L’Etat c’est nous, la politique nous a volé nos droits,

L’Europe ment, elle déteste la concurrence.

Posté par ATB le 30 mai 2016

Chacun connait cette magnifique formule très peu mégalomane et empreinte d’une grande modestie « l’Etat c’est moi » attribuée à Louis XIV, le Roi qui aimait tellement gouverner et dont Saint Simondira pourtant avec humour : « Gouverner par lui-même fut la chose dont il se piqua le plus, dont on le loua et le flatta davantage et qu’il exécuta le moins ». Louis XIV était-il déjà une grande gueule ou l’auguste précurseur de nos hommes politiques contemporains qui parlent beaucoup et agissent peu, sinon pour nous contraindre et nous coller des masses d’impôts et de charges multiples et variés sur le dos, sans doute, d’ailleurs l’historien Gérard-Michel Thermeau dira de lui :

« Il voulait être le maître absolu, non pas pour changer quoi que ce soit ou introduire des réformes nécessaires, mais pour étouffer toute voix discordante. Il léguait une machine gouvernementale, invraisemblable usine à gaz, enchevêtrement d’institutions hétéroclites et concurrentes, impuissantes à s’opposer à l’arbitraire royal mais parfaitement capables de saboter toute tentative de réforme sérieuse du système. Le seul titre à l’exercice du pouvoir étant la faveur du roi, les ministres n’hésitaient pas à intriguer pour faire échouer la politique de leurs collègues, à se critiquer mutuellement et à rechercher les bonnes grâces des favorites. En dépit de toute son autorité, le Grand Roi n’avait pas pu mettre un terme à la rivalité entre les Colbert et les Le Tellier ».

Encore une fois il est amusant de constater les similitudes entre notre époque et celle de Louis XIV,

  • Pouvoir absolu orienté contre le changement,
  • Etouffer les voix discordantes,
  • Usine à gaz,
  • Institutions hétéroclites, concurrentes et impuissantes,
  • Sabotage des réformes sérieuses,
  • Faveur royale…


On se croirait dans l’Europe d’aujourd’hui, il suffit de remplacer « Louis XIV » par les « partis de pouvoir » et le décor est planté, qui peut encore en douter ? Seulement les ignorants ou les fous, les complices, ceux qui vivent du pouvoir ou veulent y accéder se tairont et fermeront les yeux !

Ce n’est un secret pour personne, les politiciens m’agacent prodigieusement, ce n’est pas que ce sont de mauvaises gens mais ils sont le produit d’un système qui porte uniquement les médiocres au pouvoir et la médiocrité n‘a encore porté aucun succès dans l’histoire des hommes, au contraire, ceci explique que l’on vole, depuis longtemps, d’échec en échec dans tous les domaines. Vous me direz que je suis un peu dur avec nos politiciens, détrompez-vous, il existe une abondante littérature sur le sujet, Alain Deneault en fera un bouquin « La médiocrité », il écrira :  

  • « les médiocres ont pris le pouvoir »,
  • « Sous le règne de la médiocratie, la moyenne devient une norme, le compromis domine : idées et hommes deviennent interchangeables. Il faut résister à la révolution anesthésiante »


Quand Deneault parle de révolution anesthésiante, il parle de celle qui nous invite à nous situer toujours au centre, à penser mou et à mettre nos convictions dans notre poche. Or quand cette révolution anesthésiante devient une obligation imposée par le monde politique et les médias dominants, elle se transforme alors en une véritable dictature de la pensée, nous y sommes depuis longtemps, seules les idées de la gauche dominent, tout le reste est ostracisé, interdit, montré du doigt, diabolisé et ceux qui défendent ces idées sont invariablement insultés, traités de fachos, interdits d’antenne, de tribune ou carrément maltraités !



Alain Finkielkraut
sera chassé de « Nuit Debout » sous les huées, les crachats et les insultes, il expliquera ensuite que l’on a voulu purifier la place de la République de sa présence. Par contre l’ex ministre grec Yanis Varoufakis est venu librement apporter son soutien aux militants, il a été accepté les bras ouverts, évidemment, il est d’extrême-gauche, c’est un marxiste convaincu alors il peut circuler et s’exprimer comme il veut dans ce monde à deux vitesses, celui qui détermine où se situe

le Bien (à gauche) et le Mal (à droite). Ce qui est très rigolo, c’est que « le marxiste grec » a épousé Danaé Stratou, la riche héritière de l'ancien géant du textile Peiraiki-Patraiki, un empire d’une dizaine d’usines, qui avant de disparaître dans les années 80, fut le premier employeur privé du pays. Vous pouvez admirer plus haut la maison du couple Varoufakis, une villa avec piscine sur l’île d’Egine mise en location pour un prix variant  entre 2.000 et 5.000 euros la semaine selon la saison…Une vraie maison de pauvres, je comprends mieux pourquoi l’ultra gauche qui occupait la place de la République aura fait à cet ex ministre une « standing ovation », en fait non, je ne pige pas, mais s’il n’y avait une seule chose à retenir, c’est qu’avec la gauche et l’extrême gauche surtout, rien n’est logique, tout est doctrinaire, toujours et sanguinaire, souvent !

Bon, les petits gars de la place de la République ne le savaient pas, ou ils s’en foutaient, comme ils s’en foutent des milliards volés par le « clan Chavez », l’argent ne pue que lorsqu’il est à droite et dans les mains des patrons, c’est bien connu !

D’ailleurs ces « militants de la République » qui représentaient, selon les médias, un réel mouvement citoyen contestataire apolitique comparé parfois à « Mai 68 » était plutôt constitué d’un ramassis de gauchistes, quelquefois violents, d’une culture approximative qui affichaient surtout une détestation viscérale du libéralisme et du capitalisme. La photo qui suit illustre très bien leur état d’esprit et leur capacité à faire passer des messages « forts et originaux », voilà certes d’immenses penseurs et de grandes plumes, j’en suis resté baba, on n’attend qu’eux pour nous tirer du marasme économique et intellectuel qui prévaut !


Fédéric Lordon
, l’un des hommes derrière cette « manifestation citoyenne spontanée » s’est expliqué clairement sur la nature démocratique du mouvement « Nuit Debout », il dira :

  • « Ce pays est déchiré par deux violences à grandes échelles, la violence du capital et la violence identitaire raciste »,
  • « Cette violence dont Finkielkraut est peut-être le propagateur le plus notoire….si le « service accueil et sérénité » ne faisait pas méthodiquement la chasse aux infiltrations »,
  • « Nous ne sommes pas ici pour faire de l’animation citoyenne all-inclusive »,
  • « Nous ne sommes pas amis avec tout le monde, nous n’apportons pas la paix ! »,
  • « Nous n’avons aucun projet d’unanimité démocratique »


Comme quoi, les fascistes rouges peuvent toujours tout dire en toute impunité, on ne les condamnera jamais, on les contredira aussi très peu. Voilà un mec qui appelle à la violence (nous n’apportons pas la paix) qui s’adjoint les services d’une garde dont l’objectif est de poursuivre les « infiltrés » pour les chasser ensuite, le type avoue également ne pas être porteur d’un projet d’unanimité démocratique quand tout le monde voudrait logiquement et humainement recueillir l’unanimité autour de lui et il n’y a personne dans les médias pour reprendre en boucle des propos dignes du pire des dictateurs et lui tomber dessus à bras raccourcis dans la foulée. Marine Le Pen en aurait dit le dixième du quart ou le quart du dixième, elle en aurait immédiatement pris plein la tronche, elle aurait fait l’unanimité contre elle !

Mais oui, l’extrême gauche peut tout dire, personne ne s’en émouvra réellement, c’est systématique. Pour le moment de grandes villes de France sont dévastées par des casseurs qui n’hésitent pas à incendier les voitures de police lors des manifestations, il ne fait aucun doute que nous avons affaire à des groupuscules d’extrême gauche, sans doute des « Antifas », Nicolas Comte du syndicat Unité Police SGP FO nous dira d’ailleurs que les suspects de ces incendies volontaires sont connus, « ils gravitent dans ces mouvances de l'ultra gauche qui se greffent sur ces manifestations, proches de syndicats anarchistes, de mouvements qu’on appelle Antifas » mais je n’ai pas entendu une seule fois Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, nommer les responsables, il parle de « casseurs » comme il parle de « terroristes » quand des islamistes massacrent des innocents, il bombe le torse mais il a peur des mots et reste dans le déni, c’est un faux dur, un médiocre comme il en pleut dans tous les gouvernements européens, il est le produit d’un système et il fait partie, avec ses collègues européens, de cette révolution anesthésiante qui affaiblit notre continent et détruit notre civilisation. C’est triste et c’est surtout insupportable.



Hier je regardais le film « Gods of Egypt », j’ai vu des Dieux puissants combattre avec rage, j’ai vu de jeunes hommes aider les Dieux les plus équitables et se battre avec eux, j’ai constaté le courage et l’esprit d’abnégation des combattants, j’ai admiré ces hommes et ces Dieux, ils étaient grands, ils étaient beaux, ils étaient forts, ils étaient nobles et finalement les meilleurs ont gagné, le Bien a réussi à triompher du Mal, je me suis senti transporté dans un autre monde pendant tout le spectacle, sans doute un monde de rêve, mais le rêve est nécessaire aux hommes, Antoine de Saint Exupéry n’a-t-il pas écrit un jour « Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité », pourtant quand je regarde les tristes mines qui nous gouvernent, mes envies de rêves sont immédiatement anéanties, je vois seulement de petits hommes gris, hargneux, doctrinaires et sans envergure qui ne valent ni les Dieux, ni même les meilleurs d’entre nous, ils ne brillent pas, ne proposent rien qui nous transcende et nous élève, ils n’ont d’autres projets que demain se faire élire,  ils véhiculent une parole consensuelle, molle et insipide, ils ne font plus peur aux tyrans qui se frottent les mains et s’allient contre nous, les petits voyous ne les craignent pas davantage alors ceux-ci boutent le feu aux bagnoles des flics sans se préoccuper d’en griller vifs les occupants au passage, il n’y a plus d’ordre, plus de valeurs, plus de respect, la rue appartient aux voyous, l’Europe tombe aux mains des barbares parce qu’un Etat, ou une collectivité d’Etats (l’Europe), qui ne sait plus se faire respecter s’effondre en emportant avec lui l’œuvre d’une civilisation deux fois millénaire.

Silence on coule, les lâches gouvernent, les imbéciles aussi !

Pour en revenir à ces médiocres qui gouvernent, l’expression n’est encore une fois pas de moi, elle nous vient cette fois de « Jean-Paul Huchon », un élu de gauche et membre du PS qui déclara sans se gêner et avec une belle certitude :

« En politique, j'ai croisé tellement de traîtres, de médiocres et de connards ».

Je suis trop heureux de ne pas lui donner tort, merci Jean-Paul (Jean-Paul c’est, plus bas, l’homme en smoking, à côté de la Rolls) et puis « connards », j’adore, moi qui suit un vrai libéral, donc un fasciste selon la gauche unanime, je n’aurais plus osé utiliser de tels mots, pour sûr, le ministre Cazeneuve m’aurait vraisemblablement poursuivi pour insulte publique, mais eux, ils peuvent, ils sont à gauche, alors ils crachent leurs grossièreté librement, rien ne leur arrivera, mieux, les journalistes, tous à gauche ou presque, trouveront ça très rigolo, pauvre France !

Mais si Huchon brasse large, il épargnera Manuel Valls qui a eu le bon goût de trouver à ce retraité de la politique (ex président de la région Ile-de-France) une petite place, à 148.000 euros/an, il a été balancé à la tête de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) qui est sans doute encore un « machin » créé pour les copains qui fait partie des visions institutionnelles hétéroclites héritées de Louis XIV. En France le Roi Soleil n’est jamais très loin, aujourd’hui il manque seulement le soleil car nous sommes dans l’ombre et la tristesse de la doctrine rouge.

Alors si l’homme ne voit  que des traîtres, des médiocres et des connards en politique…Sauf Rocard, c’est lui qui le dit, il faudra tout de même avouer qu’il aura su, malgré tout, profiter de la « République des copains et des coquins » et ça, apparemment, cela ne le gêne pas du tout !

Soit, mais il me reste alors une seule petite question lancinante sur le bout des lèvres, si tous méritent ces aimables qualificatifs, à l’exception de Rocard, dans quelle catégorie se range-t-il lui-même, dans celle des traitres, des médiocres ou des connards, c’est vrai, ne faut-il pas pousser la logique jusqu’au bout et pour tout le monde ? Ah, il me dira sans doute qu’il fait exception, ce que, de tout évidence, ils me diraient tous si on les interrogeait un à un.

Décidément on ne changera jamais le monde politique fait exclusivement de parasites inutiles et vaniteux pour lequel « le problème c’est systématiquement  « l’autre »!  



J’espère tout de même, Monsieur Huchon, vous qui brillez de mille feux comme un astre, vous également qui portez le smoking avec tant d’élégance et que cette Rolls semble attendre fébrilement, qu’à force de voir des traitres, des médiocres et des connards partout autour de vous, vous ne preniez pas trop la grosse tête, à force celle-ci pourrait enfler et finalement éclater en éparpillant sur votre belle chemise blanche les résidus des matières vénérables qui ont porté si longtemps votre intelligence pointue et vos connaissances sans limite.

Comme je suis un gentil garçon, je ne vous souhaite pas ce mal et vous invite à redescendre sur terre parmi les vôtres, vos collègues, à qui, en définitive, vous ressemblez beaucoup, ne vous en déplaise.

Si je vous parle de Louis XIV et des socialo-communistes Varoufakis, Lordon, Cazeneuve ou Huchon, ces gens qui aiment tellement l’Etat et détestent tant les hommes, c’est parce que, le matin du 26 avril, je regardais, comme d’habitude, l’émission « Télématin » et que l’invité du jour, Jean-Louis Debré, l’ancien Président du Conseil constitutionnel, s’était mis soudain à vanter les « serviteurs de l’Etat » dans une belle échappée lyrique qui m’a un peu irrité. On sentait chez lui cette admiration profonde qu’ont les hommes politiques pour leurs pairs (évidemment !), moi, ces gens m’enquiquinent, ils vivent sur notre dos et pensent être le centre du monde et la cause principale de notre réussite quand elle est au rendez-vous, mais par contre ils ne voient jamais leur propre responsabilité quand ça tourne mal. Dans la réalité ils ne font rien sinon nous voler nos droits, notre liberté, nos revenus et nos biens en détruisant gaillardement la machine économique européenne. Pas de quoi pavoiser, à leur place je ne la ramènerais pas trop!

En fait si j’ai pris la mouche c’est parce que Jean-Louis Debré nous a avoué qu’il avait fait venir tous les ministres au Conseil Constitutionnel, les anciens, les nouveaux, (les futurs sans doute aussi !), sans doute à coups de petits fours et de bouteilles de Champagne, il voulait, nous disait-il avec satisfaction : « que la République se voit dans tous ses serviteurs quelle que soit leur tendance politique…. »



Problème, il a oublié l’invité d’honneur, celui sans lequel le pays et l’Etat tant aimé ne seraient rien, le Peuple qui douille malgré lui pour entretenir cette cohorte de parasites prétentieux et auto-satisfaits !

Ahhhhhhhhhhhhhh que ce mythe du serviteur de l’Etat nécessairement attribué à ces politiciens me gonfle, nous sommes les serviteurs de l’Etat, nous payons pour eux pendant qu’ils profitent, si je devais trouver le mot adéquat, j’utiliserais plutôt celui de « profiteurs de l’Etat » et je ne vois aucune noblesse dans ce titre, juste un peu de honte, surtout quand on se la pète grave comme ils le font dans tous les pays, rien n’est jamais assez bon pour eux. Il faut remettre les choses à leur juste place, il y a ceux qui bossent, créent les entreprises, la croissance, les emplois et sont taxés comme des esclaves et puis, il y a les autres, ceux qui sont grassement payés à ne rien foutre, sinon à jacter fièrement et à pourrir la vie des gens efficaces et laborieux.

Non, franchement, ces politiciens fort contents d’eux, en général, sont de véritables « parasites sociaux institutionnels », c’est-à-dire qu’ils vivent par la force (de la loi) sur le dos des autres de façon visible, constante et impunie. Ils sont évidemment plus le produit d’une société socialiste que d’une société libérale (l’Europe n’est pas libérale, je l’ai écrit cent fois, comment parler de libéralisme quand les prélèvements obligatoires et les impôts sont de l’ordre de 50 % ou plus), si les politiciens font partie de cette caste, ils ne sont pas les seuls, on y compte aussi les hauts fonctionnaires, nationaux, internationaux (européens) et tous les planqués du système étatique ou collectiviste que sont, sans que cette liste ne soit exhaustive, les syndicalistes, les administrateurs des sociétés publiques, les partenaires sociaux qui dépendent de subventions et quiconque bénéficiera de l’argent public, l’argent volé légalement au secteur privé et aux particuliers.

Frédéric Bastiat parlera de spoliation légale , soit le pillage des faibles par les hommes de l’Etat en violation de la justice naturelle qui interdit le vol et les atteintes à la possession naturelle.




En France, par exemple, il existe une caste de 15.000 hauts fonctionnaires, bien payés, indéboulonnables, jaloux de leurs privilèges qui ont verrouillé le système pour leur seul bénéfice. Ils touchent plus de 30.000 euros par mois pour les mieux payés. On les retrouve à l’Elysée, à Matignon, dans les ministères, dans la fonction publique territoriale, dans la fonction publique hospitalière et aux commandes des grosses entreprises publiques qu’ils plantent d’ailleurs régulièrement. L’ENA ne fait pas de vous un entrepreneur, cela ne s’est jamais vu, que du contraire !

« Une fois en place, ni l’incurie, la paresse voire l’incapacité, ne permettent de se débarrasser de ces indé­boulonnables recrutés sur concours, pouvant travailler à leur guise (même si, reconnaissons-le, beaucoup d’entre eux sont extrêmement compétents et ne rechignent pas à la besogne), et libres de se lancer dans des aventures politiques avec une position de repli assurée.

Sauf cas rarissimes, les hauts fonctionnaires resteront à la charge des contribuables durant leurs 42 années de carrière, 21 ans de retraite plus, en moyenne, 10 ans de pension de réversion ».

Ici encore, certains modes de rémunération rappellent celui des fermiers généraux du XVIIIe siècle, qui, jusqu’en 1791, gagnaient des fortunes extravagantes sur le dos des Français. Antoine Laurent de Lavoisier, le plus célèbre d’entre eux, eut d’ailleurs à subir les affres de la guillotine. Au Sénat, on s’en sort aussi très bien. Par exemple, les deux secrétaires généraux de la Présidence et de la Questure gagnent plus de 20 000 euros nets par mois (contre environ 15 000 euros pour leurs homologues de l’Assemblée), et les 14 directeurs de services encaissent autour de 15 000 euros mensuels.

Les hauts fonctionnaires bénéficient d’un job à vie, même s’ils ne servent plus à rien !

Bref, que du beau monde, de dévoués « serviteurs de l’Etat » qui coûtent très cher aux français qui rament comme des chiens et finissent parfois le mois dans la difficulté, le monde à l’envers, encore une fois je le dis, un jour je vais me lasser de le répéter.

Mais, si la planque des fonctionnaires nationaux est excellente, il y a aussi l’Europe et c’est pas mal non plus. Je ne vais plus parler des salaires, nous savons qu’un commissaire gagne +/- 23.000 euros/mois, un eurodéputé +/- 16.000 euros (globalement) et que les fonctionnaires démarrent à 3 ou 4.000 euros, salaires auxquels il faudra ajouter pour tout le monde un nombre invraisemblable d’avantages comme le fait par exemple de na pas payer d’impôts…ou presque pas, on appelle ça l’impôt communautaire.

« L’impôt, c’est pour les autres, l’argent et les privilèges c’est pour eux ».

Voilà encore de fiers « serviteurs de l’Etat » qui méritent toute notre admiration, non je plaisante, un bon coup de pied aux fesses me semblerait nettement plus adéquat.



Non satisfaits d’être grassement payés, de nombreux commissaires européens servent également les intérêts de grands groupes industriels et financiers , Viviane Reding, ancienne commissaire et aujourd’hui eurodéputé occuperait également plusieurs postes dans des multinationales. Ces gens votent des lois qui touchent le quotidien de 500 millions de citoyens, ils sont payés avec l’argent des prélèvements obligatoires qui pèsent sur ces mêmes citoyens et ils touchent encore des émoluments importants de la part de grosses boites privées qui font du lobbying à Bruxelles.

Ces profiteurs nous interdisent un tas de choses, ils pondent des lois, des règles contraignantes, mais eux peuvent tout faire, tout se permettre. Je ne vois même pas l’intérêt de pisser deux lignes de réflexion sur le sujet tant la réponse me semble évidente, ce qui m’attriste c’est que le législateur ne voit pas cette évidence et qu’il tolère une pratique qui, au-delà de représenter un banal conflit d’intérêt, me semble surtout être une belle saloperie.

En outre les chiffres sont accablants, un tiers des anciens commissaires auraient pris des fonctions dans de grandes entreprises proches de leurs affectations politiques, ils cumuleraient 10 mandats ou fonctions par personne (mes lunettes en sont tombées quand j’ai lu ça, on voudrait croire à une coquille !). Personnellement s’ils exercent des fonctions dans le privé alors qu’ils n’ont plus aucun mandat politique, cela ne me choquerait pas, mais ce n’est pas le cas puisqu’ils sont nombreux à cumuler mandats politiques (eurodéputé) et fonctions dans le privé, ce qui devrait être formellement interdit par la loi. Evidemment, quand on est juge et partie, c’est plus commode, on organise plutôt la magouille et on ouvre largement son portefeuille sans se fouler ensuite !

« Les eurodéputés français champions des activités rémunérées en plus de leur mandat », c’est L’Express qui l’a dit en octobre 2014

Mais le bon peuple gratte, pendant que les « serviteurs de l’Etat » se servent des avantages et du pognon. Elle est pas belle la vie, pour eux surtout !

Oui, mais vous me direz que je viens de décrire la France et l’Europe, mais rassurez-vous, en Belgique le système est le même, il existe une oligarchie politique similaire qui jouit de privilèges identiques à celle des français, des élus et des fonctionnaires européens.

En 2008, la Chambre avait rendu hommage à Herman De Croo (Open Vld) pour ses 40 ans de mandats, à Daniel Ducarme (MR) pour ses 25 ans de mandats et à Elio Di Rupo (PS), Claude Eerdekens (PS) et Rik Daems (Open Vld) pour leurs 20 ans de mandat. Voilà des types qui vivent uniquement des prélèvements obligatoires, ils squattent le pouvoir depuis des décennies, ils ont tous contribué à l’écrasement de la Belgique qui croule sous les dettes, les déficits publics, les faillites d’entreprises et s’enlise aussi dans la morosité économique européenne qu’ils ont eux-mêmes créée en mettant en œuvre partout des politiques économiques ineptes et désastreuses et on les félicite, on les honore, on les décore sans doute et on en fait des demi-Dieux !

Enfin, quand je dis « on », il s’agit encore une fois d’eux-mêmes, c’est leur collègue de la Chambre qui leur passe la brosse à reluire, chez ces gens-là, on vit en cercle fermé, on se cire mutuellement les pompes et on se renvoie l’ascenseur à la première occasion. La politique est une caste très fermée, en réalité c’est une véritable mafia, il faut le dire, n’ayons pas peur des mots.



Quant au « serviteur de l’Etat » Herman De Croo, si en 2008, il fêtait ses 40 ans de bons et loyaux service, il est encore en fonction comme député, cela lui fera 48 années de mandat, pendant lesquelles il aura réussi à placer son fils en politique, lequel est actuellement ministre, décidément la politique se caractérisera toujours par la longévité des élus et par le népotisme, c’est splendide, pour eux surtout !      

Hélas, Daniel Ducarme n’est plus, il est décédé en 2010, paix à ses cendres, enfin, la RTBF ne le ratera pas, elle nous rappellera que le Monsieur  n’est pas blanc-bleu, personnellement je ne le savais pas ou je l’avais oublié, il serait parti avec la caisse de son parti lorsqu’il était le jeune trésorier d’une section locale du Rassemblement Wallon, on lui reprochera aussi plus tard, en 1992, d’avoir fait chauffé la carte de crédit du parti pour ses dépenses personnelles, il devra rembourser et démissionner en 2004 de toutes ses compétences ministérielles pour grosses négligences dans sa déclaration d’impôts, le fisc lui collera sur le dos une ardoise de 265.792 euros….Ce qui n’empêchera pas la Chambre de le louer chaleureusement en 2008, mon Dieu qu’elle est belle et oublieuse la politique, d’ailleurs il placera aussi son fiston en politique, le petit s’appelle Denis, il a 42 ans et il est député depuis qu’il a 29 ans, vous avez dit népotisme encore une fois et bien vous avez raison !

Si Elio Di Rupo fêtait ses 20 années de mandat en 2008, il est toujours là, après avoir occupé plusieurs postes, il a été premier ministre jusqu’en juillet 2014 et le voilà Président du PS belge actuellement, l’homme est indéboulonnable, ce qui est aussi la première caractéristique de « l’homo politicus universalis ».

Claude Eedekens
est actuellement député wallon et Bourgmestre d’Andenne, ce qu’il est depuis 1979 et Rik Daems est également toujours là depuis 2008, député jusqu’en 2010, il est élu sénateur la même année, conseiller de Louvain en 2012, il est finalement élu au parlement flamand en 2014 pour être désigné ensuite sénateur par le parlement flamand…Les élus se tiennent entre eux, en voici une nouvelle démonstration.



Ça c’était pour le monde politique des hyper privilégiés qui vivent sur le dos des petites gens, mais pendant que les uns roulent des mécaniques crânement, les autres bossent, je pourrais donner des centaines d’exemples, des millions même, en voici un seul, il représente « le pays des gens courageux et laborieux », il s’agit d’un homme, il a la cinquantaine, après avoir fait partie des troupes d’élite chez les parachutistes, ceux qu’on balance derrière les lignes ennemies depuis les hauteurs du ciel (un vrai « serviteur de l’Etat », pas un branleur comme ces politiciens !), il a créé une petite société de transport, il possède 6 tracteurs, promène ses 40 tonnes dans tout le pays, il donne des emplois à une dizaine de chauffeurs, ses marges sont bouffées par les charges, il paie des taxes et des taxes, il a dû s’acquitter d’une licence pour avoir le droit d’exercer son métier, cette licence coûte 9.000 euros pour le premier camion, 5.000 pour les suivants, ce qui fait 34.000 euros pour 6 camions, uniquement pour avoir le droit de travailler, cet argent est perdu, il ne sert à rien et pourtant il aura fallu le gagner avant pour l’affecter à cette utilisation inutile après, alors question :

Comment récolter l’argent avant de pouvoir travailler ?

Pas le problème de l’Etat et des zouaves qui pondent des règles stupides et dévastatrices, on supposera qu’il faudra se demerder pour disposer de l’argent qu’il faut, on ne va pas s’arrêter à de tels détails, on n’est pas un pays géré par des couillons pour des prunes !

Toujours est-il que l’homme en question m’a demandé de regarder (gratuitement) ses comptes et son activité de près, je l’ai fait, j’ai immédiatement constaté que ses marges étaient trop faibles, je lui ai conseillé de se réorganiser complètement et je l’ai enjoint à revoir son business modèle, ce qu’il a fait, la première urgence, pour lui, a consisté à reprendre le volant, comme ça il gagne un chauffeur, il ne se paie pas, il rentre aux petites heures du jour et se lève pour faire tout le travail administratif le matin, voilà sa réalité et celle de nombreux petits patrons, ceux qui financent pourtant les gros parasites politiques (ces « serviteurs de l’Etat » comme ils disent) et les fonctionnaires et l’Etat.

Comme cela ne suffisait pas, les petits génies  du gouvernement wallon ont encore pondu une taxe kilométrique pour les poids lourds, cette taxe allait encore augmenter ses frais de 10.000 euros par an et par camion, soit 60.000 euros de plus pour un chiffre d’affaires inchangé, un coup à déposer le bilan !



Maintenant  c’est l’ONSS qui vient le contrôler, évidemment, il faut cracher au bassinet de toutes parts et s’acquitter également de charges sur les salaires invraisemblables (+/-60% du brut) pour payer cette gigantesque machine étatique inefficace  et redistributrice qui gangrène le pays, en général les employés trouvent ça très bien, ils n’ont jamais entrepris et pensent que l’argent tombe du ciel, c’est dans la nature des choses et dans la culture du ressentiment qui prévaut en Europe, quelquefois aussi ils veulent être payés « au noir » (ce n’est pas le cas chez lui), pour ne pas payer d’impôts, bref la machine économique est grippée de toutes parts, elle tourne carré et les politiques s’évertuent à jouer le même jeu, celui de l’Etat-providence qui est obligé d’inventer du fric qui n’existe pas ou de le voler aux plus productifs, nous sommes dans le mur depuis longtemps, les déficits s’accumulent, les dettes publiques s’ajoutent aux dettes, il y a des décennies que ça dure, l’Europe s’accroche à son modèle économique qui prend l’eau, l’Etat est de plus en plus avide de « l’argent des autres » à ce rythme on fusillera bientôt les patrons et les « bourgeois », les communistes l’ont déjà fait dans l’histoire récente, le Peuple se radicalise, le PTB prend du poids en Wallonie , d’après un sondage RTL, les résultats seraient plus de deux fois supérieurs à ceux du scrutin de mai 2014. Si des élections avaient lieu aujourd'hui, 13,5% des Wallons choisiraient le parti à la gauche du PS. Ils étaient 8,8% lors du Grand Baromètre de janvier et seulement 5,5% en mai 2014. Le PTB est désormais la troisième formation du pays, devant le cdH et Ecolo, c’est assurément un bon signe, celui de la tyrannie, les belges sont-ils si cons, les wallons surtout, je finirai par le croire !



Tout le monde connait la polémique sur le « piétonnier bruxellois », je ne vais pas y revenir dans le détail, je rappellerai seulement que cette décision est uniquement politique, elle émane aussi des « serviteurs de l’Etat »qui, comme toujours, se conduisent en tyrans et chient carrément sur la gueule de la population qui n’en veut pas. Déjà 10 jours après son inauguration, on relevait l’état de crasse de la zone et son insécurité, la situation s’est largement dégradée depuis, les gens de l’extérieur ou des communes environnantes ne viennent plus sur les lieux, l’accès est compliqué, voire impossible, l’endroit est triste, déserté, bref, rien ne va plus, mais les « serviteurs de l’Etat » ou les « bourreaux du peuple » s’en foutent, ils persistent et signent, ils maintiennent la zone piétonnière et voudraient même en ajouter une seconde, à l’initiative de Pascal Smet, le socialiste flamand (ben tiens, encore un socialo !) qui s’est déjà distingué, encore lui, celle-ci se situera chaussée d’Ixelles , le long d’un autre axe important de la capitale, ces mecs sont incorrigibles, au-delà d’être doctrinaires en bon socialos, ils sont aussi suicidaires et très bêtes parce qu’ils couleront économiquement Ixelles après avoir coulé le centre de la ville.

Quant au Peuple, Mayeur s’en fout, ce n’est pas la première fois, mais cette fois-ci il dira ne pas vouloir de consultation populaire sur le sujet , CQFD pour sa stature de tyran, on le voit d’ailleurs, sur la photo plus bas, installé tel un César sur un trône à la dorure imposante, il me fait peur, il fait systématiquement la gueule, ce qui en dit aussi long sur l’âme noire du personnage.



En attendant les commerçants du centre de la ville crient au désastre, rien n’y fait, « César Mayeur » a parlé, « César Mayeur » restera sur sa position, on n’est pas César pour rien !

Laurence Rigolet-Wynants, la patronne du « Comme chez Soi », un restaurant étoilé qui est un véritable emblème de la capitale depuis 90 années dira en avril 2016 :

« Il faut repenser le piétonnier. Je connais de nombreux clients qui ne viennent plus dans le centre ! Pendant ce temps-là, les confrères de la Région bruxelloise et du Brabant wallon ont des restaurants remplis! On a perdu 15 à 20% de chiffre d'affaires." »



Son mari, Lionel Rigolet qui est aussi le chef du restaurant étoilé avouera avoir dû mettre du personnel en chômage temporaire, ce n’était jamais arrivé, il ajoutera « les restaurants et hôtels sont quasiment vides. Dans le centre-ville, les commerces ferment les uns après les autres ». Il précisera encore qu’il a perdu 18.000 euros de chiffres d’affaires en deux mois, juste après l’installation du piétonnier, donc rien à voir avec les attentats, le tunnel Stéphanie qui est fermé depuis quelques mois (toujours la connerie et l’incurie des politiques) ajoute encore au désastre !

En avril 20104 déjà, la Fédération des Cafés de Belgique  dénonçait les décisions politiques  (encore un coup des « serviteurs de l’Etat ») qui frappent durement le secteur et rendent «impossible économiquement de tenir encore un établissement horeca à l’heure actuelle», en cause, l’interdiction de fumer, la taxation forfaitaire (incorrecte qui fait que l’Etat touche indûment 100 millions d’euros par an), l’introduction des caisses SCE (l’espion du fisc), la pression fiscale, les frais salariaux trop élevés (charges patronales de 79.87% du salaire initial), l’augmentation des taxes sur les jeux de hasard, des mesures qui avaient déjà mis 4.000 entrepreneurs en faillite ou en cessation d’activité (nous étions en 2014).

Notons que pour être rentable, selon « L’Avenir », le salarié devrait vendre 28 fûts par mois, soit 224 verres par jour….Ce qui constitue tout simplement l’asphyxie du secteur, il faut le dire ! C’est vrai qu’il ne manquait plus que le piétonnier pour ajouter à la calamité. Vive « César Mayeur » et vive tout le Collège échevinal qui a voté à l’unanimité en faveur de ce projet débile et veut le conserver !



Résultat de tout ça ?
Nada, niente, que dalle, « Vox clamat in deserto », Mayeur maintient son piétonnier, les commerçants n’ont qu’à se satisfaire de son ukase, qu’ils crèvent en silence et dans la discrétion, le bruit c’est vulgaire et ça dérange, ça « LE » dérange et puis, qui sont ces petites gens qui osent le contredire semble-t-il dire, qu’ils raquent et qu’ils se taisent, ils sont faits pour ça !

C’est honteux Mayeur devrait courir s’installer en Corée du Nord, certain qu’il s’entendra à merveille avec « Kim Jong-un », le dictateur local tout puissant, tant qu’on y est, qu’il prenne avec lui Raoul Hedebouw, le porte-parole et l’élu PTB, cela nous soulagera, ils feront à trois un trio infernal, bon ils ne survivront sans doute pas très longtemps, le tyran coréen les fera immédiatement exécuter, il n’aime ni la concurrence, ni le partage, c’est un risque à prendre, j’avais pourtant lu quelque part que l’homme du PTB trouvait que la Corée du Nord, « c’était pas comme on avait dit », c’était même beaucoup mieux,à lui de voir, qui vivra verra !

Si l’on ajoute aux problèmes causés par la fermeture du tunnel Stéphanie et du piétonnier du centre de Bruxelles, celui des attentats du 22 mars dernier, on constatera cette fois que près d’un quart des 12.000 hôtels, cafés et restaurants de la ville est menacé de faillite, on notera aussi une baisse notable de fréquentation des musées et de toutes les attractions de la Région, idem à Bruges et sans doute aussi dans tous les lieux publics (ce que l’article ne dit pas). D’après les ambassades, la presse étrangère parle « d’amateurisme belge », de « dysfonctionnement », de « failed state », de « structures alambiquées » et de « mauvaise coordination », bref le bordel comme sous Louis XIV.

Pour couronner le tout, la Belgique est aussi perçue comme une terre nourricerie de l’extrémisme et du djihadisme…Tout va bien, quels succès !

J’adresse un tout grand bravo aux gnomes de l’Etat, pardon aux «serviteurs de l’Etat » qui n’en ratent pas une, celle de tout faire de travers, de n’avoir pas vu venir les islamistes, de nous dépouiller pour assurer leur minable subsistance et de nous bassiner par-dessus le marché.

C’est vrai qu’on les aime bien nos politiciens, ils sont tellement utiles, généreux, prévoyants, efficaces et bons gestionnaires qu’on ne pourrait s’en passer…

Après cette avalanche de « bonnes » nouvelles, en voici une autre :

« Le cap est franchi: les Bruxellois désormais plus pauvres que les Wallons », c’est la première fois que ça arrive, quelle aubaine pour la capitale de l’Europe, elle est devenue plus pauvre que la Walbanie !

En voilà une « nouvelle qu’elle est bonne », je comprends la joie de Mayeur et son entêtement à persévérer dans la voie qu’il s’est choisie, celle de l’échec, il doit aimer ça.

C’est dans cette belle ambiance qu’Ernst & Young vient de publier son baromètre de l’attractivité 2016, les grands gagnants sont l’Angleterre (libérale de Cameron, tiens, tiens), surtout (+20%) et l’Allemagne (+9%), si l’Europe, en 2015 est en progression de 14%, la France a reculé de 2%, en cause la fiscalité française jugée peu attractive, son niveau de charges sociales et le manque de flexibilité du marché de l’emploi, les mêmes recettes produisent toujours les mêmes effets, il n’y a que les socialistes qui ne le comprennent pas, s’ils avaient compris, ils ne seraient plus socialistes !



Pour en revenir à la Belgique qui ne va pas mieux, malgré le « tax shift » et les nombreux « serviteurs de l’Etat » plus zélés sans doute à améliorer leur sort plutôt qu’à faire évoluer favorablement celui de leurs concitoyens, le nombre de faillites est « stable » (ce qui n’est pas une bonne nouvelle), le chômage est « stable » également, selon la BNB il reste à 8.5% de la population active au premier trimestre 2016, globalement les charges sociales n’ont pas baissé, les impôts pas davantage (on l’aurait vu !), la dette publique se porte à merveille, elle est toujours astronomique et elle augmente même en pourcentage du PIB, le déficit public « évolue bien », il reste à un même niveau et atteignait 9.94 milliards au 30/04/2016, quant au « délire fiscal digne de l’extrême gauche », celui qui a consisté à taxer les « plus-values spéculatives », cela fait quelques mois que la mesure est entrée en vigueur, résultat, on assiste à une chute d’un bon tiers du volume des opérations effectuées par des particuliers en Belgique et à la délocalisation d’un nombre croissant de portefeuilles vers les pays voisins, encore une pleine et entière réussite de ce gouvernement « turbo-libéral » qui confond Marx et Bastiat.

Alors comme il faut faire quelque chose de « fort », trois « patrons » font des propositions pour relancer la Belgique.

Moi, j’ai une solution efficace, elle est illustrée en un seul dessin, il est en dessous….



Mais que proposent ces « patrons » si malins,  on va voir ce qu’on va voir !

Je soulève déjà un problème !

Ces trois patrons ne sont pas de véritables patrons, cela fait toujours râler les gens quand je dis ça, mais c’est pourtant la réalité, un VRAI patron est un homme (ou une femme) qui a créé son entreprise et qui connait le terrain, ici nous avons affaire à trois dirigeants de sociétés publiques, la SONACA, La Poste, et les Cliniques universitaires UCL Mont-Godinne, ils ne vivent que de l’argent public, celui qui est pris légalement au secteur privé et aux citoyens, alors, avant d’avoir lu ce papier, je peux déjà imaginer quelles seront leurs solutions à la noix entourées de beaucoup de blabla. Il doit y avoir près d’un million de PME en Belgique, c’est elles qu’il faudrait entendre, pas ces « parasites sociaux institutionnels »qui font partie d’un système qui nous bouffe tout cru et nous fiche en faillite ensuite !

Bon, allons voir ce qu’ils disent avant de nous fâcher.

Ça commence fort, très fort,

« Le trio propose de lancer cinq projets prioritaires, menés par des équipes d'experts. Ces projets concernent la sécurité et la lutte contre le terrorisme et le radicalisme, l'amélioration de la mobilité et son impact sur l'environnement, la stratégie énergétique, le vieillissement de la population et la compétitivité des entreprises soumises à la concurrence internationale ».

Mais ce n’est pas tout, apparemment ils voudraient aussi mêler le gouvernement et les partis politiques à cette fantastique initiative puisque la proposition se termine par ces mots :

« Si ces projets doivent faire l'objet d'une concertation dans laquelle chaque parti démocratique et les partenaires sociaux doivent pouvoir trouver leur place, "l'initiative devrait logiquement en revenir à l'État fédéral, et, donc, au Premier ministre ».

Voilà l’usine à gaz assurée (coucou Louis XIV !) et notre Roi Soleil, le Premier ministre, se voit refiler « fort logiquement l’initiative » (rien de logique là-dedans sauf pour un étatiste).

Bon, disons le franchement, ce plan est archi nul, même si les oligarques sont contents, nous avons vu plus haut que c’est l’Angleterre qui a reçu la palme de l’attractivité internationale et que la France est la lanterne rouge, pourquoi, parce que la Grande Bretagne est libérale  et que la France est socialiste (la Belgique aussi !), pour être efficace et productif, il faut (notamment) respecter une règle d’or, avoir une fiscalité attrayante, une bonne flexibilité du marché de l’emploi et des charges sociales qui n’étouffent pas l’initiative privée. En plus ces petits génies collectivistes ne parlent pas des VRAIES CAUSES de notre échec économique, les déficits et les dépenses publics astronomiques auxquels il faut ajouter les prélèvements obligatoires monstrueux. Leur position est claire : « On fait la même chose et la Belgique va se redresser ». C’est grotesque !!!!



Voilà, je viens de dire ce qu’il faut faire, pas besoin d’imaginer des plans tordus, compliqués et inutiles, dans un contexte favorable les entrepreneurs (il y en a plus d’un million en Belgique, ce sont les PME, les indépendants) feront leur boulot, tous ces pitoyables personnages ne comprendront jamais la force créatrice qui dort chez ces gens-là, ceux qui forgent déjà l’essentiel de notre économie malgré les nombreux obstacles que les collectivistes de gauche et de droite jettent stupidement sur leur route. Libérez-les de leurs entraves et ils feront le reste, il n’existe qu’une seule recette reine ;

« Faisons la liberté, la liberté fera le reste ».

Quant aux politicards, aux prétendus experts, aux partenaires sociaux et à tous les branleurs nationaux qu’ils se taisent, qu’ils aillent dormir et que surtout ils foutent la paix aux indépendants et aux entrepreneurs, ce sera une grande première, mieux même, du « jamais vu ».

Pour conclure, cette proposition est un véritable désastre, elle sert seulement à caresser dans le sens du poil le pouvoir et le gouvernement, c’est l’attitude séculaire qui consiste à rechercher la « faveur royale » qu’évoquait l’historien Gérard-Michel Thermeau auquel je me référais plus haut. Décidemment partout où se porte le regard, on retrouvera toujours la marque indélébile de l’Ancien Régime, les « oligarques démocrates » ont trahi la cause du peuple, ils ont préféré développer leurs privilèges et asseoir leur autorité.

Si on continue comme ça il faudra fuir la Belgique et l’Europe à toutes jambes !



Pourtant tout le monde n’est pas idiot dans l’Union Européenne, il n’y a que notre vieille Europe de l’Ouest pour être aussi bête, en Estonie tout est simple, efficace, le pays dispose du système fiscal le plus compétitif de l’OCDE (Flat tax à 20% pour tout le monde) et il est également peu endetté, seulement 10% du PIB contre 106.9 % en 2015, pour nous les petits belges, au 30/04/2016 la dette de l’Etat Fédéral se montait à 398,5 milliards, une paille !

Quand on compare avec l’Estonie, on constate effectivement que la Belgique est « efficace et bien gérée », cela ne fait aucun doute, non évidemment, je fais une petite blague, l’Estonie fait 5 fois mieux que nous en terme de « dépenses publiques» et 2 fois mieux que nous en terme de fiscalité selon la Fondation Heritage, voilà ce qui arrive quand un pays (la Belgique) est conduit par des analphabètes économiques doctrinaires et tyranniques, des gens qui s’aiment beaucoup, se congratulent à longueur d’années, de réceptions et d’apparitions publiques mais n’aiment vraiment pas leurs concitoyens, c’est au moins ce que l’on comprendra de leur attitude à notre égard. Pour ma part je ne les supporte plus !

Les politiciens nous ont volé nos droits par délégation, nous ne sommes plus propriétaires de nous-mêmes quand le pouvoir nous prend une partie considérable de nos revenus, de nos biens, de notre liberté, de notre droit à la parole et qu’il s’immisce au plus profond de notre esprit en nous interdisant aussi le droit de penser et de critiquer librement.



Les « parasites sociaux institutionnels » sévissent partout, la Commission européenne ne fait pas exception à la règle, à ce niveau je voudrais vous raconter deux histoires qui m’ont frappé, je sais que je ne ferai pas l’unanimité sur ce coup-là, même dans nos propres rangs, nous sommes tous (sauf moi et quelques autres…) consciemment ou inconsciemment, gangrénés un peu, beaucoup ou passionnément par les idéaux collectivistes, près de 71 années de matraquage socialistes (depuis 1945), ça finit par laisser des traces, même parfois chez les plus réfractaires.

Première histoire : Google.

Le 15 mai dernier, je tombe sur ce titre :

« Une amende de 3 milliards d'euros pour Google? »

Je savais que la Commission européenne leur cherchait des poux sur la tête et je le sais d’autant mieux que je connais un jeune stagiaire qui travaillait dans un bureau d’avocats internationaux spécialisés dans le domaine de la concurrence, ces avocats bossaient justement sur ce dossier. Apparemment ils devaient représenter la Commission européenne, à 1.500 euros l’heure parait-il, là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir (je n’ai pas vérifié…le stagiaire travaillait gratuitement, y en avait apparemment pas assez pour lui, bande de salauds !), voilà aussi où fout le camp « l’argent public ». Il faut se rendre compte qu’à ce tarif, les gros cabinets d’avocats peuvent parfois encaisser des dizaines de millions d’euros (ou USD) répartis sur plusieurs années. Encore une fois, c’est nous qui payons pour des litiges qui n’auraient pas dû exister, évidemment ils vous diront le contraire, ils ne vont pas cracher dans la bonne soupe.

Je vous confesse que le jeune-homme ne m’a rien dit sur le fond de l’affaire, secret professionnel oblige, mais je l’ai senti très remonté contre la firme américaine, comme quoi le formatage de la pensée et l’habitude d’être privé de liberté marquent les esprits de façon dommageable.

De quoi s’agit-il ?

« L'Union européenne reproche au géant d'internet de tromper les consommateurs et ses concurrents en manipulant les résultats de son moteur de recherches afin qu'ils favorisent ses propres services. Cette affaire traîne depuis fin 2010 » nous dit-on.

En clair on punirait une entreprise qui aurait « favorisé ses propres services », c’est à hurler de rire, voit-on « VW » favoriser « Jaguar », « Apple » faire de la pub pour « Microsoft » ou « L’Oréal » faire la courte échelle à « Unilever » et à « Procter & Gamble » ?

Trois milliards d’amende pour avoir fait son boulot correctement, l’objectif d’une entreprise n’est-il pas précisément de faire la promotion de ses propres produits ? C’est ce que fait Google, pourquoi lui coller une amende, sinon pour la racketter, il s’agit ici d’un abus de pouvoir manifeste appuyé sur le ressentiment que certains éprouvent à la vue de la réussite des autres ?

On nous dira encore qu’il y a autre chose derrière cette position européenne, on nous parlera, par exemple, de la loi anti-trust, je le sais, on me l’a déjà faite celle-là !

Or, non, c’est faux, la loi anti-trust n’a strictement rien à voir dans cette volonté de punir Google, selon une autre source, cette condamnation ne portera a priori que sur un volet de l’enquête : celui ouvert fin 2010 sur le service de comparaison de prix Google Shopping.

« En fait la Commission européenne conclut à des pratiques anticoncurrentielles dans l’exploitation d’Android par Google », ce que Google dément en expliquant justement  « à quel point le modèle d’exploitation d’Android est bon pour la concurrence et les consommateurs ».



Que d’argent gaspillé, évidemment la Commission s’en fout carrément, elle vit aux crochets des autres et, pour elle, rien n’est assez bon, quand le public, en général, n’a plus les moyens de se payer des avocats dont les honoraires se sont envolés ces dernières années. Nous vivons plus que jamais dans un monde à deux niveaux, celui dans lequel les « parasites sociaux institutionnels » occupent le haut du pavé.

Pourtant, celui qui n’est pas content du service que Google procure gratuitement, n’a qu’à changer de moteur de recherche et fermer sa gueule et, s’il n’est toujours pas satisfait, il lui « suffira » de créer lui-même son moteur de recherche idéal,  on verra alors s’il est si malin. Tout cela est risible et parfaitement scandaleux.

Deuxième histoire : Le roaming dans l’UE

La discussion sur les frais d’itinérance dans l’Union européenne est déjà de l’histoire ancienne, Viviane Redding qui deviendra « Commissaire chargée de la société de l’information et des médias » en 2004 jouera un rôle important dans le dossier.  En mai 2007, le parlement européen adoptera un projet de règlement visant à réduire les tarifs de l'itinérance des opérateurs de téléphonie mobile (roaming). Depuis, l’eau a coulé sous les ponts et les frais d’itinérance, au sein de l’Union européenne, ont été ramené récemment à très peu de chose, ils devraient disparaitre totalement le 15 juin 2017.  

Si, au début, en bon libéral, j’étais monté contre la Commission européenne qui s’occupait, encore une fois, de nos fesses, je me suis un peu assagi par la suite en me disant que finalement la fin du roaming, pour les particuliers, serait une bonne chose. J’ai alors suivi l’évolution du dossier de loin, mais avec la plus grande circonspection. Il faut dire que je m’attendais à un piège, je me méfie des politiciens et des technocrates européens comme de la peste, ce n’est pas neuf et j’ai eu raison, cent fois raison !

L’Europe a, encore une fois, raté le coche, elle nous parle sans arrêt de « grand marché », de « libre concurrence », de « l’intérêt du consommateur », elle nous roule dans la farine, ressasse ses messages pendant des années, près de 12 années si l’on remonte à 2004, et au bout de la route, elle nous tord soudain le cou. Quelle traitrise et quelle lâcheté, je m’explique !



L’Europe n’est PAS libérale, je me tue à le dire et à l’écrire, elle pratique plutôt le capitalisme de connivence basé sur la complicité entre le pouvoir politique et le monde des affaires (cf. le lobbying et les mandats que les élus détiennent dans les sociétés privées). Elle restera alors égale à elle-même et s’entendra plutôt avec les opérateurs qui viennent pleurnicher chez elle qu’elle ne s’attachera à la défense des intérêts des consommateurs comme elle le prétend « Urbi et orbi ». L’Europe joue son propre jeu, elle se moque de nous, c’est évident !

Dans cet esprit partisan, Madame Leroy, la nouvelle patronne de « Proximus » (détenue à 53.5% par l’Etat belge), tient à « défendre ses produits » (elle peut, Google ne peut pas, hahahahaha, cherchez l’erreur !), elle exprimera ses craintes « de voir les utilisateurs acheter leur abonnement téléphonique dans un pays de l'Union européenne qui propose des tarifs très bas pour ensuite l'utiliser de chez eux, en roaming ».

Devant ces angoisses, « les autorités européennes préparent une directive sur une "utilisation raisonnable" du roaming ("fair use policy"). Les opérateurs seraient alors en mesure de limiter à un certain nombre de jours par an (Dominique Leroy évoque 45 à 60 jours) l'accès au roaming gratuit ».

Je fais une remarque immédiate ; « ils » vont juger ce qui est « raisonnable » pour nous, que c’est agaçant, pour qui se prennent-ils ?

Madame Leroy semble satisfaite elle précisera :

« Nous attendons cette décision importante pour la fin de l'année ».

L’Europe est un repaire de brigands, ces gens sont des menteurs, ils sont incompétents et ils n’aiment pas la concurrence contrairement à ce qu’ils prétendent, la preuve vient encore d’en être faite.



Non contents d’être des menteurs, ce sont aussi des ignorants, ils n’ont pas compris que s’ils ne limitaient pas la gratuité du roaming, ils ouvriraient un véritable grand marché pour tout le monde, « Proximus » pourrait se déployer réellement dans toute l’Union européenne, ce serait, pour cette entreprise (et pour les concurrents) un immense débouché, mais non, au lieu de ça, ils se la jouent petits bras, font l’inverse, se replient sur eux-mêmes, craignent la concurrence et agissent comme des fonctionnaires et pas du tout comme des entrepreneurs. C’est un très mauvais choix.

Pourtant, je le rappelle, il y a un million d’indépendants et/ou de PME en Belgique, ils ne demandent qu’à être libérés des charges, des contraintes et des impôts qui pèsent sur eux, l’Europe a besoin d’entrepreneurs, elle n’a pas besoin de ces personnages frileux et analphabètes économiques que l’on retrouve en politique et à la tête des sociétés d’Etat qui nous conduisent systématiquement à l’échec.

Avec de tels nicodèmes au pouvoir et aux commandes des grosses entreprises, le consommateur y perdra au bout du compte, il me semble pourtant que l’Europe a été imaginée pour défendre les intérêts des citoyens, elle n’a pas été bâtie pour préserver les rentes, les fonctionnaires et les politiciens. Encore une fois, l’Europe a été dévoyée par les petits chefs qui la dirigent, à force d’avoir goûté au pouvoir et d’y rester accrochés (faute de pouvoir les éjecter), ils se prennent maintenant pour des Rois et s’arrogent tous les droits.

Un grand coup de balai s’impose !

Non, disais-je, l’Europe n’aime pas la concurrence, mais l’Europe n’a pas davantage réussi à créer un grand-marché, son premier objectif !

Augustin Paluel-Marmont, un jeune chef d'entreprise (Michel et Augustin) qui s’est installé aux USA, lâche en plein direct télé une vérité inavouable, nous étions en 2014, voici ce qu’il disait :

« L’Europe n’existe pas économiquement, pour toucher 500 millions de consommateurs il faut 27 étiquettes différentes, pour le même coût je vais aux US, mais avec une étiquette, je touche 315 millions de consommateurs… ».

Soulignons qu’il n’a pas parlé des normes différentes au sein de l’UE, des tracas  administratifs, des charges et des impôts qui font la joie des européens.

Après plus de 60 ans d’existence, la « raison d’être de la construction européenne », le « marché unique » n'existe pas, à la place on a ajouté un niveau de pouvoir peu démocratique (dans la forme) qui fait la joie et la fortune des politiciens, des fonctionnaires et des technocrates !



Les populations commencent à en avoir marre, selon un sondage Ipsos-Mori

  • 29% des belges veulent quitter l’UE contre,
  • 22% des polonais,
  • 26% des espagnols,
  • 48% des italiens,
  • 41% des français,
  • 34% des allemands,
  • 39% des suédois,
  • 29% des hongrois.
  • Les anglais attendent de se prononcer sur le Brexit le 23 juin prochain, le camp en faveur du maintien est de 44%, les indécis représentent 12% des sondés…Faites vos comptes !


« Rien ne va plus »
, si, à la « roulette », cela signifie que la période des mises est terminée, tout peut encore arriver, le joueur pourrait encore perdre ou gagner, en Europe, rien ne va plus non plus, mais tout est joué, l’économie sombre et la zone s’enlise dans une dictature molle dont les dirigeants n’hésitent même plus à rejeter le vote des citoyens, c’est très grave, cela ne date pas d’hier et c’est même récurrent.

Déni de démocratie :

Récemment, Juncker, un autre « serviteur de l’Etat » et le président de la Commission européenne avait menacé de mettre l’Autriche sous tutelle politique si Norbert Hofer, le patron du Parti de la liberté de l'Autriche (FPÖ), gagnait finalement les élections et devenait le prochain président autrichien. L’homme s’est promis de bloquer tous les populistes de droite au pouvoir à travers le continent et d'exclure Norbert Hofer de toute prise de décision de l'UE s’il était élu à la présidence du pays. Juncker a également invoqué le Traité sur l’Union européenne, l’article 7-TUE et les règles qui permettent au Conseil européen d’exercer des pressions et de contraindre l’Etat membre qui enfreindrait les « valeurs de l’Union » (quelles valeurs ?) (Sources ici , ici et ici) et Juncker de conclure :

« Il n’y aura aucun débat, aucun dialogue avec l’extrême droite ».

Voilà, le mot terrible est lancé, le FPÖ c’est le fascisme brun (« reductio ad hitlerum »), il faut immédiatement l’ostraciser et rejeter d’urgence tous ces dirigeants. Peu importe si ce parti aura obtenu près de 50% des voix, Juncker se fiche du vote de citoyens qu’il ne respecte apparemment pas, le couperet est tombé le « Petit-Père-gardien-des-valeurs-de-l’Europe» a parlé, l’Ukase doit être appliqué d’urgence et sans discussion, Amen, Sieg Heil, ou, si vous préférez, « à vos ordres Camarade » !

Ce mec aussi me fait peur, je rappelle utilement que, selon « L’humanité », le journal communiste français, Jean-Claude Juncker a indiqué lui-même avoir « flirté » avec la IV internationale et le mouvement trotskiste. Donc, pour lui l’extrême-gauche c’est très bien, d’ailleurs on ne l’entend jamais s’exprimer sur les excès nombreux et répétitifs des syndicats marxistes ou des groupuscules d’extrême-gauche (dont les « Antifas », voir photo ci-dessous) qui mettent l’Europe à feu et à sang, eux, ils peuvent, ils sont à gauche, on leur appliquera alors avec la bienveillance habituelle le postulat suivant : « Ce sont des démocrates fidèles aux valeurs de l’Union européenne », c’est vrai qu’ils en ont toute l’apparence, ils ont l’air paisibles et bien intentionnés, suffit de les admirer en photo…De bien braves gens qui ne pensent qu’à nous donner des bisous.



Quant au FPÖ et à son président
, eux qui n’ont jamais fait de mal à une mouche, n’ont commis aucun acte de violence et n’ont engendré aucune destruction, ils leur est interdit de penser librement et d’avoir des idées différentes, alors rien que pour les idées qu’ils défendent on en fera d’office et sans discussion des fachos, ils ne pourront pas se défendre et « l’Union européenne unanime » jettera l’opprobre sur eux, les médias suivront, les mous du genou aussi !

Or la liberté de pensée est l’un des piliers de la démocratie, en agissant de cette façon Juncker et tous ceux qui l’imitent ou le suivent agissent comme des dictateurs, conclusion, l’Europe est une dictature, Juncker est un despote !

Quels sont les principes du FPÖ ?

Oui,

  • C’est un parti identitaire qui considère l’Autriche comme une composante de la « communauté de langue, de peuple et de culture allemande »,
  •  Il est partisan, selon l’exemple suisse, de la démocratie directe et propose notamment d’interdire par référendum les minarets et le voile islamique dans l’espace public,
  • Il est hostile à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne,
  • C’est un parti conservateur, défenseur de la famille traditionnelle,
  • Il est attaché à la liberté d’entreprendre
  • c’est un parti eurosceptique mais pas europhobe, ses principes sont « l’Autriche d’abord » et la subsidiarité (la recherche du niveau pertinent d'action publique)
  • Il est très critique à l’égard de la Commission européenne, mais ne prône pour autant ni la sortie de l’Union, ni de l’euro,
  • Il est pour une « Europe des peuples »


Je me demande franchement ce qui ne va pas dans ces valeurs auxquelles j’adhère personnellement d’ailleurs. Le gauchisme dans lequel nos sociétés sont entrées par la volonté des partis politiques dominants, de gauche et de droite, nous interdit absolument la défense de notre identité et de notre civilisation. Ce que ces dirigeants, véritables « despotes non-éclairés », accordent aux autres, aux « hordes musulmanes » qui ont déferlé et déferlent encore sur l’Europe, par exemple, le droit de conserver leur culture, leurs coutumes et leur religion, ils l’interdisent scandaleusement à leurs propres populations, c’est illogique, idiot et parfaitement inacceptable.

L’islam est incompatible avec nos valeurs, comme il est TOTALEMENT incompatible avec les « valeurs de l’Union européenne » que voici :

« L'Union se fonde sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, d'État de droit ainsi que de respect des droits de l'homme, y compris les droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs, qui sont énoncées dans l'article I-2, sont communes aux États membres. De plus, les sociétés des États membres sont caractérisées par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l'égalité entre les femmes et les hommes. Ces valeurs jouent un rôle important, notamment dans deux cas concrets. Premièrement, le respect de ces valeurs est une condition préalable pour toute adhésion d'un nouvel État membre à l'Union selon la procédure énoncée à l'article I-58. Deuxièmement, le non-respect de ces valeurs peut mener à la suspension des droits d'appartenance d'un État membre à l'Union (article I-59) ».

Juncker, ses collègues et ses disciples se foutent de nous
, les textes du coran et la sharia sont en totale contradiction avec ces principes, je ne donnerai qu’un seul exemple, je pourrais en donner des centaines, cela concerne la dignité de la femme et le principe d’égalité entre les hommes et les femmes, voici, en image, la sourate 4 ; verset 34 :



Le musulman a donc autorité sur les femmes, c’est raté pour l’égalité, il peut aussi la frapper s’il devait craindre (il suffit d’une crainte…) sa désobéissance, quelle attitude digne et respectueuse des femmes
. Je rappelle que le coran est incréé, il est la parole d’Allah, il ne peut ni être contesté, ni même être commenté par quiconque (même et surtout pas par le « mécréant » que je suis) sous peine de mort.

Je comprends que le FPÖ veuille sauvegarder sa culture, je comprends aussi sa réticence vis-à-vis de l’islam, je comprends beaucoup moins ces immondes salopards grandiloquents et prétentieux de la Commission européenne qui veulent nous dissoudre dans une civilisation violente qui n’est pas la nôtre et dont nous ne voulons absolument pas.

Toujours pour illustrer cette volonté de soumission que partagent la plupart de nos gouvernants, voici Laura Boldrini, une femme politique italienne, membre du parti Gauche « écologie et liberté », elle est présidente de la Chambre des députés depuis 2013, elle voudrait maintenant pénaliser toute critique de l’islam et mettre enfin en œuvre le délit d’islamophobie si cher à l’OCI (Organisation de la coopération islamique) et à toutes les organisations islamophiles qui travaillent à la destruction de l’Occident.

J’ai toujours pensé que ces gauchistes qui, historiquement, ont tapé très durement sur les religions, la religion catholique en particulier, et qui ferment maintenant les yeux sur l’islam, n’avaient rien dans la tête, sinon, la haine de l’autre (uniquement chez eux et vis-à-vis des leurs), la culture de la violence, le ressentiment et tous les bas instincts que comptent l’humanité, j’en suis aujourd’hui convaincu, le spectacle qu’ils m’offrent tous les jours est désolant, la complicité que je constate chez les autres est particulièrement déroutante. Tous scient allègrement la branche sur laquelle ils sont installés, ils tiennent la scie d’un côté, les tyrans la tiennent de l’autre, les seconds se marrent du mauvais tour qu’ils préparent, les autres n’ont pas compris, demain ils seront les premiers étonnés.

Chaque fois que je crois que l’on a touché le fond, je constate plus tard que je me suis trompé et qu’il y a encore moyen de s’enfoncer davantage, voilà le chemin que prend l’Europe sous la houlette de ses dirigeants actuels, j’ai le regret de le confirmer aujourd’hui :

Nous coulons de toutes parts et rien n’annonce notre sauvetage imminent, au contraire !



Si le gauchisme européen rejette nos valeurs, il rejette également les règles de bonne gestion économique, je le disais plus haut, nos pays croulent sous les dettes et les déficits publics, le chômage persiste, la croissance ne démarre pas, nos Etats appliquent les mêmes recettes, celles qui ont coulé notre économie et ils attendent des miracles, ils ne viendront pas.

Le professeur Jean-Louis Caccomo nous rappelle

« Qu’à partir de la seconde moitié du XXe siècle, l’emprise des idées keynésiennes est si puissante que la connaissance économique se structure à nouveau par rapport aux demandes et aux injonctions des pouvoirs publics ».

Il ajoutera que l’emprise étatique sur les politiques économiques des pays industrialisés sera croissante et que :

« Si le savoir confère du pouvoir, le pouvoir manipule, oriente, et ce faisant, annihile l’utilité fondamentale de tout savoir »

Il terminera par ces mots :

« La mondialisation correspond à une libération de la société civile de cette emprise étatique qui, doublée de ses réflexes nationalistes et protectionnistes, précipite les peuples dans des conflits meurtriers dont ils sont toujours les premières victimes ».

Le professeur Caccomo est un économiste libéral, on le savait ou on l’aura compris, ses mots soulignent que l’on a surtout essayé l’étatisme en Europe, certains hommes politiques, à gauche et à droite, parlent pourtant de l’ultra-libéralisme de l’Europe, les médias suivent, le public embraye, la tendance est donnée, elle est irréversible, peu importe si  tout est faux dans cette affirmation, chacun la prendra pour vraie alors l’Europe qui meurt du collectivisme général ambiant pensera crever d’un excès de libéralisme, en conséquence les populations fuient les libéraux (sauf chez les anglo-saxons) et vont se jeter dans les bras de l’extrême-gauche et de la droite protectionniste. Cela n’ira pas mieux avec eux, cela pourrait même être pire. L’ignorance, la doctrine et la bêtise conduisent à tous les drames, ils sont à notre porte, ils ne demandent qu’à entrer, serons-nous capables de fermer la porte sur leur nez ? Peut-être pas !

L’Europe conduit une politique économique de gauche, elle aime la création monétaire, les déficits et les dépenses publiques, pourtant l’OCDE, que je croyais complaisante avec les politiques



« Keynésiennes » vient de me surprendre, elle a affirmé :

  • la création monétaire n’a pas permis de relancer la croissance,
  • Les échecs de la politique budgétaire,
  • Pour relancer l’économie, il faut baisser les impôts, pas augmenter la dépense !
  • La relance par la dépense publique, ça ne marche pas !


Waouw, je reste sur le cul
, que leur est-il arrivé ; « Jean-Louis Caccomo, sors de  ce corps (celui de l’OCDE) », bravo, je n’ai rien à ajouter, sauf qu’en août 2013, « Le Monde » qui n’est pas un journal de droite avait écrit :

« La voie libérale n'a jamais été essayée en France » (Ce qui confirme ce que le professeur Caccomo écrivait en 2012 et que j’ai repris plus haut).

Le journal parlait même

  • d’abolir les 35 heures,
  • de diminuer drastiquement la pression fiscale,
  • de diminuer le train de vie de l’Etat et le nombre des fonctionnaires,
  • de la nécessité pour l’Etat de se recentrer sur ses fonctions régaliennes,
  • de diminuer l’assistance,
  • de revoir la gratuité de certains services publics,
  •  de choisir une autre voie (Hahahaha, là je suis convaincu, c’est même le nom de mon site, ce n’est pas un hasard !)

Personne n’a dû lire cet article et tout le monde pense encore que l’on meurt d’un libéralisme que l’on n’a jamais appliqué et que « Le Monde » appelait à haute voix en 2013, mais « le monde réel » n’a pas vu les nouvelles passer, il est resté enfermé dans cette vision erronée de son environnement économique et il a alors couru à sa perte.

Pourtant nous gagnons de la liberté et de l’échange, nous perdons de l’isolement, de la contrainte et du protectionnisme, c’est un peu le reflet paradoxal de notre univers « hyper connecté » qui étonnamment se referme, Jean Baptiste Say n’en aurait pas dit davantage, peut-être m’écoute-t-il du haut de son nuage, je l’imagine sourire à mes mots, mais je le vois aussi pleurer sur la mesquinerie des hommes et sur le monde qui s’éteint doucement.

La politique nous a volé nos rêves, elle a bouffé nos entrailles et nos âmes, la pensée sera bientôt interdite, il nous restera notre désespoir et nos larmes, tristes et inutiles qui couleront sur nos visages effarés !

Quand j’étais petit, mes professeurs écrivaient parfois « peut mieux faire » dans mon carnet de note, nos gouvernants s’attachent à toujours faire pire, personne ne les note, personne ne les corrige, alors ils ne comprennent pas, peut–être devraient-ils retourner en classe, ça les aiderait beaucoup, j’en suis certain, mais qui les y conduira ?

Nous rebondirons, j’en suis sûr, la Lumière finit toujours par triompher des Ténèbres, quelquefois au prix de nombreux désastres, ceux qui façonnent notre volonté et nous remettent debout, la vie est un cycle, si aujourd’hui tu dors, demain tu te réveilleras et tu repartiras plus fort, plus haut et plus loin, du moins je l’espère.