Le combat politique serait une bonne chose

Le clivage créé et entretenu par la politique est certainement une catastrophe

Posté par ATB le 6 mars 2012

La Belgique est une particratie toute puissante, rassurez-vous, la France, en pleine campagne présidentielle, l’est aussi. Les partis politiques font partout la même  chose, ils divisent les populations, créent les antagonismes, entretiennent la haine, le rejet de l’autre, ils attisent la lutte des classes et profitent des diversités humaines pour se maintenir en oligarchie restreinte dans tout le paysage politique.  Les partis, les réseaux, le copinage, la corruption, la compromission, le mensonge, la bêtise, l’ignorance, la démagogie et le populisme (des partis traditionnels) sont les mots d’ordre des forces politiques en place et des médias qui les soutiennent. Il ne faut pas chercher plus loin les raisons du total déclin économique, moral et géopolitique de nos démocraties vieillissantes. Quand les choses vont mal, c’est la « faute à la crise » et lorsqu’elles s’améliorent, les gouvernants se parent des plumes du paon en s’attribuant les succès de leur population.

Ne nous leurrons pas, les économies européennes tiennent uniquement grâce aux efforts des peuples, grâce à leur travail, à leurs initiatives, à leurs capitaux, à leur courage et à leur créativité. Le dirigisme aveugle et imbécile des gnomes politiques et technocratiques qui nous gouvernent conduit à l’inverse du résultat attendu (par eux).

Le débat politique ne s’élève jamais, il est fait de guerres de clans, de propos niais, de mini-problèmes et uniquement de « ôte-toi de là que je m’y mette ». La politique est seulement une guerre entre minables, ils ne connaissent que la stratégie pour la possession et la conservation du pouvoir, ils sont très loin des idées, des connaissances et de la sagesse.

En France, Hollande a, encore, fait très fort, après s’en être pris à la finance (comme tous !), il vient d’inventer une tranche d’imposition supplémentaire ; 75 % pour les revenus supérieurs à 1 million/an. Quel courage et quelle démagogie, s’en prendre à quelques centaines de familles sur une France de 65 millions d’habitants, c’est évidemment d’une facilité enfantine, mais c’est surtout complètement idiot. Cette mesure ne rapportera rien ou si peu, elle touchera les dirigeants du CAC 40, peut-être encore quelques centaines de personnes, mais surtout 150 footballeurs de division un...qui courent vite et longtemps et qui utiliseront leurs qualités sportives pour fuir la France et aller jouer avec leur ballon sous d’autres horizons. Le football français s’écrasera, comme le reste, vive les socialos démagos qui n’en ratent pas une !

Bientôt ils devront construire un mur pour éviter que la France ne se vide de toutes ses compétences. C’est affligeant, mais ça c’est déjà vu, à Berlin, le mur a tenu près de 30 ans tout de même, ils feront peut-être mieux, qui sait ?

C’est un peu ce que le candidat Mélenchon voudrait faire (Parole de candidat, TF1, 5/03/12), s’il est élu (heureusement il ne le sera pas) il veut transformer l’impôt sur les revenus et créer une tranche à 100 % au-delà de 360 mille €/an. Pour éviter que les français ne lui échappent il leur interdira de partir fiscalement. Si l’on quitte le pays on payera tout de même en France. Vive la liberté !

On sait comment ce genre de système commence, on sait aussi comment cela se termine, par des frontières totalement fermées et par le goulag. Trotsky n’est pas loin (on verra plus tard pourquoi je cite trotsky) !!

Les sondages donnent pourtant Hollande gagnant avec près de 60 % des voix. Les français sont-ils si bêtes, non, je ne le pense pas, ils sont seulement, comme tous les peuples, mal informés et totalement désinformés par les démagogues qui les desservent plus qu’ils ne les servent.
En tous les cas les anglais se frottent déjà les mains, ils disent aux français : si vous ne voulez pas de la finance et des gens performants en France, ils sont les bienvenus chez nous.

De toute façon, c’est en cultivant et en encourageant l’exceptionnalisme que l’on tirera les  peuples, les Nations et leur économie vers le haut, en faisant le contraire on conduira tout le monde dans le caniveau (on y est déjà, suis-je bête !). L’homme est ce qu’il est, aucun dogme ne pourra le remodeler (Marx y a pensé et Lénine a appliqué ses principes avec le succès que l’on sait !!) et s’il est aussi guidé par sa cupidité, il y a, tout de même, une cupidité saine, celle qui conduit à donner le meilleur de soi pour créer et gagner gros et une cupidité malsaine, celle des politiciens qui ne créent rien du tout et s’installent au pouvoir pour vivre de rentes confortables et imméritées. Mais souvent et comme nous le verront plus loin, non content de leur rente de situation, ils piquent aussi dans la caisse.  Mais comme ceux qui piquent dans la caisse, tiennent également le pays en nommant les hauts fonctionnaires et en occupant tout le terrain, on ne peut jamais rien faire et ils ne sont jamais punis…ou si peu.

Le socialisme ne fonctionne pas, nous le savons (d’autres ne le savent pas encore), les syndicats auront beau manifester contre l’austérité en préconisant des mesures contre-productives, rien ne changera si nous continuons à suivre des dogmes qui ont démontré partout leur inefficacité. Les syndicalistes soutiennent  l’emprunt européen (ajouter des dettes aux dettes), la taxe sur les transactions financières et la relance de l’emploi et de la croissance (comment ?). Tout ça c’est très joli, mais en fait, ils veulent faire des dettes, créer des taxes et relancer croissance et emploi en appliquant un programme qui fera exactement le contraire

La Confédération européenne des syndicats (CES) nous dira : «  Nous avons des alternatives. L'Europe doit être là pour l'emploi et la justice sociale »
Moi j’ai envie de dire à la dame Ségol qui est à la tête du CES : Et ta sœur, elle bat le beurre !

J’ai lu une formule qui m’a plu quelque part, je ne me souviens plus où, mais je vous la livre avec plaisir, elle est d’actualité : "Les syndicalistes, ont tellement l'habitude de ne rien faire, que lorsqu'ils font la grève, ils appellent ça une journée d'action..." 

Soit…la CES parle d’emplois, mais c’est comme dans la publicité avec les frites McCain, c’est celui qui parle le plus qui en mange le moins. La CES cause, elle cause, mais elle ne crée strictement rien, elle fait du vent, elle agite les braves gens mais elle compte sur les autres (ceux qu’elle énerve…mauvaise stratégie !) pour créer les emplois. Compter sur les autres, c’est beaucoup plus facile, mais ce n’est pas très malin quand on veut, en plus, dicter ses conditions cataclysmiques aux employeurs. Les employeurs risqueraient plutôt de partir en courant et c’est d’ailleurs ce qu’ils font. Les syndicats auront beau beugler, le train passera et les laissera en gare avec les valises aux pieds.

Nos syndicats sont archaïques, ils restent accrochés aux vieux principes de la lutte des classes et du marxisme, ils veulent une chose et son contraire. Heureusement qu’ils ne peuvent pas, encore, obliger les « capitalistes » à créer de force des entreprises. Ils jouent malheureusement un jeu de perdants, ce jeu est perdant pour l’Europe, pour le pays, pour les employeurs et pour les salariés. Le jour où les salariés comprendront que l’intérêt de tous se trouve dans le même camp, celui du bon sens et qu’il n’est pas chez Marx, l’Europe renaîtra. Pour cela, il faudra que des gens comme nous aient le droit à la parole et aux actes !

En attendant, l’Europe continue à plonger et l’Amérique d’Obama aussi. L’Amérique coule parce qu’Obama a vraisemblablement piqué les recettes de l’Europe bureaucratique lors d’un de ses voyages chez nous. Il a été mal inspiré, mais c’est à cause de ses fréquentations, s’il avait fréquentés des adeptes de la liberté  il aurait pioché le bon programme dans la bonne pile. C’est normal, la gauche, même américaine, prend toujours ses leçons au mauvais endroit.

La gauche m’épuise, elle m’agace, elle m’use, je vois dans son jeu comme dans un livre ouvert mais elle continue à dire n’importe quoi. On devrait lui expliquer, une fois pour toute, que son programme n’est bon pour personne et qu’il n’est bon que comme prétexte pour elle-même quand elle quémande le pouvoir aux populations à qui elle ment.

Jadis, à l’école, on écoutait ses professeurs, les mauvais élèves savaient qu’ils étaient mauvais élèves et ils savaient aussi que pour avoir de meilleurs résultats ils devaient travailler plus ou mieux. Ils ne remettaient pas, sans cesse, en cause les connaissances du professeur. Ils savaient qu’ils étaient les seuls responsables de leur situation. La gauche voient toujours les responsables ailleurs, par opportunisme, par bêtise ou par lâcheté, je ne trouve pas de réponse à cette question, je constate. Elle a tort, fin du débat.

C’est bien d’écouter tout le monde au nom de la diversité, de la liberté de parole, de la liberté de pensée et de « je ne sais quoi encore »  mais un cancre est un cancre et il restera un cancre s’il n’y met pas de la bonne volonté. La gauche ne sait pas mais elle parle, qu’elle se taise si c’est uniquement pour nous dire des bêtises. Le problème avec les syndicats, comme avec les partis, est là mais il est aussi ailleurs, ils prêchent pour leur « église », leur intérêt et le maintien de leur pouvoir. Ils sont juges et partis, c’est la quadrature du cercle, on n’en sortira jamais. Tant qu’on refusera de voir la réalité en face, on restera sur la mauvaise route.   Tout le monde se voile la face et celui, qui comme moi, voit les évidences est taxé de poujadisme ou d’extrémisme. Que c’est agaçant !
Il ne devrait y avoir ni de gauche, ni de centre, ni de droite, parce que ces concepts sont vieux et ils sont faux. Il n’existe que la liberté et le bon-sens d’un côté et la non-liberté et le non-sens de l’autre, chacun gagnera dans un monde de liberté, parce que la liberté mène à l’émancipation et à l’enrichissement intellectuel et matériel des peuples. Les principes de non-liberté sont collectivistes, ils sont destructeurs moralement et matériellement et ils conduisent aussi à l’édification d’une nomenklatura (nationale ou européenne) indéboulonnable.

Pour en revenir aux élections françaises, un fait m’a frappé. J’ai lu sur Dreuz.info que la loge maçonnique la plus à gauche de France « le Grand Orient de France » a fait venir les candidats à l’élection présidentielle dans son temple.

Tous y ont été invités sauf Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy qui n’était pas encore officiellement candidat. Je ferais plusieurs remarques qui ne feront pas plaisir aux Maçons. D’abord ces francs-maçons-là se moquent du Peuple, Marine Le Pen, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas représente près de 20% des français (10 à 12 millions de personnes) alors quand on fait sienne la devise de la France « Liberté, Egalité, Fraternité » (bravo pour l’esprit créatif !) on ferait mieux de considérer tous les français de la même façon. Ignorer 20 % des français, c’est renier ses propres principes et ceux de la République. Mais ce qui me fait le plus rigoler dans cette histoire c’est que les Francs-maçons se sont toujours évertués partout à nous expliquer qu’ils ne sont pas un Etat dans l’Etat ou un pouvoir occulte et secret qui pèserait sur les dirigeants mais tout une juste une bande de bons copains intellos (ou pas d’ailleurs, les loges se sont multipliées comme les petits-pains du Seigneur !) qui réfléchissent, ensemble, sur les grandes questions du monde. Seulement, voilà, ils sont pris la main dans le sac, il fallait tout de même être sûr de soi pour convoquer tous les candidats à la Présidence de la République. Le plus marrant c’est qu’ils ont eu raison puisque tous ont servilement accouru. Moi je n’y serais pas allé simplement au nom de mon indépendance d’esprit. Les candidats à la présidence française semblent moins concernés par leur indépendance, c’est regrettable mais ça ne m’étonne pas. Il est vrai que je suis un homme libre. Alors je pose une question ; Faut-il être un non-candidat pour être libre, je le crains. Une autre question ; que vont-ils faire là et dans quel esprit y vont-ils ?

Lutte d’influence, intrigue chez les Maçons, mais non, pas du tout, juste une bande de copains désintéressés de tout et soucieux de faire de tous les candidats à la présidence de nouveaux amis. Quoi de plus naturel !

Pour ma part, la couleuvre me semble un peu grosse à avaler, je ne l’avalerai donc pas, chacun fera comme il voudra !

Si Marine Le  Pen n’a pas été invitée, c’est, je suppose, qu’ils devaient penser qu’elle était « une ennemie de la démocratie » (Grand Orient de France- Nos valeurs). Le costume de Marine lui a été taillé une fois pour toute par tous les gauchistes de la planète ; Le FN est un parti d’extrême droite, anti-démocratique donc Marine Le Pen est infréquentable, elle est présumée d’extrême droite et anti-démocratique. Que voulez-vous dire à ça, une seule chose sans doute…la gauche ment comme toujours, elle est stupide et de mauvaise foi, rien de neuf sous le soleil.

Soit, mais ils invitent JL Mélenchon issu de l’extrême gauche trotskyste (l’Organisation communiste internationaliste qui est une organisation trotskyste française – source Wikipedia). Trotsky pourtant n’était pas le plus démocrate du monde. Il est le complice de Lénine, ils ont pratiqué ensemble la terreur et ils ont massacré à tour de bras, notamment les marins de Cronstadt en 1921. Trotsky était aussi le dirigeant en chef de l’armée rouge qui n’a pas fait dans le détail non plus, c’est le moins qu’on puisse dire. Il dira aussi en décembre 1917 : « Dans moins d’un mois, la terreur va prendre des formes très violentes, à l’instar de ce qui s’est passé lors de la grande révolution française. Ce ne sera plus seulement la prison, mais la guillotine, cette remarquable invention de la grande révolution française, qui a pour avantage reconnu celui de raccourcir un homme d’une tête, qui sera prête pour nos ennemis ». 

Mélenchon est donc un homme d’extrême gauche (c’est son droit) avéré (pas présumé comme Marine Le Pen) qui s’inspire de tyrans absolus, mais le GOF n’y voit pas le moindre inconvénient. Deux poids, deux mesures…on connait également la chanson. 

Le Grand Orient de France doit penser que ce sont là d’honorables références, parce que l’on pardonne toujours tout à l’extrême-gauche, même les pires crimes. De qui se foutent-ils, mais de nous, comme d’habitude.

Le pouvoir est, hélas, une fin en soi et ceux qui y arrivent s’y accrochent de toutes leurs forces. Le pouvoir est aussi corrupteur et il existe partout un nombre invraisemblable « d’affaires » sulfureuses dans lesquelles hommes politiques et partis s’en mettent plein les poches.
En France, un élu socialiste poursuivi par la justice et ne voulant pas porter le chapeau tout seul dénonce dans un livre « Rose Mafia » le système de corruption du PS français (sources ici et ici )
C’est édifiant !

Toujours sur le même thème, Pierre Péan écrira un livre « la République des Mallettes » et dans lequel il dénonce les circuits de corruption au plus haut niveau (sources ici et ici )

En Belgique aussi de nombreuses affaires éclaboussant le PS ont fait la une de la presse, il s’agit des affaires Agusta, de celle des mutualités socialistes, du dossier Ibraco, de l’assassinat d’André Cools, de l’affaire Inusop, du scandale de la Smap, des affaires de Charleroi…

Spitaels qui est une figure socialiste du monde politique belge sera condamné par la Cour de Cassation à deux ans de prison avec sursis dans le cadre du contrat Dassault sur la modernisation des F16 de l’armée belge. La justice découvre, à l’époque, que des pots de vin ont été payés, des têtes du PS tombent, parmi elles, celle du président du PS, Guy Spitaels. Spitaels déclara, à la sortie de l’audience (minute 01 :19) : « nous avons reçu de l’argent, oui, mais fausser un marché pour recevoir de l’argent, non, et c’est ma vérité je continuerai à le répéter jusqu’à mon dernier souffle, ne fut-ce que pour l’honneur de mes enfants et de mes petits-enfants »

L’extrême gauche et la gauche ont toujours eu un sens de l’honneur bien particulier, là où quelqu’un de normal voit de la honte, une absence totale de moralité et un déshonneur absolu, ces gens-là se drapent encore dans le manteau de la vertu. Quand on pense que le PS est archi coincé par la justice, qu’il est obligé de reconnaître qu’il a touché des commissions sur un marché d’Etat, alors qu’il était sans doute aux affaires du pays, et voilà son président évoquer d’un air solennel l’honneur vierge d’un parti corrompu. 

Il nous prend pour des billes ???

En outre il évoque cet honneur inviolé au nom de ses enfants et petits–enfants. Pour moi, ces gens-là et leur parti pourri méritent la prison ferme et la dissolution dudit parti. Cela justement au nom de l’honneur, mais d’un honneur qui n’est pas galvaudé par des malfrats perdus dans les affaires publiques. En outre, rien ne prouve que ce marché n’ait pas été faussé, on devrait le croire sur parole…en quoi est-il digne de confiance alors qu’il vient d’être condamné à la prison !!!

Toujours, à propos du monde politique belge et du PS en particulier sans doute, Gaston Onkelinx(père de Laurette) dira sur l’assassinat d’André Cools (ponte et élu du PS) « On connaît ceux qui l'ont tué, pas nécessairement ceux qui voulaient qu'il soit tué. ». Pour lui, « Cools est mort pour des raisons politiques, point à la ligne »

Que du beau monde tout ça, vous ne trouvez pas ?

A part ça, le PS est toujours là, il se porte très bien et nombre de cadors de l’époque y siègent encore, pourquoi se gêneraient-ils si on les laisse faire ?

Plus récemment c’est au tour d’Alain Mathot d’être dans la tourmente. Il a été inculpé en novembre dernier de corruption et de blanchiment d'argent dans le cadre du dossier Intradel-Inova : « Alain Mathot aurait bénéficié d'une somme d'environ un million d'euros, alors qu'il en réclamait deux. Le quotidien précise aussi qu'entre 12 et 15 millions d'euros auraient illégalement été distribués à des intermédiaires afin qu'ils aident Inova à remporter cet important marché public ».

La justice suit son cours…on le suppose et on espère aussi qu’elle pourra travailler sereinement et librement.

Pour conclure je ferais référence à une chose toute simple apprise jadis dans mes cours de droit, « l’équilibre des contrats ». Cette notion m’avait frappé et elle me poursuit depuis, plus de 35 ans après. Lorsque dans un contrat l’équilibre entre les parties n’est pas respecté, il y aura certainement des conflits et sans doute des procès avec tout ce que cela comporte comme déconvenue. C’est vrai et je l’ai vérifié cent fois. Or ce principe ne s’applique pas uniquement au droit des affaires, mais aussi à toutes situations dans la vie de tous les jours. Chaque fois qu’un déséquilibre surgit, les conflits naissent. Pour éviter une bonne partie des conflits il faut respecter, en amont, les équilibres dans les contrats, dans les familles et dans la société. En respectant les équilibres on évitera les injustices d’abord, les conflits ensuite.

Le contrat qui nous lie à nos politiciens est en perpétuel déséquilibre, ils se permettent tout, ils nous interdisent tout, ils jouissent de nombreux avantages de toutes natures, nous ramons selon leur bon vouloir, nous votons pour certains, ils s’allient entre eux pour former les majorités qui les arrangent eux-mêmes. Bref, ils se foutent de nous !

Je terminerais par ceci : tout le monde connait l’expression, « il ne faut jamais jeter le bébé avec l’eau du bain », pour une fois je ferais une exception, parce qu’en matière politique, ils ont été tellement loin qu’il faut impérativement jeter le bébé et l’eau du bain pour repartir sur un terrain totalement neuf, nettoyé de toutes pollutions.