous le paillasson avec fracas dans quelque temps et cavaler avec la caisse, on a déjà vu ça… « Socialos-corniauds » !

Le chef du groupe Ecolo à la Chambre, Jean-Marc Nollet, veut obliger les patrons à venir s’expliquer devant la chambre en cas de licenciements de masse. Comme on le voit, les politiciens, de droite et de gauche, veulent une Belgique collectiviste dirigée principalement par l’Etat qui finirait inévitablement par ressembler au Venezuela de Chavez (ou Maduro) ou au Brésil de Lula Da Silva et de Dilma Roussef. D’ailleurs, à ce propos, les échecs cuisants du socialisme triomphant ont conduit 15% des vénézuéliens à bouffer ce qu’il trouvait dans les poubelles pour survivre, beau succès !



Quant à Chris Peeters, notre vaillant Vice-Premier ministre et ministre fédéral de l’emploi, il voudrait maintenant rendre plus difficile encore les licenciements collectifs alors qu’une étude de l’OCDE établit que la Belgique dispose déjà d’une réglementation parmi les plus complexes et restrictives. C’est dramatique de comprendre si peu à l’économie et de parler tant !

Nos idiots nationaux feraient mieux de regarder vers la Suisse ou Singapour, cela ne fera jamais que la centième fois que je le dis ou l’écris, ils ne le feront jamais, ce serait reconnaitre leurs erreurs !

Un des rares hommes qui parle juste dans les médias mainstream n’est pas au gouvernement, c’est un avocat, Thierry Afschrift, il est aussi professeur ordinaire à l’Université libre de Bruxelles et il ne mâche pas ses mots. A propos de Caterpillar il dira ceci :

  • Le choix pour les entreprises est entre le combat qu’elles subiront de la part de l’Etat si les choses tournaient mal et les taxes qu’elles paieront si tout va bien. Belle perspective, ça fait envie ! 
  • On oublie un peu vite qu'il y a, à peine un an, après 28 jours de grève en 18 mois, des centaines de travailleurs, excédés, de cette entreprise, manifestaient à Charleroi parce qu'ils voulaient travailler et en étaient empêchés par des piquets de grève. 
  • Si Caterpillar abandonne un site de production valorisé à une centaine de millions d’euros, ce n’est pas de gaité de cœur, elle le fait parce qu’elle estime que produire ailleurs lui reviendra moins cher, c’est tout. J’ajouterais encore ceci : L’entreprise a-t-elle encore un autre choix (celui de rester), sans doute que non, mais ça un gauchiste ne le comprendra jamais !
  • La raison de cet échec réside dans le montant astronomique des charges fiscales et sociales que Caterpillar doit couvrir en Belgique, c’est la seule réalité !
  • Le travail est à ce point imposé en Belgique que l'on pousse les entreprises à partir, et en tout cas à ne pas s'y installer.
  • Le modèle social de l’Etat providence crée l’échec économique et le chômage en aval, c’est une évidence.
  • C'est ce système, celui de l'Etat Providence qu'il faut remettre en cause, en réduisant d'un même élan les charges des entreprises et le rôle des pouvoirs publics pleurnicheurs et inefficaces.


Ben oui, c’est ce que j’écris depuis 6 ans, preuve à l’appui, qui s’en soucie, personne, voilà ce qui arrive quand la propagande a remplacé la connaissance et que des nains de jardin occupent le pouvoir.

Il est amusant de noter qu’une fois de plus, la règle « du deux poids deux mesures » prévaut quand l’Etat tire les ficelles, ce que Caterpillar ne peut pas faire sans récolter des foudres unanimes, la Sonaca qui appartient à 98%  à la Région Wallonne peut le faire, il parait que la société a des sièges au Brésil, une usine au Québec, une en Chine, où elle a suivi Airbus… et une en Roumanie et la FGTB (syndicat socialiste) a laissé faire sans moufter, à ce propos son responsable local s’est expliqué par ces mots :



« Certes, ce n’est conforme à la solidarité syndicale qu’on pourrait attendre de nous mais nous n’avons pas le choix : il y a aujourd’hui une telle concurrence dans le monde entier et nous ne sommes ni les premiers ni les derniers à le pratiquer. Il y a des choix à faire … Si toute la production pouvait se faire à Gosselies, nous serions ravis. Mais les infrastructures ne permettent pas d’agrandir. En tous cas, nous avons exigé, et obtenu, que le volume d’emplois ne bouge pas ici ».

Bref les syndicats socialistes et l’Etat peuvent jouer la concurrence et assumer des choix, le secteur privé ne peut pas, nous sommes bien dans un environnement économique à tendance communiste, la Belgique n’est pas un pays libre, CQFD !

Je ne voudrais pas terminer ce paragraphe sans vous parler d’une expérience récente, elle illustre très bien l’ignorance et l’idéologie dominante (de gauche, que l’on retrouve aussi à droite) qui règnent partout et à tous les niveaux en Belgique ou en Europe.

Il y a quelques semaines je parlais à un homme que je ne citerai pas, je n’ai pas de raison de l’agresser personnellement, il a été fort aimable et très gentil avec moi, je l’ai trouvé plutôt sympa, alors ce n’est pas à lui que je voudrais m’en prendre mais à cette pensée formatée qui était bien ancrée en lui, comme en de nombreux citoyens de l’Union européenne.

Par le passé l’homme a été bombardé à la présidence d'une grosse entreprise belge dont l’État détient la majorité des actions, c'est le type même du « parachuté politique » qui a fait des études supérieures et qui bénéficiait également des contacts politiques nécessaires. Par contre, même s’il avait été placé là d’autorité par les copains, il était assez lucide vis-à-vis des politiciens qu’il semblait prendre pour de gros arrangeurs. D’après lui ceux-ci faisaient leur petite cuisine sur le dos des entreprises et ça ne lui plaisait pas tant que ça. Du coup le bonhomme s’en était ouvert à un haut responsable politique du moment qui deviendra Premier ministre plus tard, ça c’est juste pour donner le niveau auquel ce genre de chose se discute.



L’homme politique lui répondra carrément une histoire du genre de ce qui suit, je ne me souviens plus des mots exacts : 

« Mon cher ami, si tu ne veux pas que toute la Belgique ferme ses portes devant ton nez, tu ferais mieux de la boucler ».

Quand je dis que la Belgique est sous la coupe réglée des partis en voici encore une parfaite illustration, mais ça n’étonnera personne, je suppose.

Ça c’était pour l’anecdote, mais plus tard dans nos discussions, nous étions une dizaine à table, je devais prendre tout le monde sur le dos en même temps parce que je tenais un discours économique libéral et que ces gens, à l’unanimité, prenait le capitalisme de connivence (qui domine en Europe) pour du libéralisme alors, évidemment, si rien ne va plus chez nous, c’est la faute aux marchés et au libéralisme, autant parler à un mur, la discussion est impossible à tenir quand on a, devant soi, 3 ou 4 procureurs qui gueulent en même temps sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas et se basent sur les rumeurs.

Ce que je reproche à certains interlocuteurs ce n’est pas d’avoir un autre avis du mien, c’est qu’ils ignorent tout des matières qu’ils évoquent. Je rappellerai alors cette citation que j’avais déjà reprise dans la seconde partie de cette trilogie :

« Ce n'est pas un crime d'être ignorant de l'économie, qui est, après tout, une discipline spécialisée et celle que la plupart des gens considèrent comme une «science lugubre». Mais il est totalement irresponsable d'avoir un fort et bruyant avis sur les sujets économiques tout en restant dans cet état d'ignorance. »  (Murray Rothbard)

Pour illustrer mon propos devant ce parterre de récalcitrants,  j’ai parlé de la Suisse libérale qui réussit tout, j’en avais parlé en décembre 2013, le texte reste d’actualité et il est ici, rien n’y fera, on me répondra que la Suisse n’est pas libérale, que le pays est petit, qu’il n’est pas comparable au nôtre et blablabla…J’ai jeté le gant et nous en sommes restés là, mais amis, ce qui est déjà une grande réussite.



Pourtant la Suisse vient encore d’être classée comme étant le pays économiquement le plus libre d’Europe par l’Institut Fraser  qui précise qu’elle doit sa bonne place à l’extension de son réseau de libre-échange ainsi qu’au frein à l’endettement qui modère l’ampleur toujours trop importante de l’Etat. Pour moi ce n’est pas une grande nouveauté la Suisse est systématiquement reprise ici où elle apparait à la quatrième place mondiale des pays les plus libres du point de vue économique. Que faut-il de plus pour convaincre ? Je ne sais pas !

Donc, nous l’avons vu, la Belgique qui est manipulée par des gouvernants clientélistes et par des médias gauchistes manque de libertés, elle est écrasée par les charges, les impôts et les contraintes en tous genres, elle s’écrase à cause de ça, mais, le communisme (ou le socialisme, le dirigisme, les taxes et les charges pour les autres, tout ça c’est Kif-kif bourricot), les belges aiment ça, à Bruxelles et en Wallonie surtout, enfin, il faut le croire.

Voici les dernières intentions de vote qui illustrent à merveille la montée du PTB, le parti marxiste belge, c’est un très beau succès, les petits belges prennent Cuba comme modèle, le PTB atteint 11.2 % d'intention de vote à Bruxelles et 16.2% en Wallonie, le PS fait respectivement 15.5% et 24.7%...Quand le PP, le seul parti qui a un langage économique cohérent, est crédité de 0.9% à Bruxelles, où il baisse, et de 6% en Wallonie.

L'avenir sera donc rouge, malgré l’échec du socialisme partout où il passe.....Triste affaire, la Belgique recule avec fierté vers l’anomie économique et l’instauration des goulags, les politicards sont contents, ils conserveront leurs mandats, c’est le principal !  



Mais si cela ne va pas très bien chez Caterpillar, cela ne va pas bien non plus dans les banques et chez les assureurs, Pourquoi ? On ne le dit pas assez fort, mais c’est à cause de la politique monétaire criminelle que conduit la BCE en Europe, les taux négatifs sont une absurdité, c’est un peu comme si un jour la loi vous imposait de payer une rente à celui qui était s’installé dans votre appartement. Avant il vous payait un loyer, maintenant, il ne vous paie plus rien et c’est vous qui devez lui donner du fric, ne riez pas, il s’agit bien de ça, comment voulez-vous que ça fonctionne, ça ne marchera jamais ou seulement le temps de consommer son propre capital. Alors si Axa prévoit de virer 650 personnes, c’est bien à cause de ça et c’est ce que dira la journaliste à la minute 02.57, voici ses mots :

« Les compagnies d’assurances ont du mal, notamment en ce qui concerne les assurances vies, à payer les taux d’intérêts qu’ils doivent aux clients, des taux pourtant garantis par la loi et cela s’explique notamment par le contexte du taux d’intérêt très faible imposé par la banque centrale européenne pour relancer l’économie… » 

Bon voilà, ça ce sont ses mots, pas très clairs, un peu ambigus, dans la réalité c’est très simple, il parait que contractuellement les compagnies d’assurances doivent encore payer des intérêts à leurs clients, quand, de l’autre côté, côté des placements, ça ne rentre plus à cause des intérêts négatifs imposés, le système explose !
Et les banques là-dedans ? Idem, les taux d'intérêts négatifs imposés par les banques centrales réduisent les marges des banques qui sont mises dans de bien mauvais draps quand elles doivent servir des intérêts aux clients. Et quid alors de la situation devant laquelle les banques se trouvent confrontées, celle de devoir acheter des titres de dettes souveraines à des taux d’intérêts négatifs, dans ce cas, elles perdent carrément de l’argent, qui va payer ? Monsieur tout le monde, quelle connerie !

Quant à relancer l’économie avec des mesures à la con comme ça, on voit ce que ça donne !

Le patron de la Deutsche Bank a été très clair en août dernier, si la banque souffre de ses choix stratégiques antérieurs, elle subit aussi les conséquences néfastes de la politique monétaire conduite par la BCE dont il dira qu’elle est une imbécilité, il ajoutera :

« Monetary policy is now running counter to the aims of strengthening the economy and making the European banking system safer ».

« Fatal consequences » for savers and pension plans while “companies refrain from investments due to ongoing uncertainty and demand less loans ».

Ce qui signifie que cette politique monétaire doctrinaire va à l’encontre des objectifs prévu, le renforcement de l’économie européenne et la sécurité de son système bancaire et qu’en outre elle détruit l’espoir des épargnants, les régimes de retraite, les placements des entreprises et leur demande de prêt. Tout va bien, le désastre était annoncé, j’en parle aussi depuis des lunes, merci Monsieur John Cryan (boss de Deutsche Bank), tout le monde s’en fout et nos « zélites » courent encore derrière des politiques économiques de relance et de manipulations monétaires qui n’ont jamais fonctionné. Nous étions au bord du gouffre, maintenant nous tombons…Je l’avais dit, je l’avais prévu, je l’avais écrit !



En Belgique, chez ING plus de 3.000 emplois  seront sacrifiés, cela correspond à presque 40% des effectifs de la filiale belge de la compagnie. Zut alors, c’est vraiment pas de chance ! Ben non, la chance n’a rien à voir dans l’histoire, c’est encore une fois la politique des taux négatifs « mortifère » de la BCE qui est en cause, le journal évoquera aussi le risque élevé de déflation et de destruction monétaire…Cool Raoul, tout baigne !

Mais ce n’est pas tout 600 agences devraient aussi disparaitre du décor, Waouw, vive la BCE!

Je pourrais parler à l’infini de l’absurdité des taux d’intérêts quasi nuls ou négatifs, je ne le ferai pas, tellement c’est une évidence pour moi, et puis ça prendrait trop de place, je rappellerai seulement un élément important, ce sont les Etats qui sont contents, ceux aussi qui poussent la BCE à pratiquer une politique monétaire débile pour les servir, ne nous trompons pas. Nous savons tous que les Etats sont déficitaires, sauf des pays sérieux comme la Suisse et quelques autres, alors comme ils sont au bord de la faillite, ils sont très heureux de pouvoir emprunter à des taux négatifs pour des courtes durées. Mais ce n’est pas la pérennité de l’Etat qu’il faut viser, mais la nôtre, nous portons les Etats par les prélèvements obligatoires qu’ils pratiquent, l’argent public n’existe pas, les politiques actuelles condamnent les artisans, les PME et les classes moyennes, c’est eux qui soutiennent l’économie et l’Etat, nous crevons, l’Etat crèvera avec nous, c’est ce qui arrive, ces aveugles ne le voient pas, ne le comprennent pas !

Evidemment nous savons également tous que cette politique monétaire stupidissime est censée pousser les institutions financières à prêter aux entreprises pour qu’elles investissent et aux ménages pour qu’ils consomment…Problème ? Cela ne fonctionne pas comme ça, il faut stimuler l’offre, pas la demande, les investisseurs ne vont pas investir quand les perspectives sont mauvaises ou quand ils évoluent dans un enfer fiscal comme il en existe dans certains pays de l’UE, il faut faire ce que l’on n’a jamais fait, changer de vélo pour gagner la course, tout changer !

Maintenant, juste pour rire :

« Pour échapper à cette taxe sur les dépôts, certaines banques et assureurs européens sont même tentés de stocker leurs liquidités, sous forme de billets de banque. Le réassureur allemand Munich Re avait reconnu en mars dernier "tester" le stockage d'argent liquide et d'or et les caisses d'épargne allemande mènent aussi des réflexions en ce sens.

Cela pourrait valoir le coup pour les intéressés si le coût de ce stockage, notamment les frais d'assurance, était moins élevé que la pénalité infligée par la BCE.

Mais, "à la longue, nous ne pouvons pas garder l'argent dans notre coffre-fort", reconnaissait en mai dernier le président des caisses d'épargne bavaroises, Ulrich Netzer, dans le Spiegel.

Tous les jours, ce sont plusieurs centaines de milliards d'euros qui sont déposés par les banques de la zone euro dans les coffres de la BCE, 353 milliards entre mardi et mercredi, par exemple ».

Voilà où nous en sommes arrivés, c’est grotesque !

Cette soif interventionniste actuelle me fait penser au Plan Marshall 4.0 du gouvernement wallon qui prévoyait de consacrer 2.9 milliards d’euros autour de cinq axes au cours de la période 2015-2019.



Comme toujours, ces entrepreneurs qui n’en sont pas balancent l’argent prélevé sur la population et les entreprises pour financer leurs expériences collectivistes comme celle de « réindustrialiser » la Wallonie, c’est vrai qu’on a besoin d’eux pour ça ! Je vous rassure, je ne vais pas entrer dans le détail de cette aventure socialiste dont je connais, d’ores et déjà, le destin qui ressemblera sans doute, comme deux gouttes d’eau, au budget wallon qui affiche, pour 2017, un déficit gonflé de 440 millions d’euros , soit 640 millions en tout, ce qui colle parfaitement à la logique socialiste, alors de ce côté-là, c’est perdu d’avance, bravo !.

Si je parle de ça, c’est parce que le « Plan Marshall », celui de l’après-guerre, qui fut signé le 20 septembre 1947 par 16 pays, a toujours été cité en modèle du genre et c’est sans doute pour cela que nos malins wallons en ont piqué le nom, c’est, pensent-ils, un signe du succès annoncé.

Mais la réalité est tout autre, dans les faits, l’aide du Plan Marshall n’excédera jamais 5% du PNB des pays concernés, alors imaginer que ce plan est au cœur du redressement de l’Europe revient à croire qu’une PME au chiffre d’affaires de 300.000 euros qui aurait reçu 15.000 euros de subsides de la part de l’Etat lui devrait son succès, c’est évidemment complètement idiot. Après la guerre, c’est la restauration des régimes libéraux avec l’instauration d’une bonne politique économique, monétaire, fiscale et un retour vers la confiance dans le business qui auront permis le redressement économique de l’Europe.

Si l’Allemagne est souvent citée en exemple, il faut pourtant rappeler, qu’elle aussi ne recevra jamais plus de 5% d’aide américaine, même en 1948-1949 période où cette aide fut la plus importante. Il faut savoir également que l’Allemagne était handicapée par les  frais de réparation de guerre qui atteignaient 11 à 15% de PNB…en outre, au milieu des années 50, Bonn remboursera la moitié des aides apportées par les américains. Au-delà de ça, juste après la guerre, c’est l’Allied Control Council qui gérait les territoires allemands (ils avaient perdu la guerre !) et celui-ci continuait la politique dirigiste des nazis qui consistait à contrôler strictement l’économie du pays, alors les taxes ont augmenté de 50% en moyenne (quelquefois beaucoup plus), en 1945-1946, le pays était fermé au commerce extérieur, la population était presque maintenue à un niveau de famine par des autorités qui interdisaient également toutes formes de troc et limitaient la production industrielle de 10 à 70% de ce qu’elle était au milieu des années 30, bref c’était la joie !



Le retournement de la situation
ne commença réellement qu’en juin 1948 quand les alliés ont institué une réforme qui ramena l’offre monétaire au dixième de son niveau initial. Le Reichsmark devint alors le Deutsche-mark et le niveau de vie explosa d’un coup. Moins d’un mois plus tard, un dimanche, quand tout le monde avait quitté le bureau, Ludwig Erhard, le directeur économique de la zone occupée par les anglo-américains, défia les ordres et publia un édit qui abolissait tous les contrôles mis en œuvre par le Comité des Alliés. Le lendemain, quand il fut appelé pour rendre compte de ses actes, la légende veut que les intervenants aient échangé ses propos :

Demande d’un colonel US : « Comment osez-vous relâcher notre système de rationnement quand il y a une pénurie alimentaire généralisée ».

Ehrard : « Je n’ai pas relâché le rationnement, je l’ai supprimé, désormais le seul ticket de rationnement dont la population disposera, c’est le Deutsche-Mark,  à nous de veiller à ce qu’ils n’en manquent pas, attendons de voir la suite des évènements. »

General Lucius Clay : « Monsieur Erhard, mes conseillers me disent que vous faites une terrible erreur. »

Erhard :
« Ne les écoutez pas Général, les miens me disent la même chose »

Succulent non, déjà à l’époque les collectivistes ne comprenaient rien au marché et à l’économie, on se croirait en Belgique (ou en UE) en 2016 !

Evidemment, cette philosophie de marché libre fit merveille, la production industrielle s’envola et le « miracle économique ouest-allemand » était sur les rails, ce n’est que plusieurs mois plus tard que l’aide américaine arriva, quand tout était fait….

Pour résumer le tout, le miracle allemand est dû à une politique monétaire saine à laquelle on ajoutera encore une politique économique et fiscale de l’offre dans un marché (relativement) libre…Le Plan Marshall n’y est pour rien !



Quant aux petits belges
, à l’époque ils n’étaient pas si cons, je parle évidemment des dirigeants, en octobre 1944, un mois après la libération, ils gelèrent l’émission de billets, ils dévaluèrent la monnaie et s’engagèrent, avec succès, dans une politique économique plutôt libérale qui consistait à contracter la masse monétaire, à libérer les importations et à appliquer une politique fiscale encourageante...

Dans les faits, l'économie belge s’est montrée tellement résistante et efficace que le pays est devenu, dès la fin des années 40 et jusqu’au début des années 50, un créancier important pour tout le reste de l’Europe. Par ailleurs, une étude menée par le « Twentieth Century Fund » en 1951a établi que la Belgique a récupéré le plus rapidement  de la guerre en misant prioritairement sur le capitalisme.

Comme nous venons de le voir, la récupération de la Belgique est antérieure à l’aide US et elle est due à une politique économique de l’offre efficace et intelligente…Ahhhhhh, c’était une autre époque, une époque où l’on fonctionnait avec la tête et pas avec les pieds ou le Manifeste du parti communiste gravé dans le cerveau, ce qui revient au même !

On dit aussi, d’une manière générale, que « Le plan Marshall a encouragé le développement d’entreprises libres dans une économie saine »

La réalité est tout autre
…l’esprit des intervenants ou des dirigeants était plutôt dirigiste, la tendance du plan  allait dans le sens des contrôles et du planning d’Etat.  Curieusement le système pénalisait les bons élèves de la classe comme l’Allemagne, la Belgique (eh oui !), la Hollande et la Suisse qui affichaient de petits déficits de la balance commerciale ou qui étaient carrément en bonus, du coup ils favorisaient les moins bons éléments, la France, la Grèce (déjà !!!), la Norvège et l’Autriche. La Belgique aurait perdu 80% de cette aide au travers de ce système…Alors au lieu de courir les exportations, certains faisaient plutôt marcher les importations pour ne pas perdre leurs droits, c’était déjà l’époque du monde à l’envers que les sbires de l’Etat et les collectivistes créent toujours quand ils mettent la main à la pâte !

On nous dira aussi que la politique économique extérieure US d’après-guerre était « open door » et fortement basée sur le libre-échange, c’est faux, seulement 55% des importations US étaient « duty-free » et les droits d’importations n’étaient pas négligeables, loin de là, les taux pouvaient atteindre 30 ou 40%, et quelquefois 41.3 ou 184%. Il existait aussi des quotas ou des accords internationaux pour les produits issus de l’agriculture notamment. En 1948 le gouvernement US déclara un embargo total sur les importations des produits issus de l’agriculture pour ajouter ensuite à ces restrictions, l’année suivante, une diminution d’un tiers des importations en provenance de l’Europe.

Donc contrairement à la croyance populaire, la politique commerciale américaine a été dominée par des accords commerciaux bilatéraux restrictifs, elle n’était pas totalement libre.



En définitive on pourra dire que, dans le meilleur des cas, le bénéfice du plan Marshall pour l’Europe aura été mitigé alors qu’il a plutôt eu un impact négatif sur l’économie US…  Une fois encore le bon sens a parlé, la croissance économique ne se décrète pas et ne résultera jamais de règles arbitraires et d’une centralisation excessive. La croissance est le résultat de l'initiative individuelle et de l'entreprise privée dans un cadre juridique et économique approprié.

Si l’Europe a bien réagi, après la guerre, elle le doit avant tout à sa tradition et sa capacité de pouvoir jouer avec les règles du capitalisme et de l'industrialisme, ce qui n’était pas le cas de tous les pays. Toutes les aides du monde ne remplaceront jamais cette capacité à construire une économie performante, il suffit de voir aujourd’hui comment disparait l’aide apportée à certains pays du Tiers- monde pour s’en convaincre, l’argent n’est pas tout, d’ailleurs, en général quand il est donné, il n’alimente que la corruption et ne profite ni au pays auquel il est donné, ni à sa population.

A ce propos, j’ai vu passer plusieurs fois une vidéo qui tourne actuellement sur Facebook et qui plait  beaucoup à tous les gogos à l’esprit formaté. On y voit une assez jolie jeune dame qui nous explique d’un air grave et sentencieux que les méchants occidentaux ont pillé l’Afrique, on connait la chanson depuis longtemps, elle m’agace prodigieusement, cette intervention tient plus de la propagande que de la réalité, de l’ignorance que de la connaissance, alors oui, tout n’était pas parfait du temps des colonies, oui il fallait que ces pays reprennent leur indépendance et que les peuples disposent d’eux-mêmes selon l’expression consacrée, mais oui également les dirigeants africains devaient reprendre les choses en mains comme l’ont fait avec un immense succès les autorités de Singapour en 1965…Qu’ont fait les africains, du Togo, par exemple, c’est ici… Dont extraits :

« Elle en a fait quoi l’Afrique de cette liberté Kofi Yamgnane ? »

« Je peux dire que le Togo, mon pays d’origine n’a rien fait des 50 ans, c’est 50 ans pour rien….Les plus vieux dans les villages me disent, Kofi, c’était mieux du temps des blancs »

En Afrique, la première cause de tous les dysfonctionnements, c’est la corruption, point final !



Voilà qui est dit !

Pour en terminer avec le Plan Marshall, il ressort de cette étude que la meilleure façon de soutenir le libre-échange dans les pays tiers, c’est encore de les laisser faire, à tous les niveaux, sans interférences gouvernementales. Cette étude révèle aussi cinq réalités très différentes des succès mythiques que l’on prête au Plan.

  • Une politique économique saine est la première clé du succès,
  • Les aides étrangères découragent souvent les politiques économiques saines et efficaces,
  • Les aides étrangères ne contribuent pas au pays du donateur, elles drainent simplement les ressources du secteur privé,
  • les programmes d'aide étrangère ne fonctionneront pas dans l'intérêt public. Certains groupes économiques tireront la couverture à eux et utiliseront leurs contacts pour obtenir des avantages de ces programmes politiques. (lobbying, corruption, connivence…)
  • le libre-échange est la meilleure façon d'aider les autres nations parce qu’il encourage la croissance économique des différentes parties ou des différents Etats.


Conclusion : Exit le Plan Marshall et vive le libre-échange, je le savais déjà, pas vous ?

La notion de liberté se perd en Europe, les occidentaux aiment le dirigisme de droite ou de gauche, ils ne comprennent pas que l’un et l’autre conduiront inévitablement à la dictature.

Les seuls qui l’ont compris, ce sont les anglais, une majorité d’entre eux a voté en faveur du Brexit, évidemment les « brexiters » se font cracher dessus par toute la clique politico-médiatique continentale, j’ai parlé du Brexit ici, je ne vais plus le faire maintenant.



Je constate que le matraquage continue, les gens ont tellement la tête bourrée des imbécilités et des mensonges que les médias colportent que la discussion est impossible, ils nous disent que l’UE est formidable, que l’Europe lui doit tout , que l’Angleterre a fait un mauvais choix et qu’elle est en train de sombrer dans les difficultés et le marasme économique. Tout ça, c’est faux, mais peu importe, on le dit et les gogos le croient.

Dans cet esprit propagandiste, les médias nous avaient dévoilé, en août, la preuve de cette catastrophe annoncée qui était « enfin » arrivée. Ils avaient l’air si content !

Que se passait-il ?

On nous apprenait que l’indice PMI des directeurs d’achats (un indice primordial, l’indice des indices, nous disait-on !!!) se portait au plus mal, en juillet, il était passé à son niveau d’avril 2009, du coup l’Angleterre entrait en récession, c’était foutu, ils l’avaient prédit…La contraction de l’économie anglaise était alors inévitable, elle est quasi acquise, si ça se confirme en août, la chute du PIB anglais suivra, les perspectives des directeurs d’achat du secteur des services sont d’ailleurs très négatives, bref tout se confirme, ça va très mal, l’Angleterre capote, elle est au fond du trou !

Que faut-il faire ? Les uns parlaient de changer de modèle (un modèle socialiste sans doute ?), les autres évoquaient une action budgétaire (emprunter, faire des dettes, créer de la monnaie !), il fallait vite appeler les étatistes keynésiens au chevet d’une Angleterre au bord de l’agonie avant qu’il ne soit trop tard…

Si j’avais été con et ignorant, ces nigauds auraient pu me faire peur, seulement voilà, je ne les croyais pas, je regarde d’autres sources, je connais l’économie mieux qu’eux et puis surtout, j’ai été voir ce que donnait ce fameux indice en août, ensuite en septembre

Pas de chance pour eux, en août, le PMI a rebondi comme jamais, il a pris 5 point, du jamais vu ! :

« the latest PMI being reported for August instead of continuing the expected collapse and thus feeding the establishment elites vested interest economists propaganda message has instead done the EXACT OPPOSITE by soaring by 5 index point to a reading of 53.3 the largest rise in the indexes 25 history, sending sterling soaring and economists scrambling to cover their backs as the latest data makes a mockery of that which passes for economic analysis in the mainstream press as instead of recession Britain increasingly looks set to enjoy a 'FREEDOM dividend' of which the Olympics medals success was just a taste of what to expect as I wrote at the time- »

Ensuite, de 53.3 en aout, il est passé à 55.4 en septembre quand le marché attendait seulement 52.1, re-pas-de-chance pour les défaitistes, qu’on dit les journaleux ?



Strictement rien
, soit ils n’ont rien vu, soit ils font de la propagande, nous le savons tous (du moins je l’espère), mais ce n’en n’est pas moins grave pour autant, ce sont des imposteurs.

Bref, l’Angleterre va très bien, demain elle ira encore mieux et elle vous remercie !

Quant à Juncker l’étatiste luxembourgeois parachuté à la tête de la Commission européenne il nous promet que L’UE survivra au Brexit, ça évidemment, c’est son opinion que je ne partage pas nécessairement, ensuite ce n’est pas l’UE qui me passionne, mais les nations qui la constituent et les libertés dont elles pourraient bénéficier sans le poids excessif de cette administration tatillonne et partisane. Ainsi l’homme plaide pour une Europe sociale (socialiste en fait !) et il a estimé aussi qu’il fallait continuer à conclure des accords commerciaux avec les pays tiers parce que, nous dit-il, ceux-ci nous « apportent plus d’emplois ». Fidèle à son goût pour le dirigisme, il s’est aussi dit prêt à doubler la capacité du plan d’investissement (dit Juncker) lancé en 2014 pour « stimuler la croissance ». Nouvel objectif : 630 milliards d’euros dès 2022 !

On a vu que les plans ça ne marchait pas, on sait aussi que faires dettes, des déficits, de la création ou de la manipulation  monétaire, ça ne fonctionne pas davantage, mais Papa-Juncker ne le sait pas, il est à fond dedans, il y croit et c’est son truc, évidemment aux frais des autres et à coups de milliers de milliards, c’est plus facile !

Je ne vais rien dire, je pourrais devenir grossier.

Le comique de l’histoire, c’est que je tombe justement sur un article de Charles Gave qui nous explique qu’en fait d’accords, l’Europe n’en a signé aucun avec ses principaux partenaires, il existe bien quelques traités, nous dit-il, avec la Norvège, la Suisse, voire l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Mexique ou le Chili, mais c’est à peu près tout !


Alors, encore une fois, que raconte Papa-Juncker, des gaudrioles comme toujours !

On notera également que l’auteur de l’article ne parle pas que des accords commerciaux inexistants de l’UE, il explique aussi que « 90 jours après la catastrophe(comprendre le Brexit), à peu près tout est en hausse. Actions, immobilier, confiance des hommes d’affaires qui enregistre sa plus forte hausse de l’histoire, au contraire de la France et de l’Allemagne où elle s’effondre… et tout cela sans que le FT, le Guardian ou the Economist, les Izvestia et Pravda de ceux qui voulaient rester en Europe ne nous en informe. Un oubli sans aucun doute… »

Il ajoutera :

« De plus à l’opposé de tous nos amis en Europe, nous avons un nouveau premier ministre très populaire et un système politique très stable ce qui est loin d’être le cas en France en Italie ou en Allemagne, sans parler de l’Espagne … »

Et terminera par ces mots :

« Bien entendu, la Grande-Bretagne a, comme le reste du monde, de grandes difficultés devant elle. Une chose est certaine cependant. Son avenir est beaucoup plus brillant que celui du continent Européen. Ce dernier va continuer à essayer de croitre malgré l’incroyable avalanche de réglementations concoctées à Bruxelles et en plus va devoir gérer la disparition de l’Euro, cette invraisemblable imbécillité technocratique, ce qui risque d’être un peu tumultueux.

Il apparait donc tout à fait évident qu’il vaudra beaucoup mieux dans les années qui viennent être en Angleterre pour y travailler, que l’on soit un citoyen  britannique ou un immigré.

Car bien sûr, la Grande Bretagne va continuer à recevoir des immigrés, comme elle l’a toujours fait. Simplement, ce sont les autorités britanniques qui sélectionneront les heureux élus, et non plus Bruxelles. 
»

De tout ce qui précède je retiendrai ce principe :

« Le libéralisme c’est la solution, le socialisme le déclin assuré ».

Pourtant nous disait Tocqueville « les Français comptent toujours, pour se sauver, en un pouvoir qu'ils détestent, mais se sauver par eux-mêmes est la dernière chose à laquelle ils pensent. »

Ce qui vaut pour les français vaut pour la Belgique et une partie de l’Europe qui gueule en chœur « liberté » mais va se jeter dans les bras des tyrans. Plus j’avance, plus je vois l’horizon se boucher en Europe, on dit des ânes qu’ils ne butent pas deux fois sur la même pierre, cependant je vois nos hommes politiques faire les mêmes erreurs, ils n’écoutent pas, n’apprennent jamais, ne se remettent pas en question et il y a 30, 40 ou 50 ans que ça dure, valent-ils tellement moins que les ânes ? 

A vous de répondre, je donne ma langue au chat.