La bataille d’Azincourt

Et les valeurs démocratiques

Posté par ATB le 5 février 2011

Le 25 octobre 1415, les français avec quelque 25.000 hommes sont écrasés par les anglais qui leur en opposaient seulement 6.000.

Cette bataille où la Chevalerie française est mise en déroute par une force bien inférieure en nombre est considérée comme la fin de la Chevalerie et le début de la suprématie des armes à distance sur le corps à corps.

Le facteur déterminant de cet échec retentissant est l’application des valeurs de la Chevalerie à une situation sur le terrain qui demandait une stratégie différente. Les anglais étaient placés en hauteur et en défensive, tandis que les cavaliers français chargeaient en rang serrés et en terrain découvert. Pour rien au monde les Chevaliers français, fine fleur de l’Aristocratie, n’auraient imaginé reculer ou refuser le combat. Leur honneur, l’honneur de leur famille, étaient en jeu, il fallait faire face à tous prix et gonflés par le sens du devoir ils ont galopé sous les avalanches des flèches anglaises qui les ont décimés.

La stratégie s’est avérée pitoyable mais l’honneur des français a été sauvé…vous me direz, que tout cela vous intéresse, mais qu’en revanche il y a peu de rapport avec notre époque ou notre société.

Détrompez- vous, parce que nous sommes au cœur du débat !

Azincourt est la démonstration qu’un combat inégal ne peut jamais être gagné.

Il ne faut pas se réfugier derrière des valeurs démocratiques pour affronter des voyous qui ne répondent à aucun de nos codes. Notre démocratie est faible parce qu’elle accorde trop de droits à des gens qui n’ont d’humain que l’apparence. Il ne faut pas faire d’angélisme et d’ailleurs tout le monde connaît l’adage : « homo homini lupus est ».

La démocratie doit se donner les moyens de lutter contre la barbarie et la voyoucratie qui se moquent de nos valeurs avec d’autant plus de désinvolture qu’ils ne sont jamais punis, ou si peu…nous devrions plutôt répondre au coup par coup et infliger des peines lourdes et dissuasives à des gens qui ne comprennent que cela, le bâton ! Voici des décennies que l’on punit si peu, que l’on pardonne souvent et qu’on répond par la faiblesse à la force bestiale. Cette stratégie a été essayée, on peut en faire le bilan catastrophique, il est temps de s’adapter et de passer à autre chose. Les braves gens s’en réjouiront et les malfaisants commenceront enfin à trembler.