Un accord qui vient d’un autre monde…

Ils sont contents, moi pas du tout

Posté par ATB le 14 octobre 2011

Voilà, c’est enfin fait, nos politiciens sont d’accords. Accords historiques, compromis imposant, réforme la plus importante depuis la seconde guerre. Y a pas à dire, quand les politiciens parlent d’eux-mêmes, rien n’est assez bon, ni assez beau ou assez flatteur. Ils sont contents d’eux les farceurs. Ils foutent le bordel, ils se chamaillent, ils laissent travailler le peuple à leur place…mais ça, ce n’est pas neuf, c’est ce qu’ils font depuis toujours. Enfin, ils sont d’accords, mais à propos, sur quoi sont-ils d’accords. Regardons cela de plus près !

J’ai pris mon courage à deux mains, un stimulant et une boisson énergisante pour ne pas m’endormir à la lecture et hop…j’ai lu l’accord institutionnel pour la sixième réforme de l’Etat, 75 pages tout de même !

S’ils sont contents, moi pas du tout. Evidemment s’agissant d’un accord institutionnel il ne fallait pas s’attendre à autre chose que du super rasoir, mais tout de même… ces politiciens sont sur la lune, ils viennent d’un autre monde, le tout est de comprendre de quel monde parce que ce monde-là est très éloigné du mien, il doit s’agir du monde des fous ! 

Nous sommes devant des problèmes majeurs, nos pays croulent sous les dettes, l’Europe ne sait plus où donner de la tête pour soutenir l’euro quand la Grèce, avant tous les pays qui suivent, s’avère incapable de faire face à ses engagements financiers. Pendant ce temps nos petits génies régionalisent un peu plus, ils sabrent un peu aussi dans les droits linguistiques des francophones et en définitive ils discutent de la flexibilité de la queue de la vache par temps de gel et dans les côtes. Le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne vont pas à l’essentiel. Ce sont des ânes, point final.

De toute manière cet accord à huit ne fera que renforcer la N-VA absente des débats. Une chose est certaine, nous ne sommes pas au bout de la route. La Belgique est moribonde, elle gigote encore un peu, elle a encore quelques soubresauts, mais avec des cocos comme ça, je vous l’assure, la Belgique est morte mais elle ne le sait pas encore. Attention aux coups de canon lors des prochaines élections parce que cela ne se fera pas avec du petit calibre et ça va faire mal, très mal.

Laissons ça sur le côté, pour le moment et revenons-en au texte de cet accord.
Ce qui préoccupe les gens c’est l’emploi, le pouvoir d’achat et la sécurité, le reste n’est que problème de luxe ou problème de politiciens. En matière de sécurité voici ce que dit ce rapport :

Une sécurité intégrale renforcée
Pour renforcer l’efficacité de la politique de sécurité, le Gouvernement bruxellois adoptera un Plan Global de sécurité régional. Le Ministre-Président sera compétent pour l’observation et la coordination de la sécurité sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale dans les limites indiquées ci-dessous. Il devient dès lors responsable de :
• la coordination des moniteurs locaux de sécurité, l’enregistrement uniforme de la criminalité, le monitoring permanent de la criminalité de rue et d’autres phénomènes prioritaires dans le cadre de l’Observatoire de la criminalité ;
• la présentation au gouvernement régional d’un plan global de sécurité régional en vue d’arriver à une politique de sécurité urbaine intégrée. Il veillera également à la coordination de ce plan avec les plans de sécurité zonaux. A cet effet, le Ministre-Président réunira une instance comportant le parquet, le directeur coordinateur administratif, le directeur judiciaire, les présidents de zone et les chefs de corps. Cette instance sera convoquée régulièrement pour suivre la mise en œuvre du plan global de sécurité régional;
• la proposition d’un texte d’harmonisation des règlements de police dans le respect des spécificités communales.
La Région assurera la coordination de la prévention sur l’ensemble du territoire régional de Bruxelles-Capitale.

Vous êtes toujours là, vous ne vous êtes pas endormis, parce que moi, j’ai bien failli…donc, vous avez bien lu, du blabla, rien que du blabla. C’est du vide, du flanc, un nuage de fumée et cela ne veut rien dire, parce que plus de sécurité c’est une législation sévère, des policiers déterminés sur le terrain et une justice qui condamne les délinquants. C’est ça et ce n’est rien d’autre. Que veut dire un « plan global de sécurité » ou une «politique de sécurité urbaine intégrée »…intégrée à quoi, on se le demande !!

On ajoute aussi dans cette soupe indigeste, un « directeur coordinateur administratif », fallait de l’imagination pour pondre un titre comme ça, on y mêle le ministre président (lequel, il y en a tant) et toute une clique d’administratifs et le tour est joué. On alourdit la machine, on la bloque et on l’entrave complètement. Ce ne sont pas toutes ces facéties ubuesques qui vont faire peur aux voyous. Espérons d’ailleurs que ceux-ci ne savent pas lire ou que cet accord ne tombera pas entre leurs mains sinon ils vont bien se marrer. Ils vont aussi appeler leurs petits copains en renfort en leur disant que la Belgique reste une terre bien tranquille pour tous les malfaisants de la planète. 

Pour la sécurité, on l’a vu, c’est mal parti, quid de l’emploi alors ?

En matière d’emploi, c’est le vide abyssal. Le texte est particulièrement soporifique et l’on sait pourtant que l’édification de règles, le partage ou le transfert de compétences n’a jamais créé un seul emploi et n’en créera jamais un seul. Pour vous donner une idée de ce texte brillant, en voici un extrait, j’aurais pu en choisir d’autres, ils sont nombreux, mais celui-là a le mérite d’être bref et tellement amusant. Le voilà maintenant, tenez-vous bien, ça déménage : 

« Sur la base de directives européennes des accords de coopération seront conclus fixant des objectifs relatifs à l’intensité de l’accompagnement des chômeurs »

Admirable non !!
Voilà deux lignes qui soulèvent plus de questions qu’elles n’apportent de réponses. D’abord de quelles directives européennes s’agit-il, ensuite quand on voit les lenteurs et les incohérences européennes, on est déjà inquiet. Ce n’est pas fini, parce que si les directives européennes sont déjà dans le flou, on nous dit aussi que les accords de coopération seront conclus. Il s’agit bien d’un futur…ne nous y trompons pas, rien n’est conclu et tout reste à faire. A ce stade, un type normal est déjà ivre de colère parce qu’il pense, à juste titre sans doute, qu’on le prend pour un con, mais s’il continue sa lecture, il n’aura plus de doute cette fois. On le prend définitivement pour un idiot complet parce que si les directives sont floues, les accords inexistants, les objectifs restent aussi à fixer. J’arrête mon tir groupé ici et j’hésite entre rire et colère, même si j’ai encore envie de réfléchir sur le sens de la formule «  l’intensité de l’accompagnement des chômeurs ». En bref, quelle directive, il n’y a pas d’accord, il n’y a pas d’objectif et quid de cette fameuse intensité ???

Tout ça ne veut rien dire, c’est de la langue de bois, du parler pour ne rien dire. Ils devraient être honteux les aimables pisse-copies d’un texte aussi misérable basé sur une réflexion aussi pauvre. Qui sont les auteurs augustes qui pondent des textes comme ça…mais nos ministres bien sûr, ceux qui touchent 200.000 € par an et qui viennent, dans le cadre de cet accord merveilleux, de raboter leur salaire de seulement 5 %. Il ne faut pas oublier non plus que ces mêmes Peïs (comme on dit à Bruxelles), du moins l’un d’entre eux, ce qui revient au même, a été parachuté à la présidence de Dexia avec le succès que l’on sait et qu’il profite aussi d’une pléthore de postes d’administrateurs grassement payés. Bon, bon, il n’est pas le seul de cette clique de privilégiés dans le cas…Je dis ça, mais je ne dis rien !

Un jour lorsque je me plaignais de cette situation, un copain m’a dit que le con c’était moi. Cela ne m’a pas fait plaisir, mais, c’est vrai et je ne suis pas le seul dans le cas. Cela me soulage un peu. C’est aussi pour cela que j’écris maintenant, pour rester entre nous. Le général de Gaulle avait une belle formule : « Les français parlent aux français ». Cette expression est déjà ancienne, elle a une gueule folle, la mienne aura moins d’allure, mais elle sera réaliste : « Un con parle aux cons », la formule n’est peut-être pas classieuse, mais elle a le mérite de mettre le doigt sur le problème. Alors, pour le politiquement correct de mes textes, on repassera plus tard, assez c’est assez, genoeg is genoeg !

Pour en revenir à l’emploi, j’ai déjà écrit dans d’autres de mes textes ce qu’il fallait faire, je ne vais pas revenir dessus.

Devant tant de bêtises on était en droit de faire l’inventaire de ceux qui sont à l’origine de ce bel accord. Il y a huit partis les MR, PS, Open-VLD, SPA, CDH, CD&V et Ecolo/groen.

Quid de la présidence de ces partis. En fait la plupart sont des professionnels de la politique qui ne savent faire que ça.

Charles Michel (MR) est avocat, il s’inscrit au barreau en 1998 (il a 23 ans). Il est Conseiller provincial du brabant wallon de 1994 à 1999, Il a alors 19 ans, quel conseil un gamin de cet âge pouvait-il prodiguer. Il n’y a qu’en politique où l’on rencontre de telles absurdités !!!  Il est député fédéral en 1999. Tout le monde n’a pas un père qui s’appelle louis Michel. Expérience professionnelle nulle…Politicien apparatchik type !!!

Caroline Gennez (SPA) a une licence en sciences politiques, elle est sénateur à 28 ans et députée à 29 ans. Elle était conseillère de Vande lanotte en 1999 à 24 ans. Est-elle un génie ou une planquée, poser la question, c’est y répondre. On aura compris que son expérience de la vie économique réelle est archi nulle. Au suivant !

Benoit Lutgen (CDH) n’a aucune formation, il se lance dans la communication en 1977, il s’occupe de la campagne électorale du PSC à 28 ans et devient secrétaire général du PSC en 2001. La suite on la connait…il est le profil type du fils à papa qui sans formation supérieure et sans expérience est propulsé en politique pour devenir ministre et plus récemment président du CDH. Quel crédit peut-on accorder à des profils comme ça, aucun bien évidemment !

Javaux (co-président d’Ecolo) a fait sciences politiques. Il est élu au parlement wallons à 32 ans ensuite son parcours n’est plus que politique. Le politicien type sans expérience réelle…

Sa consœur (co-présidente d’Ecolo) Sarah Turine est licenciée en archéologie et histoire de l’art, elle est aussi islamologue. Elle devient co-présidente d’Ecolo en 2009 à 36 ans…

Wouter Van Besien président de Groen depuis 2009, il est sociologue. Il a 39 ans.

Wouter Beke (CD&V) est docteur en sciences sociales et licencié en sciences politiques et chercheur à la KUL, conseiller communal à 27 ans. Il devrait avoir 39 ans aujourd’hui.

Ces sept présidents de partis sont jeunes, ce n’est pas un défaut. Ils sont certainement très bien en tant que personnes humaines, ils ne sont pas plus bêtes que d’autres, mais sont-ils simplement à leur place. On est en droit de se le demander. 

A une époque où l’économique domine tout le reste je verrais plutôt, pour diriger le pays, des diplômés de l’enseignement supérieur dans les matières économiques ou financières qui ont aussi une expérience sur le terrain et qui ont déjà créé des emplois. En clair des gens réalistes qui savent de quoi ils parlent parce qu’ils ont pratiqué, à leurs frais souvent, l’entrepreneuriat ou la création de richesses. Au lieu de cela on nous colle des politiciens professionnels, parachutés par leur père ou par leur mentor qui n’ont, sauf erreur de ma part, aucune expérience de la vie en entreprise. Ils n’ont, j’imagine, jamais créé un seul emploi avec leurs deniers, ils n’ont jamais pris le moindre risque et ils devraient nous diriger. Tout cela n’est pas très raisonnable.

Ensuite tout de même, on arrive à des personnages qui ont une formation plus sérieuse.

Elio Di Rupo (PS), a une licence de chimie, il est docteur en sciences, assistant à l’université, chercheur, chargé de cours à l’université de Mons. L’homme est intelligent, il est sympathique, on se demande même ce qu’il fait en politique tant il semble atypique dans ce monde-là.  Dommage qu’il soit socialiste !

Quant au dernier, Alexander De Croo (Open-VLD), lui s’il est le fils de son père, ce qui, sans doute, l’a amené où il est, ne l’a tout même pas empêché d’être ingénieur commercial. Il obtient son diplôme en 1998 et se présente aux élections européennes de 2009, il n’est pas élu. Donc aucun mandat électif avant d’être propulsé à la tête du VLD. Certains y voient un désavantage, moi pas. Si c’est un fils à papa, il ne semble pas avoir parasité le système avant sa récente nomination. C’est très rare dans le monde politique, cela mérite un clin d’œil et un petit encouragement.

Voilà, le tour du propriétaire est fait, comment voulez-vous arriver à quelque chose de sérieux avec une équipe comme ça. C’est impossible, on vole au ras des pâquerettes !
Evidemment, mon texte ne plaira pas aux médias soumis aux pouvoirs en place, mon site existe pour cela, publier une vérité qui dérange toutes les forces bloquant les réflexions qui sortent des rails qu’ils ont tracé eux-mêmes. Ceux qui prêchent la démocratie ne la pratiquent pas pour les autres, seulement pour eux, c’est bien connu.

D’ailleurs, à ce propos, il y a quelques jours, agacé par les fleurs que se jetaient à eux-mêmes nos chers particrates, j’ai réagi à certains articles en écrivant ce texte :

La montagne va accoucher d’une souris. Qualifier d’historique ce gribouillage enfantin est absurde. Tant de temps pour si peu, c’est consternant. Ces politiciens sont contents d’eux, ils se cirent mutuellement les pompes, cela ne nous étonne plus mais cela ne convainc pas. Ils sont grotesques. Notre démocratie est totalement dévoyée par des apparatchiks dignes de l’ancienne URSS. Notre pays est une particratie qui ne laisse aucune place aux nouveaux venus. Des dynasties politiques se sont mises en place et nous ne pouvons rien faire. Les mêmes têtes sont au pouvoir depuis 10, 20 ou 30 ans et quand ce n’est pas eux, ce sont leurs fils. Pour ma part j’en ai assez de ces « ministres à vie » qui ne vont pas à l’essentiel, nous donnent des leçons du haut de leur tour d’ivoire et nous prennent pour des idiots. Ils ne connaissent qu’un refrain….celui de rester au pouvoir. Pauvre pays, s’il en reste un !

Il est temps de changer de musique : 
www.lautrevoie.org

RTL qui a reçu mon commentaire l’a publié, merci à eux. Voilà des gens libres. On peut trouver ma réaction : ici 

J’ai également réagi à des articles paru dans le groupe Sudpresse. Je ne me souviens plus des articles et ne retrouve rien sur Internet. Voici le message que j’ai reçu d’eux : 

« Cher lautrevoie, 
Trois messages que vous avez déposés sur les sites de Sudpresse ont été modérés et publiés avec succès, dans l'esprit de la charte d'utilisation des sites.
En tant que « membre confirmé », les messages que vous souhaitez publier seront désormais modérés après publication.
Si une de vos prochaines réactions devait être supprimée par les modérateurs (suite, par exemple, au signal d'abus activé par un autre membre), vous repasseriez automatiquement au statut de « nouveau membre », impliquant une validation des messages avant publication.
Merci pour votre fidélité et vos contributions à un échange d'idées riche et constructif.
La Rédaction en chef »

Comme je n’ai pas retrouvé ma réaction sur leur site, je ne sais pas ce qu’ils entendent par « modéré ». Ont-ils modifié ou supprimé quelque-chose, je l’ignore. En tout état de cause je leur ai répondu ceci :

« Merci pour votre message qui a le mérite d'être franc. Pour ma part, j'ai essayé de rester poli, mais j'ai voulu exprimer mon dégoût de la politique belge (nous sommes nombreux comme ça). Au-delà de la politesse je ne veux pas non plus tenir des propos diffamatoires. Mon texte a été pris tel quel ailleurs, je veux aussi vous le dire. C'est votre droit et votre choix de censurer les messages des intervenants, je ne le conteste pas. Néanmoins, je ne me souviens plus des articles auxquels j'ai réagi et je ne trouve pas mon texte en ligne. Pouvez-vous avoir la gentillesse de m'envoyer le lien ou tout le moins le texte que vous avez publié.
Je vous en remercie d'avance
Bien à vous »

A ce jour je n’ai pas de réponse. Qui vivra verra !

Nos démocraties meurent parce qu’elles ont, sans le vouloir peut être, atomisé le pouvoir. Au nom de valeurs égalitaires on est arrivé à une situation absurde où le pouvoir est dans les mains d’un trop grand nombre de gens aux idées contradictoires et dont aucun ne se détache particulièrement des autres. Nous sommes devant trop d’antagonismes, je l’ai souvent écrit, et le système qui nous dirige vit de cet antagonisme. Il n’y aura pas de solution tant que l’on ne sortira pas de ce jeu idiot et néfaste.

Le peuple ne se retrouve pas dans ceux qui nous dirigent, il n’y a pas de leader ou pas de personnalité dominante acceptée par tous. Le mal est là, il n’est pas ailleurs.

Je vais prendre un exemple simple et actuel pour illustrer  ce fait.

Steve Jobs vient de nous quitter. Il incarnait son entreprise, Apple et lui ne faisait qu’un seul. Il était admiré, adulé, il était le maître absolu, il avait un charisme fou, c’était un chef naturel, une autorité acceptée par tous ceux qui l’approchaient. C’était un gourou, un visionnaire, un homme d’exception. Apple était au bord de la faillite quand on est allé le rechercher, sans lui l’histoire de l’entreprise à la pomme aurait, vraisemblablement, pris fin depuis longtemps. Je suis certain que son entreprise regorge de gens brillants et archi-compétents, mais lui était au-delà de ça. Il avait le don suprême de faire que ça marche et cela ne s’apprend pas. Je le dis avec passion et conviction, pourtant je déteste les produits à la pomme pour toutes sortes de raisons qui n’ont pas leur place ici. Tout me conduirait plutôt à rejeter le bonhomme parce que je ne suis pas du tout un afficionado de la marque et de la politique marketing maison. Je ne suis donc pas un admirateur aveugle mais cela ne m’empêche pas d’être réaliste et de constater l’exceptionnel quand je le rencontre.

Alors…chapeau bas et « Rest in peace Steve » !

Si une entreprise a besoin d’un chef naturel, un pays aussi, c’est aussi simple que cela. Au lieu de cela nous avons une bande de fantômes transparents qui se tirent dans les pattes. Alors quand nous regardons vers eux, nous ne voyons personne et c'est chacun pour soi.

Cela ne peut pas marcher.